Les pères : prêtres, prophètes et rois pour leur famille
30 août 2022

Les Écritures ont bien des choses à nous dire sur le mandat que reçoivent les pères pour leur famille. Le Pentateuque déjà, les Proverbes ou encore les épîtres, traitent spécifiquement des devoirs des pères pour leur famille. Un résumé utile de leur mission peut être donné en considérant trois offices bibliques majeurs : ceux du prêtre, du prophète et du roi. Sans plus tarder, examinons en quoi le mandat des pères s’apparente à ces offices avant de tirer quelques conclusions pratiques sur leur mission.

Les pères comme prêtres pour leur famille

Plusieurs épisodes et textes bibliques nous présentent les pères comme des prêtres pour leur famille. Les prêtres étaient chargés d’offrir des sacrifices et prières pour le peuple, ils étaient chargés de conduire le peuple dans la louange au temple, de le bénir et d’exposer la Parole au peuple. 

Nous voyons, dans l’histoire primitive, les patriarches bibliques offrir des sacrifices non seulement pour eux-mêmes mais pour toute leur famille et intercéder pour elle. Il est dit de Job, en particulier, lorsqu’il est présenté comme modèle de justice, qu’il offrait des sacrifices pour ses fils de crainte que ceux-ci eussent péché contre Dieu1

Comme un prêtre, ce sont encore les patriarches qui, l’heure de leur mort approchant, invoquait la bénédiction divine sur les fils2

« Il revenait au prêtre et père de la famille de bénir le reste de celle-ci, en particulier lorsqu’il devait être séparé d’eux par la mort. »

John Flavel, The Fountain of Life, sermon XX3.

Après que l’arche fut transportée à Jérusalem, que le peuple se fut réjoui solennellement et que chacun fut rentré dans sa famille, il est encore dit que « David s’en retourna pour bénir sa famille4».

Ainsi, en tant que père et comme un prêtre, Josué s’assure que sa famille rende un culte à l’Éternel et non aux idoles : « Et si vous ne trouvez pas bon de servir l’Éternel, choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir, ou les dieux que servaient vos pères au-delà du fleuve, ou les dieux des Amoréens dans le pays desquels vous habitez. Moi et ma maison, nous servirons l’Éternel5”. 

L’office de prêtre et la paternité sont suffisamment liés pour que l’un se prenne pour l’autre dans les Écritures. Ainsi, lorsque dans les Juges, Mika demande à un lévite de devenir son prêtre privé, il lui déclare « Reste avec moi ; deviens pour moi un père et un prêtre6 ». Dans les Lamentations, les anciens du peuple qui sont ses pères sont mis côte-à-côte, dans un parallélisme poétique, avec les prêtres pour exprimer le déshonneur du peuple en ce que même ces vénérables personnes n’ont pas été estimées7.

Christ étant tout à la fois l’époux et le prêtre par excellence, les maris chrétiens se doivent de l’imiter aussi dans la prière pour leur épouse, qui est la tâche principale du Christ pour son Église militante.

Les pères comme prophètes pour leur famille

Les prophètes, comme les prêtres, déclaraient la parole de Dieu au peuple. Ils lui rappelaient les exigences de sa loi, les promesses et les avertissements en cas de désobéissance. 

Et ainsi, il est dit d’Abraham qu’il était prophète8 et qu’il fut choisi pour « qu’il ordonne à ses fils et à sa famille après lui de garder la voie de l’Éternel, en pratiquant la justice et le droit9. »

De même, tout Israélite reçoit pour mission de craindre « l’Éternel, ton Dieu, en observant, tous les jours de ta vie, toi, ton fils et le fils de ton fils, toutes ses prescriptions et tous ses commandements que je te donne, et afin que tes jours soient prolongés »10. Cette promesse de jours prolongés se retrouve dans le cinquième commandement ordonnant le respect des parents. Pour que cela se fasse, il est dit aux pères qu’ils doivent « inculquer à [leurs] fils ces commandements […] ; tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quant tu te coucheras et quand tu te lèveras »11.

