Au Cameroun, j’ai eu l’opportunité de visiter une Église luthérienne. Cette Église organise donc ses cultes avec une liturgie fixe, ce qui n’est pas sans me plaire. Mais cette Église connait aussi des pressions de la part de ses soutiens européens qui sont libéraux.
Ce contexte dévoile une qualité supplémentaire à l’usage d’une liturgie dans l’Église.
En effet, même si cette église se libéralise à l’avenir (et je ne lui souhaite pas), cela ne pourra pas empêcher totalement l’Evangile d’être présent. La liturgie comporte le Notre Père, le Credo des Apôtres, la lecture des Psaumes, une prière de confession de péchés pleine d’allusions bibliques et une déclaration de pardon (absolution) là encore remplie des vérités bibliques.
Même si l’enseignement se corrompt, il restera « au moins » cela à cette Église.
Mais si nous considérons une Église dont la liturgie consiste grosso modo à chanter quelques chants puis à écouter un responsable prêcher, elle dispose d’un rempart de moins face à la corruption doctrinale. Si les chants deviennent théologiquement mauvais et que l’enseignement n’est plus conforme à l’Écriture, il est probable que cette Église n’ait plus rien pour elle, que l’Evangile n’y soit même plus annoncé.
Lisez : La liturgie réformée
La nouvelle liturgie évangélique constitue-t-elle vraiment une amélioration ?
C’est quoi, une liturgie ?
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