La diffusion des idées réformatrices de Luther en France dans les années 1520-1540 provoque des réactions diverses. Certains partagent avec Luther le sentiment qu’il faut remédier aux « déformations » de l’Église romaine. D’autres admettent le besoin de rectifier un certains nombre de problèmes mais, comme l’écrivent les historiens Jean Delumeau et Thierry Wanegffelen, ils envisagent de « mettre en œuvre cet idéal de réforme qu’en continuité avec l’Église traditionnelle, qui était pour eux l’unique Église de toujours1.» Ce deuxième groupe, modéré dans ses attentes, est incarné par des humanistes tels que Jacques Lefèvre d’Étaples (1460-1536). Ses efforts se concentrent sur la traduction des Évangiles en langue vernaculaire, ainsi que sur une prédication « qui insiste sur le salut gratuitement accordé par le Christ.2» Malgré la diversité des opinions au sein de ces humanistes aux idées réformatrices, la prédication de l’Évangile est centrale et c’est cette caractéristique qui donnera naissance au terme « évangélisme » — catégorie qui est entrée dans l’usage rapidement et qui demeure encore. Ce renouveau de la prédication a pour berceau géographique le diocèse de Meaux, où l’évêque Guillaume Briçonnet (1470-1534) invite Lefèvre d’Étaples à participer à la réforme de son diocèse « par la prédication de l’Écriture dans les paroisses.2» C’est à Guillaume Briçonnet que cet article s’intéresse et nous tenterons de comprendre pourquoi ce dernier ne figure pas dans les histoires du protestantisme comme étant un « pré-réformateur », alors que c’est le cas de son collègue Lefèvre d’Étaples.
Guillaume Briçonnet naît à Tours en 1470. Son père est conseiller du roi Charles VII puis, après son veuvage, devient évêque de Saint-Malo (1493), cardinal (1495) et archevêque de Reims (1497). Venant donc d’un milieu intellectuel et étant le cadet, Guillaume est envoyé à Paris pour étudier au prestigieux collège de Navarre (fondé par Jeanne 1ère de Navarre en 1305) en vue d’une carrière ecclésiastique.
À Paris, il est initié aux arts libéraux (logique, dialectique, mais surtout grammaire et rhétorique) tels qu’ils sont enseignés par les humanistes. Après cette formation initiale, il accède à la théologie, qu’il étudie pendant treize ans avec le théologien Jean Raulin, réformateur de l’abbaye bénédictine de Cluny. Promoteur d’une réforme ecclésiale « du haut vers le bas », ce dernier exerce une influence durable sur Briçonnet.
En 1489, alors qu’il venait de commencer ses études de théologie, Briçonnet est nommé évêque de Lodève ainsi que comte de Montbrun. Il cumule de ce fait les offices civils avec la charge ecclésiastique dès le début de sa carrière (à vingt-cinq ans, il devient même président de la chambre des Comptes et reste proche de la Cour toute sa vie). À Lodève, Briçonnet publie un bréviaire, témoignant de son désir de cultiver la piété dans son diocèse. Il y accueille également des savants humanistes tels que Jacques Lefèvre d’Etaples, Josse Clichtove et François Vatable.
En 1507, Briçonnet, à la suite de son père, dirige le monastère de Saint-Germain-des-Prés à Paris — il cumule cette charge avec ses évêchés jusqu’à sa mort en 1534. Briçonnet tente, non sans résistance, de réformer ce monastère et d’y faire observer avec rigueur la règle bénédictine. C’est à Saint-Germain-des-Prés que l’ami de Briçonnet, Jacques Lefèvre d’Etaples, entame ses premiers efforts pour la diffusion des saintes Écritures.
