Le titre est accrocheur et, comme la plupart des titres accrocheurs, il est trompeur. Peut-être vous attendiez-vous à découvrir une nouvelle méthode d’évangélisation qui marche. Non, je vais parler ici d’un aspect oublié de la mission de l’Église.
Je veux parler des enfants et de leur place. Aujourd’hui, nous dépensons une énergie considérable à évangéliser le monde qui nous entoure, parfois au mépris de ces gens qui naissent dans les familles chrétiennes et y grandissent et qui, je suggère, devrait être le centre de nos efforts de discipulat.
Certains donneraient beaucoup pour faire rentrer dans leur église des gens, pouvoir leur annoncer l’Evangile, les enseigner, etc. Mais nous avons des dizaines d’enfants et de jeunes qui sont dans l’église et qui reçoivent un suivi bien léger, qui entendent rarement l’Evangile de façon claire.
La famille, sans aucun doute, est LE moyen que Dieu a utilisé pour amener le plus grand nombre de personnes à lui. Regardons la proportion d’enfants de croyants dans nos églises. Regardons l’histoire biblique et ses généalogies.
Aujourd’hui, un bon nombre d’églises ont un certain nombre de jeunes qui n’ont aucun suivi personnel et qui assistent passivement aux cultes semaine après semaine. Si l’Église était plus active à leur égard, nous verrions surement des conversions et… des rebellions, des jeunes qui partent. Et c’est tant mieux. Ne laissons pas nos jeunes dans la passivité, faisons des disciples et cela fera le tri.
Le risque si nous ne faisons pas cela est double. Le premier risque est de décourager les jeunes qui, eux, aimeraient un suivi et s’engager sérieusement. Le deuxième risque est que ces jeunes parviennent ainsi à l’âge adulte et vivent toute leur vie chrétienne en consommateurs du dimanche.
L’Église doit aussi enseigner aux parents que l’éducation spirituelle est un devoir et qu’ils seront tenu responsables de cela (1 Sam 2:29, Tit 1:6).
Cet article est court et incomplet, mais je supplie les responsables d’églises de considérer l’opportunité formidable qu’est l’éducation des enfants et l’enseignement des jeunes.
Tu as tout à fait raison pour les jeunes. En même temps, je vois que pour les adultes, c’est pas très différent^^
Oui, mais justement, pour éviter cela à l’âge adulte il faut s’y prendre plus tôt !
Bonjour Maxime je suis entièrement d’accord avec vous. nous l’avons vécu dans notre famille, notre fille aînée s’est convertie à 7 ans et la seconde en début d’adolescence et elles travaillent pour le Seigneur toutes les deux à l’âge adulte. l’église était importante certes mais je pense que c’est surtout ce qu’elles ont vécu dans le cadre familial qui les a orientées vers le Seigneur.