Qui se serait douté, à nouvel an, de la situation que nous vivons ? On avait bien des projets, des films à aller voir, des restos à faire, des travaux, des achats, des sorties, des retrouvailles. Et du jour au lendemain, on est ramené à notre finitude, nos projets frustrés par un virus, si petit qu’on ne peut pas le voir.
Il y a déjà longtemps, un certain Jacques écrivait dans la Bible :
« A vous maintenant qui dites ‘Aujourd’hui ou demain, nous irons dans telle ville, nous y passerons une année, nous y ferons des affaires et nous gagnerons de l’argent !’, vous qui ne savez même pas ce qui arrivera demain ! En effet, qu’est-ce que votre vie ? C’est une vapeur qui parait pour un instant et qui disparait ensuite. Vous devriez dire, au contraire : ‘Si Dieu le veut, nous vivrons et nous ferons ceci ou cela’ »
Ce passage de la Bible nous aurait paru bien peu pertinent il y a encore quelques semaines. Mais aujourd’hui, qui n’est pas amené à se questionner sur la solidité de ses projets ou sur la fragilité de sa vie ? Face à ce constat, il est opportun de se poser les questions qui en valent vraiment la peine et que notre train de vie effréné nous permet d’éviter : pourquoi suis-je sur terre ? Si la vie est si courte, comment la passer d’une manière qui fait sens ?
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