Le cessationnisme sans caricature
4 janvier 2019

Le cessationnisme est souvent mal compris car il est assimilé à un esprit sceptique quant au surnaturel. Comme si être cessationniste, c’était prendre avec suspicion tout récit miraculeux. S’il est clair qu’un miracle doit être attesté avant d’être cru, il est tout aussi clair que le cessationniste n’a aucun problème avec l’idée que des miracles aient lieu de nos jours. Le but de cet article est d’expliquer sommairement la position cessationniste modérée, c’est-à-dire un cessationnisme dépouillé des excès et caricatures que l’on peut avoir en tête. En écrivant cet article, j’hésite même à utiliser le mot “cessationnisme” tant il a mauvaise presse dans certains milieux. Un peu comme le mot “charismatique” a mauvaise presse dans d’autres milieux. Mettons de côté nos à priori et cherchons simplement à comprendre ce qui a cessé depuis le temps des apôtres et ce qui continue. Car tous sont d’accord pour dire que des choses ont cessé et que d’autres continuent. Tout le monde, en un sens, est cessationniste et tous sont continuationnistes.

Dans cet article, j’aimerai prendre le temps de faire quelques distinctions afin de mieux comprendre ce que nous appelons cessationnisme et d’écarter les caricatures. Je pense pertinent de traiter la question en quatre parties : les miracles, la prophétie, l’apostolat et les langues.

Le miraculeux

Définissons “miracle” par tout ce qui trouve sa source dans une action extraordinaire et surnaturelle de Dieu. Bien-sûr, on peut imaginer des miracles causés par d’autres puissances que Dieu, mais écartons-les dans notre discussion.

En soi, le cessationniste n’a aucun problème à admettre un miracle de nos jours. Par exemple, il n’a pas de problème à l’idée que Dieu guérisse une personne miraculeusement. Il n’a, bien évidemment, aucune objection au fait que Dieu régénère une personne, ce qui est un miracle. Il conçoit tout-à-fait que Dieu, par un concours de circonstances, fasse qu’il se passe des choses si étonnantes dans nos vies que nous soyons poussés à les appelés miraculeuses, même si elles ne le sont pas toutes.

Le cessationniste nuancera toutefois tout cela par 3 remarques :

  1. Notre foi ne repose pas sur les miracles mais sur les promesses de Dieu. Dieu peut très bien s’abstenir d’intervenir miraculeusement dans notre vie quotidienne sans que cela ne nous étonne. Par contre, si nous ne voyons pas le miracle de la régénération et de la sanctification dans nos vies, nous devons nous questionner.
  2. Un miracle n’est pas non plus nécessairement un signe de bénédiction et d’approbation divines. En effet, Christ nous dit que parmi ceux qui auront fait “beaucoup de miracles” en son nom, certains seront perdus (Matt 7:22). Christ nous encourage alors à plutôt chercher à accomplir sa volonté qu’à faire des miracles (7:24-29).
  3. Certains miracles, appelés “signes” dans la Bible avaient un rôle unique qui ne saurait être répété dans l’histoire. L’exemple le plus flagrant est celui du miracle des miracles, la résurrection du Christ. Christ n’a pas besoin de ressusciter à notre époque, il est ressuscité une fois pour toutes et des témoins fiables ont fait parvenir la nouvelle dans tous les siècles. De même, plusieurs des miracles du Christ (si ce n’est tous) avaient pour but de confirmer un enseignement donné, comme lorsqu’il multiplie les pains pour nous apprendre qu’il est le pain de vie. Il ne s’agit pas de dire que Dieu n’est plus capable de multiplier des pains, de ressusciter des morts, ni qu’il ne l’a plus jamais fait depuis ces jours (qui sait ?) ; mais de reconnaître que certains miracles, que nous pourrions appeler des “signes” avaient un rôle unique de confirmation du message du Christ et de ses apôtres. C’est ce que nous dit l’épître aux Hébreux qui, en parlant au passé, déclare : “Ce salut, annoncé à l’origine par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l’ont entendu, Dieu appuyant leur témoignage par des signes, des prodiges, des miracles variés et par des communications du Saint-Esprit selon sa volonté” (Heb 2:3,4, cf. Act 2:22). C’est aussi ce que dit Paul quand il signale que ces signes avaient pour but d’attester qu’un tel faisait partie des apôtres du Christ, témoins oculaires de sa résurrection (1 Cor 9:1, 2 Cor 12:12).

La prophétie

Un cessationniste n’est pas opposé à l’idée que nous puissions avoir une intuition, un songe ou une autre forme de connaissance surnaturelle que Dieu utilise pour intervenir dans notre vie si cela lui plait. Certains appelleront cela prophétie en prenant ce mot au sens large comme signifiant toute connaissance surnaturelle de l’avenir par exemple.