Ainsi, Paul exhorte les pères à élever leurs enfants en les « corrigeant et en les avertissant selon le Seigneur12 ». 

La mission d’enseignement des pères sur leur famille n’a pas uniquement pour sujet les enfants, mais aussi l’épouse. En effet, il est dit à leurs sujets que « si elles veulent s’instruire sur quelque point, qu’elles interrogent leur propre mari à la maison ; car il est malséant à une femme de parler dans l’Église13 ». Ici, ils suivent le modèle du divin époux qui est aussi prêtre, prophète et roi pour son Église : « Maris, aimez chacun votre femme comme le Christ a aimé l’Église et s’est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier après l’avoir purifiée par l’eau et la parole14».

Le pasteur réformé Matthew Henry est bien connu pour avoir publié un commentaire de l’ensemble des livres de la Bible, encore consulté et apprécié des siècles après sa première publication. Dans l’édition que je possède, cela représente près de quinze mille pages. Ce que plusieurs ignorent, c’est qu’il s’agit en réalité des notes qu’il prenait pour instruire quotidiennement, matin et soir, sa famille sur la lecture qu’ils faisaient ensemble des Écritures. J’estime que cela donne un certain poids à l’exhortation qu’il fait aux pères d’exposer la Parole à leur famille : 

Permettez-moi donc de vous demander instamment de faire de la lecture solennelle de l’Écriture une partie du culte quotidien au sein de vos familles. Lorsque vous vous adressez à Dieu par la prière, soyez disposés à l’entendre vous parler dans sa Parole, afin qu’il y ait communion entre vous et Dieu. Cela ajoutera beaucoup à la solennité de votre culte familial, et rendra les échanges plus sérieux et plus marquants, si cela est fait correctement, ce qui contribuera beaucoup à l’honneur de Dieu et à votre édification et celle de votre famille. Cela contribuera à rendre la parole de Dieu familière à vous-mêmes, à vos enfants et à votre famille, afin que vous soyez préparés et puissants dans les Écritures, et que vous soyez ainsi parfaitement équipés pour toute bonne parole et toute bonne œuvre. De même, cette habitude vous fournira de la matière et des mots pour la prière, et vous sera donc utile dans d’autres parties du culte. Si certaines parties de l’Écriture semblent moins édifiantes, lisez le plus souvent celles qui le sont le plus. Les psaumes de David sont d’un usage quotidien dans la dévotion, et les proverbes de Salomon dans les conversations ; il sera très avantageux pour vous d’être bien versé dans ces textes. Et j’espère que je n’ai pas besoin d’exhorter un chrétien à étudier le Nouveau Testament, ni un parent chrétien à instruire fréquemment ses enfants des histoires agréables et profitables de l’Ancien Testament. Quand vous entendez seulement vos enfants lire la Bible, ils sont tentés de la considérer comme un simple livre d’école ; mais quand ils vous entendent la lire d’une manière religieuse et solennelle, elle a, pour ainsi dire, plus d’autorité. Les pères de famille qui prennent soin de faire cela tous les jours, matin et soir, et qui considèrent que cela fait partie de leur devoir quotidien, ont, soyez-en sûrs, du réconfort et de la satisfaction à le faire, et trouvent que cela contribue beaucoup à leur propre perfectionnement dans la connaissance chrétienne et à l’édification de ceux qui vivent sous leur ombre.

Matthew Henry, How to be a Godly Father.

Les pères comme rois pour leur famille

Les rois sont les protecteurs et pères de la nation, ils administrent la justice, approuvant ou sanctionnant les actions des hommes. Si le prêtre a un rôle centré sur le culte, le prophète sur l’enseignement, le roi est avant tout un agent de la discipline. 

Ainsi, en Colossiens comme en Éphésiens, c’est avant tout cette mission de correction qui est donnée au père. Dans les Proverbes aussi, la réprimande et le bâton de correction sont attribués fréquemment au père. Il faut remarquer ici que, bien qu’il soit aussi parlé de l’enseignement de la mère (et Proverbes 31 est un chapitre entier d’une mère enseignant son prince de fils sur les qualités qu’il doit chercher chez sa future épouse), la correction est plus particulièrement attribuée au père.

