Les opposants de Calvin ont parfois travaillé à lui donner une image d’homme austère, mais cette section de son Institution nous montre un homme qui est loin d’être un ascète et qui sait se réjouir des biens que Dieu a créé !

Que notre principe soit le suivant : Sachons que l’usage des dons de Dieu n’est pas déréglé s’il est limité à celui pour lequel Dieu les a créés et prévus, puisque ces dons ont été créés pour notre bien et non pour l’inverse. Aussi celui qui observera cela ne pourra-t-il pas suivre une voie plus droite.

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Dans son Institution de la Religion Chrétienne, Calvin utilise souvent l’humour, en particulier quand il présente la position qu’il attaque. Dans le Troisième Livre de l’Institution, Calvin traite de la confession auriculaire et montre que celle-ci était libre jusqu’au XIIème siècle en s’appuyant sur les témoignages des pères notamment. Son but est de répondre à ceux qui dise que la confession auriculaire fut instituée par Christ lui-même et n’est pas un développement plus tardif.

Il mentionne alors le IVème Concile de Latran et commente les mots latins “omnem utrisque sexus” qui y sont utilisés. La section peut se traduire ainsi : “Toute personne des deux sexes doit confesser ses péchés, au moins une fois par an à son prêtre” (Canon 21).

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Un petit article pour vous partager deux citations des pères qui m’ont bien fait rire. Là encore, comme pour l’Eucharistie, l’Immaculée Conception, ou les dons miraculeux, les pères ne semblent pas s’accorder !

La barbe est la marque d’un homme. Il est donc impie de profaner ce symbole de masculinité
Clément d’Alexandrie

Si la barbe conférait une quelconque sainteté, les chèvres seraient très saintes !
Jérôme, selon Communio Sanctorum, the History of the Christian Church.

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