Au cours des deux premières décennies du XVIe siècle, Briçonnet a l’occasion d’agir en tant que diplomate auprès de la Curie romaine pour défendre les intérêts de la Cour ainsi que de l’Église de France. Ses prouesses sont récompensées en 1515 lorsqu’il est nommé évêque de Meaux. Dès 1517 — et donc avant même que Luther ne soit connu ! —, Briçonnet prend des initiatives réformatrices dans son nouveau diocèse, en entreprenant des visites diocésaines et en tenant des synodes, tout cela dans le but de remettre de l’ordre dans le clergé sous sa charge. En effet, l’évêque précédent ne s’était pas vraiment soucié de l’état du diocèse. L’absentéisme des curés, ou encore l’incompétence des vicaires, reflétaient une véritable négligence des paroisses rurales. La prédication avait été confiée à des spécialistes de la prédication, des cordeliers (frères franciscains). Ainsi, l’évêque et les prêtres ne prêchaient que peu ou pas, suivant une tendance que les historiens observent au bas Moyen Âge. C’est pourquoi Théodore de Bèze peut écrire dans son Histoire ecclésiastique (1580) que la reprise en main de la prédication par l’éveque Briçonnet était « fort nouvelle ».3 L’historien Marc Vénard rappelle cependant que les visitations et la convocation de synodes ne font pas de Briçonnet un évêque qui sort du lot ; d’autres évêques parmi ses contemporains font de même.4 Ce qui le distingue, c’est la mobilisation de prédicateurs faisant partie du réseau de Lefèvre d’Etaples.
Les synodes de 1519 et 1520
Briçonnet organise donc des synodes diocésains pour remédier aux problèmes qu’il observe pendant ses visitations. Le synode constitue le moyen le plus efficace pour un évêque du début du XVIe siècle d’exercer son activité pastorale. Les sujets abordés sont habituellement l’administration du culte et des sacrements, ainsi que la vie des clercs et la gestion des biens ecclésiastiques. À la suite de chaque synode, des actes sont publiés. Ces sources nous informent sur la manière dont Briçonnet entreprend de réformer son diocèse.
Les deux premiers synodes (1517 et 1518) n’ont aucun effet. Les curés demeurent « oublieux de leurs ouailles ». Lors du synode de 1519, Briçonnet s’exclame :
Mais hélas, ils se sont desséchés, les fleuves qui auraient dû abreuver et réjouir les âmes, qui sont la cité de Dieu, ce qui fait que nul ne restaure l’âme assoiffée et affamée. (…) Puisque le Dieu très bon t’y invite, connais l’état de ton bétail ; connais-le en l’aimant, pour le garder, l’embellir et le nourrir. Tu écarteras les loups ; tu ne domineras pas les brebis, car tu les as reçues pour les nourrir.
Henry Tardif, Michel Veissière, « Un discours synodal de Guillaume Briçonnet, évêque de Meaux (13 octobre 1519) », Revue d’histoire ecclésiastique, vol. LXXI, 1976, pp. 94-96.
Frustré par ses curés, Briçonnet tente alors de clairement définir leur fonction :
Ce nom [curé] évoque la sollicitude, le soin, le travail, la vigilance. Les devoirs d’un tuteur envers son pupille sont bien connus. Si le tuteur ne remplit pas les devoirs de sa charge et n’administre pas les biens de son pupille dans l’intérêt de ce dernier, il y a quelqu’un pour l’en punir.
Idem, p. 96.
En effet, à la fin de son discours, il met en garde tous les curés et les menace de punition s’ils ne changent pas leurs pratiques.
Le problème majeur était l’absentéisme. Les curés employaient des vicaires (personnel clérical moins formé) pour faire leur travail. Or ces vicaires, malgré eux, n’étaient visiblement pas suffisamment compétents pour remplir la fonction des curés :
L’amour a péri, la foi s’est évanouie, la religion est en exil, on confond le bien et le mal, comme si tout semblait gouverné par la fatalité ; on met les âmes à l’encan ; on admet tous [les candidats], incultes et ignorants aussi bien qu’instruits, sans aucune sélection, non pour guider le troupeau, mais pour l’égarer.
Idem., p. 99.
Nonobstant les espérances de Briçonnet, ce synode n’a pas non plus d’influence sur l’absentéisme des curés.
L’échec répété le pousse à tenir un autre synode en 1520. Encore une fois, il déplore « la ruine désolante des brebis et de l’Église » et s’adresse à ses curés :
Mais, Seigneur Dieu, je suis la voix de quelqu’un qui crie dans le désert. (…) Tes soldats sont totalement sourds au son du clairon et à l’éclat de ta trompette. Ce sont des caricatures d’hommes étrangères à la réalité humaine, et tu as bien raison de dire par la bouche du prophète que ce ne sont que des néants et non des pasteurs, puisqu’ils abandonnent leur troupeau.