Le roi Ézéchias, en bon père de sa nation, exhorte ainsi le peuple à rétablir le culte de l’Éternel : « Maintenant, mes fils, cessez d’être négligents15 ». Comme le rappelle le pasteur réformé Jorge Ruiz dans une récente conférence donnée à l’Église réformée de Pau sur le culte familial, le roi est donné comme modèle dans les Écritures aux pères.

Lorsque les pères manquent à cette mission essentielle, leur famille court à sa perte. Ainsi les fils du prêtre Éli sont punis de morts et sa famille maudite suite à son manque de réprimande à leur égard16. De même est-il dit d’Adoniya, le fils de David qui prétendit régner à la place de Salomon que « jamais, sa vie durant, son père ne lui avait fait un reproche, ou ne lui avait dit : Pourquoi agis-tu ainsi17? »

Là aussi, ce ne sont pas seulement les enfants qui sont les sujets de cet office. Il est rapporté en effet que Sara appelait Abraham son seigneur et l’apôtre Pierre la donne en exemple aux épouses en ces termes : “Ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, soumises à leurs maris, comme Sara, qui obéissait à Abraham et l’appelait son seigneur. C’est d’elle que vous êtes devenues les filles, en faisant ce qui est bien, sans vous laisser troubler par aucune crainte”18. Bien entendu, il n’est jamais question d’un mari corrigeant son épouse ; mais l’approbation (“Son mari se lève, et lui donne des louanges19”) et la réprimande conviennent de la part du mari et la soumission de la part de l’épouse.

Nous voyons par ce bref survol que les trois offices sont intrinsèquement liés. Les trois enseignent à leur façon, la mission du prophète vise aussi à rétablir le culte que le prêtre fait vivre et celle du roi à le préserver. Lorsque la discipline n’est pas maintenue, le culte se corrompt.

Christ comme modèle pour les pères

Si Christ, en tant qu’il a été soumis selon l’humanité au Père, peut être un modèle pour les épouses et les enfants, il est encore le modèle non seulement de l’époux parfait mais aussi d’un bon père de famille20. C’est ainsi qu’il se présente pour l’Église : « Me voici, moi et les enfants que Dieu m’a donnés21 ».

Dans la “prière sacerdotale” en Jean 17, dans laquelle il bénit son peuple avant sa mort, il se présente comme le patriarche par excellence qui bénit ses fils des meilleures bénédictions avant son départ. 

Ainsi, étudier le triple office du Christ, c’est autant d’occasions d’y voir un modèle pour les pères dans la mesure où ils sont prêtres, prophètes et rois pour leur famille.

Quelques applications

L’application évidente de ces considérations sur le rôle du père est leur devoir de maintenir dans leur famille un enseignement droit, une adoration fidèle et une discipline juste. Mais ajoutons en complément quelques applications concrètes. Ces applications, je ne les donne pas comme un père aguerri ayant fait suffisamment ses preuves pour en exhorter d’autres mais principalement en retranscrivant ce que d’autres ont recommandé et que je commence à expérimenter. Ces exhortations s’adressent donc autant à moi-même qu’à mes lecteurs.

Le culte de famille 

Une des manière par excellence de faire ces trois choses est la pratique quotidienne d’un culte de famille. Le culte est l’occasion de chanter, confesser les péchés et intercéder en famille : en dirigeant ce moment, le père conduit tel un prêtre sa famille dans le culte fidèle. C’est aussi l’occasion d’enseigner et de rappeler les commandements de Dieu : en assurant cette catéchèse, le père se montre un bon prophète pour sa famille. C’est encore l’occasion d’exercer la discipline, non pas tellement par la correction mais par la réprimande ou l’encouragement en appliquant la parole méditée aux situations que traversent la famille et ses membres : par l’approbation et la réprobation des comportements, le père agit comme roi sur sa famille.

