Commentaires sur : Les quatre sens de l’Écriture https://parlafoi.fr/2022/06/10/quatre-sens/ Blog de théologie réformée Sun, 07 Apr 2024 07:42:52 +0000 hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.5.2 Par : Flannery O’Connor et l’expérience de la liberté chrétienne – Mon cours de Religion Catholique / Philosophie et Citoyenneté https://parlafoi.fr/2022/06/10/quatre-sens/#comment-17104 Sun, 07 Apr 2024 07:42:52 +0000 https://parlafoi.fr/?p=30630#comment-17104 […] cette doctrine dont s’inspire Flannery O’Connor : ici – ici – ici – ici – […]

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Par : Poirée Bernard https://parlafoi.fr/2022/06/10/quatre-sens/#comment-14514 Tue, 06 Sep 2022 18:19:15 +0000 https://parlafoi.fr/?p=30630#comment-14514 Constat premier, vécue à tout instant, jamais quittée, la vérité, qui ne saurait attester, être, rendre la réalité et une autre aussi sûre, ni l’absolue certitude et son contraire, moins encore ce qui, faux, n’existe pas, porte ‘avant le réel’, par construction, l’inaltérable, ineffaçable constance reconnue. Sous les analyses, attaques, contradictions et critiques, la vérité tient bon, survit, demeure, avisée, le mensonge, néant dissimulé, naïf secret hostile, injuste, non cohérent, quasi sûrement obère l’avenir, se rend intenable et disqualifié sous l’opprobre, le menteur lié, isolé, discrédité allant au néant en état de fragilité et de cécité. Toujours recherché, le Vrai supporte le déni, mais pas le mensonge suspendu à sa seule affirmation. ‘C’est parce qu’on peut à la rigueur douter de tout qu’il y a du vrai’ se dit Alain (Histoire de mes pensées, Liberté). Or, sans ‘lumière’ que voit l’intelligence, qu’est la vérité ? Esprit sans mélange, universel ‘témoin-premier’ du réel que la vérité, jamais possédé en entier, hors du Temps, univoque de cohérence, justice, logique, dû à tous, dont tous ont à répondre. D’en sa gloire, la Nature toute nue ne saurait mentir : courageuse, humble, lumineuse, omniprésente, triomphante et virile, la vérité unifie, simplifie, protège, libère et féconde tout le futur, car le Vrai l’est à jamais !
Dès lors, l’éternité rejetée ou niée, sur quel motif réel profond bannir les pratiques insensées du vol, des faux témoignages, trahisons, impostures, falsifications, duplicités, calomnies, crimes etc. qui tuent les sociétés ; comment, sauf cas de guerre ou légitime défense, abolir, refuser, vomir tout système de fausseté voulue, faire de la vérité le critère ou le sceau de réalité décisif en tout ? Sans pérennité-éternité, les horreurs, les boues, atrocités du mal, du mensonge, de la mort, des souffrances ne sont que de regrettables fatalités, des péripéties, non pas d’incompréhensibles incohérences et inadmissibles atteintes de Chacun de-par le sentiment intolérable, brûlant qu’on en a. Qui ne sait la force persuasive, les calculs, jeux abominables, ruses et fascinations des dosages du vrai et du faux savamment mêlés ? Sans l’éternité, contingente, dérisoire et vide est l’exigence sociale de vérité, fugace convention économique, politique, tactique, leurre grossier à peine apte à créer d’instables, fragiles rapprochements, équilibres, contrats, accords d’échange, à poser de caduques décisions, à parodier, simuler, singer une justice de honte et misère morale sur des durées imposées à la stricte mesure d’exigences de pure façade. Hors l’éternité, le principe de société établi sur la vérité, la réciprocité de la bonne foi, la confiance-cohérence, la science ou connaissance effective et durable est creux, ne tient pas, n’a aucun sens !
Second constat premier, dialogue suprême, l’acte d’aimer restitue la justice, la cohérence, l’espérance et la vie attendues, exigées de partout, Les ordres étant distincts et les natures incomparables, ce constat sur le fond mystérieux de la vie est empirique, donné à vivre tel quel, ni logiquement, ni rationnellement concevable, démontrable ou explicable, l’amour n’étant jamais objet de logique, théorie ou imagination, mais réelle effective rencontre, tangible occurrence, fait prouvé. L’Humain peut rendre à tout moment ce témoignage clair, évident : la vérité et l’amour se révèlent face à face, se pratiquent, sinon qu’ont-ils de réel ? Amour et Vérité se rencontrent au concret, oui mais comment ? Comme la ‘lumière’ pardi, tout est donné ! Ainsi, jamais goûtée, une authentique saveur de miel peut-elle se penser, s’imaginer ?
Qu’est-ce donc aimer ? Au sens figuré, hors tout savoir objectif de science, aimer c’est être en l’Autre, s’unir, s’apprivoiser, s’identifier à Lui et Le porter en soi, l’Autre communicant sans agir par l’être une nature en plus, l’autre façon d’Être. Qui par soi aime de vrai, de soi s’écarte aussi vers un autre projet et en esprit devient complice éclairé, grandi, informé, accru de décisives neuves connaissance et vie, voire de sur-connaissance et de survie.
(Le sens de la vie : un fragment, 6 septembre 2022)