>> Voir aussi : Le caractère fondateur de la prophétie

Alors, qu’est-ce qui a cessé pour le cessationniste ? Ce qui a cessé, ce sont des révélations doctrinales nouvelles, un genre de complément à la Bible, comme si elle n’était pas suffisante. Comme le montre Richard Gaffin et comme le dit Paul, ce que la Bible appelle prophétie ce n’est pas simplement une connaissance surnaturelle mais c’est une révélation d’un “mystère”, c’est-à-dire d’une vérité théologique et historico-rédemptive (c’est-à-dire liée au déroulement du plan de rédemption de Dieu dans l’histoire) qui était cachée auparavant et qui est alors révélée.

>> Lisez : 3 raisons pour lesquelles la prophétie dans le Nouveau Testament est infaillible (Thomas Schreiner)

Ainsi, dans son sens large, la prophétie n’a pas cessé. Mais dans le sens strict et le plus courant dans la Bible, elle a cessé.

L’apostolat

Tout comme pour le mot “prophétie”, le mot “apôtre” revêt divers sens en théologie et même dans la Bible. On peut désigner par apôtre tout simplement quelqu’un qui est envoyé pour transmettre un message ou des biens d’une église à une autre, tout simplement parce qu’apôtre signifie “envoyé”. On peut aussi appeler apôtre une personne qui est envoyé en mission pour évangéliser une région donnée. Enfin, on peut désigner par apôtres ceux que le Christ a directement institué pour être les témoins oculaires “officiels” de sa résurrection.

Ce dernier sens est présent dans la Bible de façon claire en Actes 1 lors de la désignation de Matthias pour remplacer Judas. Voici en effet ce que dit Pierre aux versets 21 et 22 :

Ainsi, parmi ceux qui nous ont accompagnés tout le temps que le Seigneur Jésus allait et venait avec nous, depuis le baptême de Jean, jusqu’au jour où il a été enlevé du milieu de nous, il faut qu’il y en ait un qui soit avec nous témoin de sa résurrection.

Actes 1:21,22

Paul aussi, face à ceux qui contestent son apostolat, le prouve en rappelant qu’il a vu le Christ ressuscité sur la route de Damas :

Ne suis-je pas apôtre ? N’ai-je pas vu Jésus notre Seigneur ?

1 Corinthiens 9:1

Ainsi, dans le sens large d’envoyé, pour une mission spécifique ou pour la Mission de l’Évangile, le terme apôtre peut être utilisé pour désigner une personne de nos jours. Par contre, dans le sens strict de témoin oculaire de la résurrection, ce terme est réservé à une période que Paul désigne comme celle de la fondation de l’Église lors qu’il dit :

Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre de l’angle.

Ephésiens 2:20

Les langues

C’est sur la question des langues que le cessationniste se distingue le plus clairement du continuationniste. Le cessationniste croit que ce que la Bible appelle parler en langues a cessé. Pour pouvoir expliquer ce point de vue sans caricature, je vais définir d’abord quel type de miracle était le parler en langues. Puis je vais expliquer sommairement pourquoi ce don a été donné pour un temps et enfin me tourner vers les expériences modernes de “parler en langues” et dire comment je les considère.

Le parler en langues consistait à parler des merveilles de Dieu dans un langue réelle qu’un homme n’avait jamais apprise. Nous constatons cela clairement lors de la première occurrence du phénomène en Actes 2 :

Ils se mirent à parler en d’autres langues […] chacun les entendait parler dans sa propre langue. […] Comment les entendons-nous chacun dans notre propre langue maternelle ? […] Nous les entendons parler dans nos langues des merveilles de Dieu !

Actes 2:4-11

Les Juifs furent étonnés d’entendre les merveilles de Dieu dans leur langue maternelle car, à cette époque, le culte de Dieu se faisait exclusivement en hébreu. Ce don des langues témoignait du fait que l’Évangile allait s’étendre aux nations du monde entier. Mais précisons sa fonction afin de comprendre le raisonnement cessationniste.

En annonçant que l’Évangile allait s’étendre aux nations, les langues envoyaient un message de condamnation au peuple d’Israël et signifiaient, pour reprendre les mots du Christ, “le royaume de Dieu vous sera enlevé, et sera donné à une nation qui en rendra les fruits” (Matthieu 21:43). Ce n’est pas moi qui invente cela, c’est ce que Dieu avait annoncé de longue date au peuple d’Israël.

En annonçant le jugement sur Israël, Dieu indiquait souvent que celui-ci se manifesterai par le fait qu’il enverra une nation dont ils ne comprendront pas la langue :

L’Eternel fera partir de loin, des extrémités de la terre, une nation qui fondra sur toi d’un vol d’aigle, une nation dont tu ne comprendra point la langue.

Deutéronome 28:49

Hé bien! c’est par des hommes aux lèvres balbutiantes Et au langage barbare Que l’Eternel parlera à ce peuple.