Henry Tardif, Michel Veissière, « Un autre discours synodal de Guillaume Briçonnet, évêque de Meaux (octobre 1520) », Revue des sciences philosophiques et théologiques, t. 60, 1976, pp. 437-438.
Comme il l’avait fait les années précédentes, Briçonnet met l’emphase sur l’office du pasteur : nourrir, prévenir et soigner ses brebis. Il rappelle à ses curés l’importance de prêcher la parole de Dieu sans cesse, tel un berger qui ne cesse de jouer de la flûte pour rassurer son troupeau et permettre qu’il mange bien (idem, p. 429). Voici le discours par lequel Briçonnet termine le synode :
Allons donc pasteurs, que Dieu très bon et très béni soit votre espérance, lui qui nourrit dans sa providentielle bonté les paresseux et les petits des corbeaux. Soignons et protégeons les brebis confiées à notre conscience car elles sont les droits de Dieu. Rappelons-nous que ce n’est pas des droits temporels mais des brebis que nous devons tenir compte ; car au jour du jugement, chacun d’entre nous devra pouvoir dire, si du moins il a été un pasteur et non un pasteur de néant : voici que je te rends, Seigneur, ces brebis que tu m’as données — et il les montrera. Je n’en ai pas perdu aucune. Et alors il n’y aura plus aucune préoccupation d’affaires temporelles, ni des droits qu’une flamme vengeresse aura dévoré. Heureux ce pasteur qui entendra la douce voix de Jésus très béni lui dire : c’est bien, serviteur bon et fidèle ; j’avais faim et tu m’as restauré; tu m’as donné à boire dans ma soif — car c’est Dieu qui en toutes les brebis a soif et faim; je ne t’ai confié que quelques talents ; mais puisque tu as répondu à la totale confiance que je t’avais faite, entre, béni, dans l’exultation du paradis, pour t’y réjouir avec moi ; car la possession de cette richesse t’attend depuis l’éternelle constitution du monde. »
Idem, p. 444.
Ce synode de 1520 n’aura pas non plus les conséquences espérées. L’absentéisme des curés n’était pas chose nouvelle. Papes et évêques s’en plaignaient déjà au XIIe siècle, et le feront encore à l’aube du XVIIe siècle.
Le cénacle de Meaux (1521-1526)
En 1521, Guillaume Briçonnet entame une relation épistolaire spirituelle avec Marguerite d’Angoulême, sœur de François Ier et future reine de Navarre. Leur correspondance procurera à Briçonnet de la faveur auprès de la Cour. Cette même année, il accueille à nouveau Jacques Lefèvre d’Etaples, cette fois à Meaux. Ceci marque le début de ce qui sera appelé par la suite le « groupe de Meaux » (ou cénacle de Meaux).
À Meaux, Lefèvre a l’opportunité de préparer à la publication son commentaire des Évangiles (1522), puis sa traduction française des Évangiles (1523), ainsi que sa traduction française des épîtres de Paul, des épîtres catholiques, des Actes des Apôtres et de l’Apocalypse de Jean (1523).
Briçonnet et son collègue étudient la Bible dans ses langues originales et évaluent les dogmes à son aune. En conséquence, ils attirent des érudits venant de toute part et partageant le désir de réforme. Parmi eux, nous trouvons Gérard Roussel, François Vatable, Michel d‘Arande, Martial Masurier, Pierre Caroli et Guillaume Farel. Même si ce groupe existait déjà avant le séjour à Meaux — on l’appelait le groupe « fabriste » (Faber est la forme latine de Lefèvre) —, ses nouvelles publications ainsi que son ancrage géographique lui donnent une importance accrue.
Les disciples du groupe de Meaux sont envoyés une première fois pour prêcher entre 1521 et 1523, suivant le motto fabriste : « Connaître l’Évangile, suivre l’Évangile et faire connaître partout l’Évangile ». Or, des désaccords apparaissent. Certains, tels que Farel, sont influencés par les idées de Luther, alors que d’autres, tels que Roussel, restent très méfiant de Luther. Farel et les « luthériens » quittent alors Meaux, laissant place à ce qu’on appelle le « deuxième groupe de Meaux », plus homogène que le premier… au moins au début.