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Par : Les prophéties accomplies par Christ — Rufin d'Aquilée – Par la foi https://parlafoi.fr/2022/06/10/quatre-sens/#comment-14458 Tue, 23 Aug 2022 05:00:14 +0000 https://parlafoi.fr/?p=30630#comment-14458 […] mais qu’en est-il vraiment ? Maxime Georgel a déjà écrit à ce sujet dans son article « Les quatre sens de l’Écriture« . C’est là que vous trouverez la juste et bonne façon d’utiliser leur […]

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Par : Poirée Bernard https://parlafoi.fr/2022/06/10/quatre-sens/#comment-14421 Mon, 15 Aug 2022 15:48:03 +0000 https://parlafoi.fr/?p=30630#comment-14421 De tout temps, l’humain assoiffé de Dieu, croyant ou non, déchu, désorienté, séparé cherche vérité et certitudes absolues dans le doute, la nuit et parfois sans patience car ne fait-il que quérir, il prétend aussi les établir lui-même, voire à n’importe quel prix. Il est ainsi fait qu’il met alors, outre le sacré, du mystérieux, de l’inaccessible, de l’incohérent, de l’indiscutable, du rigide là où il ne reçoit pas encore la limpidité de l’heureuse angélie (εὐαγγέλια), ce Verbe mu de simplicité et du plus déconcertant humour du Divin. La lettre au sens strict exagéré abuse, aveugle, égare, tue l’esprit humain de redoutable efficacité : s’imposant à qui ne peut ou ne veut discerner rien d’autre, ni en mieux, ni en plus, elle asservit sa pensée. Or Jésus Lui-même, révélant l’Esprit Saint, qualifia d’un seul mot tous les chemins de son enseignement, ‘Tout cela, je vous l’ai dit en figures’ (Jean 16/25, Psaume 78/2). Ici, par l’énigmatique, étourdissante concision d’une ‘parole-divine’, en logique directe de la Source Fondatrice, l’Eucharistie unit en termes et gestes à la rémission des péchés l’immense parabole du ‘pain de Dieu’ (Jean 6/33) où, manger et boire étant vitaux, le réel signifié en transcende le palpable, la vision reçue des Apôtres du réel vécu, simple, dramatique et constant du Sanctuaire priant-adorant Dieu du Corps Mystique du Christ (Jean 2/19-21) et un indice christique de plus de l’identification bouleversante d’Amour du Divin à l’Humain : si, en Sanctification du Nom de Notre Père, l’Eucharistie exalte et rappelle la source parfaite de toute résurrection, la voie sainte restauratrice de notre gloire par gage et preuve d’un Amour inépuisable, insondable, manifesté au-delà de toute valeur par l’Humain dans le Christ, alors, en hoirie sûre de nature et d’esprit, le Corps ressuscité du Ressuscité venu, entré en nous pour toujours, c’est nous, Frères, Sœurs humains, du Christ ce seul Corps Aimant, Actuel, Actif qui, nourri de l’Esprit Saint, ‘avec’ et en Jésus, ressuscite, vainc tout mal et toute mort. Sinon, abreuvés d’acédie, aporie, honte, incohérence, misère, trouble d’un contresens mystique, nous, Croyants, restons-y attachés, bloqués, confinés, diminués, entravés, suscitant les observations de Jésus, ‘Vous aussi, maintenant encore, vous êtes sans intelligence ?’ (Matthieu 15/16), ‘Vous aussi, vous êtes à ce point sans intelligence ?’ (Marc 7/18), traits où se lisent la stupeur et même l’incrédulité, ‘Comment ne comprenez-vous pas que ma parole ne visait pas des pains ?’ (Matthieu 16/11).
Sanctuaire, lumière, ciel, terre, feu, eau, sel, chair, corps, pain, sang, vin, manger, boire, arbre, fruit, vigne, sarment, pasteur, agneau, brebis, grain de blé, levain, moisson, semeur etc. sont ‘figures’ d’expression du réel divin ; que le Décret sur le Très-Saint Sacrement de l’Eucharistie soit même façon d’énoncer, image, métaphore, tournure ou trope, l’on en mesurera toujours l’incohérente complexité, l’étroitesse, l’impasse : édicté ainsi, que serait ce décret, l’image de quoi d’abord, et après combien de terrestres décrets sur décrets espérer la lever enfin ? Ô penseurs !
(De la transsubstantiation, 15 août 2022)

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Par : Pottier Fabrice https://parlafoi.fr/2022/06/10/quatre-sens/#comment-14215 Wed, 29 Jun 2022 06:48:45 +0000 https://parlafoi.fr/?p=30630#comment-14215 Merci Maxime, avec toi tout est clair .

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