Ésaie 28:11,12

Voici, je fais venir de loin une nation contre vous, maison d’Israël, Dit l’Eternel; C’est une nation forte, c’est une nation ancienne, Une nation dont tu ne connais pas la langue, Et dont tu ne comprendras point les paroles.

Jérémie 5:15

Qui m’autorise à faire un tel lien entre cette annonce du jugement et le parler en langues ? Paul lui-même. En effet, lorsqu’il explique le parler en langues aux Corinthiens, il cite ce même passage de Ésaie 28 :

Il est écrit dans la loi : C’est par des hommes d’une autre langue, et par des lèvres d’étrangers que je parlerai à ce peuple, et ils ne m’écouteront pas même ainsi dit le Seigneur. Par conséquent, les langues sont un signe, non pour les croyants, mais pour les non-croyants.

1 Corinthiens 14:21,22a

Les langues sont un signe pour les non-croyants Juifs car elles leur annoncent que le moment est venu d’être jugé. Dieu leur parle désormais en langue étrangère et, s’ils s’endurcissent, ils ont à craindre le pire. Et ce “pire” qui est à craindre est le rejet temporaire de ce peuple, la destruction de Jérusalem et du temple que Christ avait annoncé et qui est arrivé en 70, par Titus un romain dont ils ne saisissaient pas la langue.

Tout comme le don de construire le tabernacle n’a plus de sens une fois le tabernacle construit, le don des langues n’a plus de sens une fois que ce qu’il annonçait est venu. Le jugement est tombé, les langues ont cessé.

Bien-sûr, le but de cet article n’est pas de chercher à convaincre mais de casser les mythes qui courent sur le cessationnisme. C’est pour cette raison que je ne réponds pas ici aux objections qui pourraient être soulevées. Je l’ai déjà fait par ailleurs sur le blog via plus de 25 articles.

Mais il subsiste une question que je m’étais promis de traiter : que faire de mes frères et soeurs qui me disent parler en langues aujourd’hui ? Sont-ils des menteurs ?

Je présume honnêtes tous mes frères qui disent parler en langues. Je ne pense pas que leur expérience soit feinte. Je pense simplement que cette expérience n’est pas ce que la Bible appelle parler en langues. Le phénomène observé dans les assemblées charismatiques s’appelle glossolalie. Il consiste en un certain état émotionnel et s’accompagne d’une suite de syllabes incompréhensibles. Je ne pense pas que ceux qui pratiquent la glossolalie pèchent ni que la glossolalie soit mauvaise en soi. Je pense tout simplement qu’il ne s’agit pas d’un don de l’Esprit mais d’une manière naturelle qu’ont certains d’exprimer leurs émotions. Je pense, par ailleurs, que ce n’est pas ainsi que la Bible nous enseigne à prier et qu’il serait bien dommage que la majorité de la vie de prière d’une personne soit occupé par cette pratique. À ce sujet, cet article d’un ami réformé qui témoigne de sa transition hors de la glossolalie peut être éclairant.

Certains, au sujet du parler en langues, rapporteront d’autres phénomènes. Une histoire de missionnaire prêchant dans une langue et une personne de l’auditoire étrangère entendant la prédication dans sa langue maternelle ou d’autres phénomènes similaires. Je n’ai pas de raison de douter que Dieu ait fait de telles choses pour manifester la gloire de son Evangile. Néanmoins, je pense que strictement parlant ce n’est pas ce que la Bible appelle parler en langues car ce dernier signe avait un rôle bien précis pour les auteurs bibliques, lié à quelque chose qui est bel et bien accompli depuis longtemps. Le parler en langues tel que la Bible l’entend a rempli sa mission.

Je pourrais encore parler d’autres charismes, la Bible n’en donne pas une liste exhaustive et il y a presque autant de dons que de croyants, à mon avis. “Parole de sagesse” et “parole de connaissance”, si vous venez de milieux charismatiques vous avez peut-être en tête une définition très précise de ce que ces choses veulent dire. Mais, soyons clairs : la Bible ne permet pas de savoir précisément ce que Paul entend par ces expressions. La sagesse dans la Bible est rarement une connaissance surnaturelle de l’avenir mais un discernement sur la façon dont il faut se comporter dans telle situation particulière. Ainsi, bien que Dieu puisse donner des connaissances surnaturelles, ne soyons pas trop rapide à dire “c’est ce que la Bible appelle parole de sagesse” ou “prophétie” ou “parole de connaissance”.