Cette pratique peut sembler impressionnante dans un premier temps. Je suggère de commencer très simplement, d’autant plus que les enfants sont petits. Un temps de cinq à dix minutes voire moins, matin et soir, convient amplement : lecture ou narration selon l’âge d’une histoire biblique ou d’un bref enseignement biblique. Une prière par le père et un chant tous ensemble. Et c’est tout. Plus l’objectif sera humble, plus il sera facile de débuter et de persévérer. Commencez peut-être par un seul temps de culte par jour avant d’introduire le second. Avec le temps et avec l’âge croissant des enfants, d’autres pourront s’associer aux prières, les lectures bibliques pourront être suivies de commentaires plus approfondis et, les jours où l’emploi du temps le permet, notamment le dimanche, de conversations prolongées suscitées par ces lectures. Si l’un des membres de la famille est absent à l’un de ces horaires, vivez ce temps avec ceux qui sont là. Si le père est absent, que la mère prenne la relève. S’il semble difficile de conserver l’attention des tous-petits enfants, peut-être est-ce parce que le temps est trop long ou l’histoire biblique racontée de manière trop monotone. Comme pour toute habitude, les premiers temps sont toujours les plus difficiles, persévérez et bientôt ce seront les enfants eux-mêmes qui réclameront le culte de famille.

L’idée de deux temps de prière, matin et soir, qui a été souvent donnée par les pasteurs réformés anglo-saxons, n’est pas totalement arbitraire. Il y aurait de bonnes raisons, relevant du bon sens à le faire, et Richard Baxter les détaille abondamment22. Mais il y a aussi diverses exhortations bibliques qui tendent à cela, notamment les références à des dévotions, prières et méditations de la Loi « jour et nuit » qui ne désignent pas en hébreu le milieu du jour et le milieu de la nuit mais plutôt le matin et le soir. 

Les prières d’un père comme héritage

Mais si le père est prêtre pour sa famille, il doit aussi, comme Job, porter un soin particulier à prier pour chacun des membres de la famille, en dehors des cultes domestiques. Le pasteur réformé John Flavel livre un témoignage émouvant des prières de son père, pasteur lui aussi, qu’il lui légua comme un précieux héritage :

Pour ce qui me concerne, je dois confesser devant le monde que je chéris grandement cette grâce et que, du fond de mon cœur, je bénis le Seigneur de m’avoir donné un tendre et religieux père, qui répandait fréquemment son âme devant Dieu pour moi. Il était de ceux qui ont Dieu pour compagnon dans le for intérieur et, étant plein de compassion pour ses enfants, il les portait souvent devant le Seigneur, priant et plaidant avec Dieu pour eux, pleurant et adressant des supplications pour eux. Cette somme de prière et de bénédictions qu’il laissa devant le Seigneur, je ne peux que l’estimer plus que tous les héritages terrestres. Oh, ce n’est pas une petite grâce que d’avoir des milliers de prières ferventes reposant devant le Seigneur pour moi dans le ciel.

John Flavel, The Fountain of Life, sermon XX23.

L’assistance de l’Esprit

Un des points communs entre ces offices dans l’Ancien Testament est qu’ils faisaient l’objet d’une onction spéciale pour les accomplir. Comprenons par cela combien il est nécessaire aux pères de demander au Père son Esprit pour ces tâches. Puisque Christ est le patriarche le plus excellent et que c’est par l’Esprit que nous sommes mystérieusement unis à lui, cherchons son assistance de manière toute spéciale pour ces missions si solennelles qu’il nous confie. Que l’on puisse parler de notre famille comme de « l’Église qui est dans ta maison ». 

La centralité de la Parole

L’exégète réformé James B. Jordan fait remarquer que les offices de roi, prêtre et prophète, dans cet ordre, témoignent d’une internalisation croissante de la Parole24. Le roi est juge : il est législateur et applique la loi, il doit la méditer chaque jour25 mais celle-ci demeure extérieure à lui. Le prêtre est interprète : il est scribe, il explique la loi au peuple26. Le rapport du prêtre à la Parole est plus étroit. Le prophète, quant à lui, fait corps avec la Parole prêchée. Certaines prophéties l’expriment avec force lorsqu’elles représentent le prophète ingérant un livre contenant la parole de Dieu27

Ainsi, chacun de ces offices a un rapport étroit avec la Parole. Si nous voulons être un bon roi pour notre famille, méditons la Parole chaque jour comme les rois devaient le faire. Soyons instruits du culte agréable à Dieu pour diriger comme des prêtres nos familles dans l’adoration. Que la Parole soit notre demeure pour que nous faisions corps avec elle afin d’être des prophètes pour notre famille, capables de lui adresser des exhortations venant de Dieu.

