Pour Thomas D’Aquin, l’orgueil n’est pas l’amour de ses qualités mais l’amour de son excellence. C’est-à-dire que l’orgueil ne consiste pas à contempler excessivement ce que l’on a, mais à contempler ce que l’on a en plus des autres.
C.S. Lewis exprime cette idée ainsi :
L’orgueil ne naît pas du plaisir de posséder, mais plutôt d’avoir plus que le voisin. Nous constatons que si les gens sont fiers d’être riches, intelligents ou beaux, c’est toujours par rapport aux autres. Si chacun recevait une part égale de richesse, d’intelligence ou de beauté, il n’y aurait plus aucun motif d’orgueil. C’est la comparaison qui rend orgueilleux, le plaisir d’être au-dessus des autres. Une fois que l’élément de compétition a disparu, l’orgueil s’enfuit aussitôt.
Les fondements du christianisme.
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