En 1523, l’Église traditionnelle renforce son opposition à la diffusion des œuvres de Luther. Suivant la tendance générale, Guillaume Briçonnet publie des décrets synodaux contre les idées de Luther ainsi que contre ceux qui nient le Purgatoire et l’invocation des saints. Il s’efforce même d’interdire les prédicateurs « luthériens » sous peine d’excommunication. Selon Briçonnet, l’influence de Luther qui se propage dans son diocèse est néfaste, car les réactions de l’Église traditionnelle portent préjudice à ses efforts de propager les saintes Écritures en vernaculaire. En effet, il se trouve dans une situation ambiguë : la réforme qu’il désir pour l’Église, et qu’il veut opérer depuis l’intérieur, est perçue comme du « luthéranisme » aux yeux de la faculté de théologie de Paris.
En 1525, l’éclatement inévitable survient à Meaux. Certains membres du cercle prennent davantage position en faveur de la réforme telle qu’elle se manifeste en Suisse et dans le reste du Saint Empire romain germanique. Des manifestations ont lieu à Meaux contre l’Église traditionnelle, notamment contre le culte de la Vierge Marie et le pouvoir du Pape. Briçonnet menace les fautifs d’excommunication, mais c’est trop tard : le diocèse de Meaux est perçu comme un lieu critique de propagation du « luthéranisme ». La faculté de théologie de Paris lance des procès contre Caroli, Masurier, Lefèvre, Roussel, d’Arande et Briçonnet ; d’autres plus radicaux sont emprisonnés. En 1526, le groupe de Meaux n’existe plus, ses membres sont dispersés.
Après le groupe de Meaux (1526-1534)
En 1525, Jacques Lefèvre d’Etaples part pour Strasbourg avec Roussel et ensuite d’Arande. Là-bas une traduction française de la Bible se prépare. Durant l’année 1526, Lefèvre se voit chargé de l’éducation des enfants de François Ier et devient curateur de la bibliothèque du château de Blois. Cette même année, Michel d’Arande devient aumônier auprès de Marguerite d’Angoulême. Gérard Roussel le suit et, quand Marguerite retourne en Navarre, il devient évêque d’Oloron en 1536.
Pierre Caroli se trouve alors aussi auprès de Marguerite, avant de passer par Alençon. En 1534 il est à Paris, mais en raison de l’affaire des Placards, il se réfugie à Genève. C’est alors qu’il quitte l’Église romaine officiellement et sert pendant quelques années les Églises de Berne, de Lausanne, de Soleure et de Neuchâtel. En 1537, après une dispute avec Guillaume Farel et Pierre Viret, il va à Lyon « abjurer solennellement ses erreurs » et réintègre l’Église romaine. Caroli se rend ensuite à Montpellier et, prêchant la justification par la grâce, est banni de France à nouveau. Il mène ensuite une vie errante à Strasbourg, Metz et Rome.
Quant à Guillaume Briçonnet, il demeure évêque de Meaux jusqu’à sa mort. Il y maintient les usages de l’Église traditionnelle. En 1526, il convoque encore un synode et persévère dans son désir de voir les membres de son clergé paître, par la prière et la Parole, leur troupeau en bons pasteurs. Briçonnet lutte contre les « luthériens » qui continuent à partager leurs idées dans son diocèse. Fatigué, il délègue ses fonctions dès 1530. Quatre ans plus tard, il meurt, ayant légué ses biens aux pauvres et aux malades de l’hôpital de Meaux.
Guillaume Briçonnet préréformateur ?