Vivre sous l’alliance de Dieu

Je peux difficilement traiter de tout cela sans relever qu’une des raisons évidentes qui poussent à considérer le père comme prêtre, prophète et roi pour sa famille, c’est-à-dire comme pasteur de celle-ci, c’est que cette famille est, pour ainsi dire, une Église et que lorsque Dieu appelle un homme à la foi et à le servir dans son alliance, il appelle avec lui tous ceux qui sont sous sa responsabilité. C’est, comme nous l’avons maintes fois exposé sur ce site, ce qui fonde la pratique du baptême des enfants d’une maisonnée croyante. Qui d’autres que ceux que Dieu s’est consacrés sont aptes à participer à son culte ? Aurait-on usé d’un vase quelconque dans le temple de Salomon ou pour le service du tabernacle au désert ? Nous sommes appelés à rendre un culte à Dieu en famille parce que nos familles sont placées dans son alliance. C’est aussi cette alliance qui nous permet d’accomplir cette tâche de père, non comme une œuvre incertaine qui pourrait s’avérer vaine mais comme reposant avec foi et confiance sur les promesses de celui qui nous assure être notre Dieu et celui de nos enfants.

Je prévois de traduire intégralement à l’avenir les exhortations au culte domestique de Matthew Henry, Willam Gurnall et Richard Baxter cités dans cet article et de republier des sermons de prédicateurs réformés français sur le même sujet. Restez donc alertes si ce sujet vous intéresse !


Illustration en couverture : Henry Mosler, Les pèlerins rendant grâce, 1897.

  1. Job 1,5[]
  2. Voir, par exemple, Genèse 48 et 49.[]
  3. In The Works of John Flavel, vol. 1, Banner of Truth, 2015, p. 248.[]
  4. Voir William Gurnall, The Christian in Complete Armor, sur 1 Chroniques 16,43.[]
  5. Josué 24,15.[]
  6. Juges 17,10.[]
  7. Lamentations 4,16.[]
  8. Genèse 20,7.[]
  9. Genèse 18,19.[]
  10. Deutéronome 6,2.[]
  11. Deutéronome 6,7 ; 11,19.[]
  12. Éphésiens 6,4.[]
  13. 1 Corinthiens 14,35.[]
  14. Éphésiens 5,25-26.[]
  15. 2 Chroniques 29,11.[]
  16. 1 Samuel 2,29.[]
  17. 1 Rois 1,6.[]
  18. 1 Pierre 3,5-6.[]
  19. Proverbes 31,28.[]
  20. Il ne s’agit évidemment pas de confondre le Christ et le Père.[]
  21. Hébreux 2,13.[]
  22. Richard Baxter, The Godly Home, Wheathon : Crossway, 2010, pp. 57-97.[]
  23. In The Works of John Flavel, vol. 1, Banner of Truth Trust, 2015, p. 244.[]
  24. C’est en écoutant la méditation quotidienne du théologien réformé Alastair Roberts sur les lectures bibliques du Livre de la Prière Commune que j’ai appris ceci.[]
  25. Deutéronome 17,18-19.[]
  26. Néhémie 8,7.[]
  27. Ézéchiel 3,3, Apocalypse 10,9.[]

Maxime Georgel

Maxime est interne en médecine générale à Lille. Fondateur du site Parlafoi.fr, il se passionne pour la théologie systématique, l'histoire du dogme et la philosophie réaliste. Il affirme être marié à la meilleure épouse du monde. Ils vivent ensemble sur Lille avec leurs trois enfants, sont membres de l'Église de la Trinité (trinitelille.fr) et sont moniteurs de la méthode Billings.

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