Le coeur sur lequel il faut se battre

Au delà du cessationnisme, je pense qu’il y a certaines vérités que je me contenterai de lister et qu’il faut maintenir fermement dans ce débat :

  1. La Bible est claire, suffisante, complète et suffit pour la vie chrétienne.
  2. La Bible doit juger notre expérience et non l’inverse. Une expérience ne peut donc pas trancher un débat car qui sait si cette expérience correspond à ce que la Bible appelle prophétie, langues, etc. ? Ce n’est pas non plus l’absence de langues dans une assemblée cessationniste qui prouve que les langues ont cessé.
  3. Il n’y a pas 2 catégories de chrétiens ni de niveau 2 dans la vie chrétienne. Dieu nous a tout donné en Christ. Non pas “il peut tout nous donner” ni “il nous donnera tout” ni même “il nous donne une partie ici, une autre là”. En nous donnant Christ, Dieu a donné tout ce qu’il pouvait donner. Il nous a donné celui en qui sont toutes les richesses spirituelles, tous les dons et tout le monde à venir.
  4. Les dons de l’Esprit sont donnés pour l’édification de l’Église dans tous les siècles. Ils ne sont pas donné pour nous premièrement mais pour servir les autres.

En restant fermes sur ces points, il n’y a pas de raison pour lesquelles les cessationnistes et continuationnistes devraient être empêchés de travailler ensemble.

J’espère que les lecteurs charismatiques comprennent que nous ne nions pas le surnaturel et, qu’au final, nous sommes peut-être plus continuationniste qu’ils ne le pensaient. À moins que ce soit eux qui soient plus cessationnistes qu’ils ne le pensent ! 😉

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Maxime Georgel

Maxime est interne en médecine générale à Lille. Fondateur du site Parlafoi.fr, il se passionne pour la théologie systématique, l'histoire du dogme et la philosophie réaliste. Il affirme être marié à la meilleure épouse du monde. Ils vivent ensemble sur Lille avec leurs trois enfants, sont membres de l'Église de la Trinité (trinitelille.fr) et sont moniteurs de la méthode Billings.

5 Commentaires

  1. Noémie G

    Excellent! J’ai presque l’impression d’être cessationniste en lisant ton article 😉

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  2. Vince

    Un bel article, sobre et clair. Toutefois je crains qu’il ne prête légèrement à confusion.

    Il me semble que l’on peut être plus synthétique – et moins conciliant – en disant que la différence repose surtout dans l’attente ordinaire, ou habituelle, de la manifestation de ces dons et de ces miracles dans la vie chrétienne.

    Typiquement, un cessationiste rejettera l’idée qu’un chrétien ait un ministère qui s’exprime par, et soit centré sur, la pratique d’un don extraordinaire ou des miracles (prophètie prédictive, guérison, etc.), tandis qu’un charismatique sera tout-à-fait ouvert à cette idée.

    Ces dons sont encisagés unqieuement de façon ponctuelle ou plus générale pour un cessationniste : un grand prédicateur ou apologéte pourra être appelé « prophète », ou « prophétique », dans le sens où il exerce le ministère de prophétie propre à l’église, en son sein et dans le monde.

    Réponse
    • Maxime N. Georgel

      Oui en effet. Et puis, au-delà de l’attente, il y a aussi la piété et recherche des dons surnaturels qui sont teintées différemment.

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  3. Henri Vial

    Bonjour Maxime. Je suis également, (inévitablement!) cessationniste Votre article est bien équilibré Néanmoins quand vous concluez: “En restant fermes sur ces points, il n’y a pas de raison pour lesquelles les cessationnistes et continuationnistes devraient être empêchés de travailler ensemble.” je me permettrai une remarque importante; Le parler en langue constituant au sein des ADD par exemple, le signe principal qui valide le baptême du Saint-Esprit, lequel lui-même à leurs yeux constitue le revêtement de puissance nécessaire pour servir Dieu d’une manière correcte! Je pense qu’une telle définition charismatique du baptême du Saint-Esprit n’étant pas biblique, elle aboutit à une forme de ségrégationnisme théologique très dommageable: celui qui sépare les baptisés et les pas baptisés, ceux qui parlent en langues et les autres! Chez les tziganes évangéliques, nul ne peut prétendre au ministère de “serviteur” (pasteur) s’il ne parle en langues!!!! Et les pentecôtistes, confrontés à un non-charismatique n’auront qu’une idée derrrière la tête, parvenir au bout du compte à le faire parler en langues! Que certains estiment avoir été plus favorisés que d’autres par “Le Seigneur” n’offre guère de promesses raisonnables que cessationnistes et continuationnistes, (charismatiques) puissent donc sur le terrain si facilement travailler ensemble Henri

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    • Maxime N. Georgel

      Un grand nombre au sein des ADDs sont revenus de cette erreur heureusement. Sinon en effet, une collaboration aurait été impossible. Mais je n’écrivai pas dans le but de proposer d’oeuvrer avec les ADDs que je ne connais que partiellement. En mentionnant les continuationnistes j’avais en tête des personnes qui par ailleurs sont calvinistes et orthodoxes.

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