Commentaires sur : L’organisation de l’église – Althusius https://parlafoi.fr/2019/12/02/lorganisation-de-leglise-althusius/ Blog de théologie réformée Fri, 15 Jul 2022 04:01:28 +0000 hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.5.2 Par : L'avis d'un protestant sur Éric Zemmour – Par la foi https://parlafoi.fr/2019/12/02/lorganisation-de-leglise-althusius/#comment-14287 Fri, 15 Jul 2022 04:01:28 +0000 http://parlafoi.fr/?p=8181#comment-14287 […] l’art d’organiser les sociétés humaines. À ce titre, la famille, les associations, l’Église, la nation, les municipalités sont, dans la mesure où ce sont des groupes d’êtres humains […]

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Par : Les racines des écoles chrétiennes — Matthieu de Larroque – Par la foi https://parlafoi.fr/2019/12/02/lorganisation-de-leglise-althusius/#comment-11065 Fri, 29 Oct 2021 05:00:16 +0000 http://parlafoi.fr/?p=8181#comment-11065 […] C’est une chose par ailleurs commune à tout le monde réformé, comme le montre la Politica d’Althusius. Jules Ferry n’a pas institué les écoles primaires et secondaires : il n’a fait que […]

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Par : Tribonien Bracton https://parlafoi.fr/2019/12/02/lorganisation-de-leglise-althusius/#comment-8107 Mon, 23 Dec 2019 02:43:29 +0000 http://parlafoi.fr/?p=8181#comment-8107 Le congrégationalisme réformé n’enseigne pas que chaque assemblée individuelle doive être exclusivement indépendante des autres (si indépendance il y a, celle-ci doit être couplée avec une interdépendance mutuelle… mais je préfère quand même parler d’autonomie que d’indépendance), ni ne rejette toute structure fédérale/alliancielle au-dessus des assemblées locales, ni ne réduit les dénominations/associations à des réseaux informels inutiles.

Simplement, le congrégationalisme affirme que les prérogatives que Dieu a souverainement délégué à la congrégation locale doivent y demeurer. Ce principe juridique – *delegatus non potest delegare* (le détenteur d’un pouvoir délégué ne peut pas s’en décharger en le sous-déléguant à quelqu’un d’autre) – ne s’applique d’ailleurs pas qu’en droit ecclésial, mais aussi dans les autres branches du droit. Les compétences que l’Éternel choisit de déléguer à une entité quelconque doivent y demeurer et non pas être refilées à d’autres entités comme une patate chaude.

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Voici quelques citations historiques sur le rôle des synodes/conciles dans une dynamique réformée congrégationaliste :

« Les synodes n’ont “aucune puissance de déterminer [ni] de décréter aucune chose qui dépendit de la puissance de l’Église”. Ils n’ont qu’un pouvoir consultatif. Les délégués prennent conseil. Ils se communiquent les décisions prises par leurs Églises respectives et les problèmes rencontrés. Ils “épluchent” l’Écriture et s’efforcent de parvenir à un consensus quand un différend divise les Églises. Mais ils n’ordonnent rien. Ils proposent seulement. Quoi que recommandent les synodes, c’est l’Église particulière qui tranche en dernière instance. L’union résulte d’un consensus et non d’une décision autoritaire. »
— Jean Morély (un huguenot congrégationaliste), ‹Traicté de la discipline & police chrestienne›, Ian de Tournes, Lyon, 1562, cité dans Philippe Denis and Jean Rott, ‹Jean Morély (1524-1594)›, Librairie Droz, Genève, 1993, p. 202.

« Les synodes servent à maintenir l’union des Églises. On y discute de toutes les questions qui font difficulté : doctrine, discipline ou liturgie. Au besoin, un synode peut adresser une remontrance au magistrat, “s’il y [a] quelque grand désordre en la république” [= collectivité civile]. Les ministres [de l’Église] ont en effet l’obligation d’admonester les dirigeants politiques [= ministres de l’État] de leur devoir et office. »
— Jean Morély, ‹Traicté de la discipline…›, cité dans Philippe Denis et Jean Rott, ‹Jean Morély…›, p. 201.

« Nous jugeons que les synodes sont d’une grande utilité pour découvrir et déclarer la vérité dans des cas difficiles, pour s’encourager à marcher dans la vérité, pour guérir des blessures et pour conseiller le magistrat en matière de religion. Nous accordons un grand honneur et un respect consciencieux à leurs déterminations. Toutefois, en constatant que la proposition mise de l’avant [par la majorité presbytérienne à l’Assemblée de Westminster le 2 février 1644] ne prône pas seulement des synodes occasionnels, mais des synodes permanents subordonnés les uns aux autres en tant que tribunaux juridiques ecclésiastiques, et cela sans exception, nous [nous prononçons] humblement en défaveur de cette proposition. »
— ‹The Arguments of the Dissenting Brethren Against the Subordination of Synods›, rapport minoritaire officiel de l’Assemblée de Westminster soumis au Parlement d’Angleterre le 12 décembre 1644, cité dans Chris Coldwell, ‹The Grand Debate : The Reasons Presented by the Dissenting Brethren Against Certain Propositions Concerning Presbyterian Government›, Naphtali Press, 2014, p. 207.

« Quoique les assemblées particulières constituent des corps distincts et séparés, étant chacune en elle-même une cité unie et compacte ; mais il faut qu’elles vivent selon une seule et même Règle, et que par tous les moyens appropriés elles s’apportent réciproquement conseil et secours chaque fois que le besoin s’en manifeste dans l’Église, en tant que membres d’un seul et même corps partageant une même foi, et soumis à Christ, leur unique Chef. »
— ‹Confession de foi réformée baptiste de 1644›, article 47.

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Par : L'organisation de notre nation - Althusius - Par la foi https://parlafoi.fr/2019/12/02/lorganisation-de-leglise-althusius/#comment-8083 Mon, 16 Dec 2019 07:58:22 +0000 http://parlafoi.fr/?p=8181#comment-8083 […] avons parlé de comment l’église est censée s’organiser au niveau « régional ». Ultimement, elle doit bien sûr s’organiser jusqu’au niveau national. A ce sujet il […]

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