Comme le dit Léon Cristiani, la « réforme fabrisienne n’était ni protestante, ni parfaitement catholique. » La réforme briçonnienne, elle, était moins protestante et visiblement bien plus catholique romaine. Briçonnet attire l’attention des théologiens de la Sorbonne, mais ses efforts se concentrent surtout sur la morale et l’encadrement des fidèles. Il ne touche pas aux questions dogmatiques, écrit Francis Higman, et il défend la dévotion mariale, les prières pour les trépassés, ainsi que la doctrine du Purgatoire5. Sa vision se voit davantage réalisée dans le renouveau d’instruction chrétienne amené par le concile de Trente, plutôt que par la Réforme protestante. C’est pourquoi Guillaume Briçonnet n’apparaît pas parmi les préréformateurs dans les Icônes de Théodore de Bèze, alors même qu’y figurent Marguerite d’Angoulême, François Vatable et Jacques Lefèvre d’Etaples.
Bibliographie
BARNAUD, Jean, Jacques Lefèvre d’Etaples, son influence sur les origines de la Réformation française, Cahors : Coueslant, 1900, 122 p.
BERNHARD, Jean, L’époque de la Réforme et du concile de Trente, Paris : Cujas, 1990, pp. 5-131.
CRISTIANI, Léon, L’Église à l’époque du concile de Trente, Paris : Bloud et Gay, 1948, pp. 357-375.
DELUMEAU, Jean et WANEGFFELEN, Thierry, Naissance et affirmation de la Réforme, Paris : PUF, 2003 (10e édition), 441 p.
FEBVRE, Lucien. « Idée d’une recherche d’histoire comparée : le cas Briçonnet », in FEBVRE, Lucien, Au cœur du religieux du XVIe siècle, Paris : SEVPEN, 1957, pp. 145-161.
HIGMAN, Francis, La diffusion de la Réforme en France : 1520-1565, Genève : Labor et Fides, 1992, pp. 9-46.
PERNOT, Jean-François (dir.), Jacques Lefèvre d’Etaples (1450 ?-1536), actes du colloque d’Étaples les 7 et 8 novembre 1992, Paris : Honoré Champion, 1995, pp. 119-140.
RAP, François, « Réformes et interties », in VÉNARD, Marc et alii (dir.), Histoire du christianisme : des origines à nos jours. Tome VII : de la réforme à la Réformation (1450 – 1530), Paris : Desclée, 2001, pp. 142-207.
TARDIF, Henry et VEISSIERE, Michel, « Un discours synodal de Guillaume Briçonnet, évêque de Meaux (13 octobre 1519) », Revue d’histoire ecclésiastique, vol. LXXI, 1976, pp. 91-108.
TARDIF, Henry et VEISSIERE, Michel, « Un autre discours synodal de Guillaume Briçonnet, évêque de Meaux (octobre 1520) », Revue des sciences philosophiques et théologiques, t. 60, 1976, pp. 419-445.
VEISSIERE, Michel, L’évêque Guillaume Briçonnet (1470-1534) : Contribution à la connaissance de la Réforme catholique à la veille du concile de Trente, Provins : Société d’histoire et d’archéologie, 1986, 532 p.
VÉNARD. Marc, « IV. La filière française : de Meaux à Neuchâtel », in MAYEUR, Jean-Marie, PIETRI, Charles et Luce, VAUCHEZ, André, VÉNARD, Marc (dir.), Histoire du Christianisme des origines à nos jours. Tome VII : de la réforme à la Réformation (1450-1530), Paris : Desclée, 1994, pp. 830-841.
Illustration de couverture : Fernand Pinal, Le pont du marché, huile sur toile, 1913 (musée Bossuet, Meaux).
- Jean Delumeau et Thierry Wanegffelen, Naissance et affirmation de la Réforme, Paris : PUF, 2003 (10e édition), p. 140.[↩]
- Ibid., p. 141.[↩][↩]
- Théodore de Bèze, Histoire ecclésiastique des Églises réformées au Royaume de France (1580), Baum, G. et Cunitz, E. (éds.), Paris : Fischbacher, 1883, p. 12.[↩]
- Marc Vénard, « IV. La filière française : de Meaux à Neuchâtel », in Jean-Marie Mayeur, Charles et Luce Pietri, André Vauchez, Marc Vénard (dir.), Histoire du christianisme des origines à nos jours. Tome VII : de la réforme à la Réformation (1450-1530), Paris : Desclée, 1994, pp. 831-832.[↩]
- Francis Higman, La diffusion de la Réforme en France : 1520-1565, Genève : Labor et Fides, 1992, p. 20.[↩]
0 commentaires