Heureux de vous être utile 🙂 Que le Seigneur vous bénisse.
]]>Bonjour, cette citation est issue de la première apologie, chapitre 66 (le chapitre 67 est très intéressant également, et se lit rapidement). J’ai traité la façon dont il faut comprendre cette citation notamment ici : https://www.youtube.com/watch?v=U5Z1HiQmuvk
]]>Que pensez-vous de cette autre citation de Saint Justin : « Nous ne prenons pas cet aliment comme un pain ordinaire et comme une boisson ordinaire. De même que, par la puissance du Fils de Dieu, Jésus-Christ notre sauveur a pris chair et sang pour notre salut, ainsi la nourriture consacrée par la prière, formée des paroles du Christ, et qui doit nourrir notre chair et notre sang, est la chair et le sang du Fils de Dieu fait homme”.
]]>Pour une raison qui m’échappe, je n’ai pas reçu de notification de votre commentaire, et je ne le vois que tardivement, maintenant.
Vu l’heure tardive ici (minuit passé) et la longueur du commentaire, ainsi que la période dans laquelle je me trouve, je ne vais pas pouvoir vous répondre immédiatement.
Je vais prendre le temps de réfléchir à vos questions, d’abord dans leur globalité, car il me semble qu’elles font système, mais il est probable que je vous répondrai peut-être de manière un peu dispersée, en sélectionnant d’abord les questions auxquelles il m’est plus facile de répondre.
Une remarque pour préciser mon état d’esprit sur ce point de discussion : la question du millénium n’est pas importante pour moi, et il se trouve que j’ai été convaincu par la proposition de Jordan & Leithart de manière un peu fortuite, au fur et à mesure de mes écoutes et de mes lectures. Aujourd’hui, leur proposition me convient qu’aucune autre avant elle que j’ai adopté (et comme je l’ai sans doute expliqué dans l’enregistrement, je suis passé par BEAUCOUP de positions, y compris, j’imagine, certaines relativement proche de celle que vous devez tenir, et qui est certainement assez proche de celle de M. Blocher, dans une veine amillénariste avec interprétation de type idéaliste-symbolique de l’ensemble de l’Apocalypse). Pour ma part, je suis d’abord convaincu par le type d’interprétation prétériste déployé par Jordan et Leithart, qui mettent en parallèle en partie avec ce qu’on a dans le livre des Actes lla période 30-62) et en partie avec ce qui se passe juste après (la période 63-70), et c’est seulement par ricochet, parce que la lecture prétériste des chap. 6-19 qu’ils en font me convainc tellement que j’adopte aussi leur lecture d’Apocalypse 20, dans la mesure où Apoc 19.11-21.8 forme une unité littéraire liée par la reprise à de multiples reprises et de manière très rapprochés de l’expression « je vis ». Il ne me paraît pas naturel de dire que 19.11-21 décrit une période comme la parousie, et qu’ensuite Apoc 20.1-10 décrivent ensuite une période antécédente : rien, littérairement, ne semble indiquer un « flash-back ».
Malgré les difficultés possibles que vous indiquez dans la position que j’ai exposée (et je ne suis pas sûr de pouvoir répondre convenablement à toutes vos objections), il me semble que l’idée d’un « reboot » chronologique au début du chap. 20 pour ramener au moment de la crucifixion ou de l’ascension n’est justifié par aucun marqueur littéraire. Un contraste, ici, peut être dressé, par ex., avec la transition entre le chap. 11 et le chap. 12, où il apparaît assez clairement que le chap. 11 décrit en résumé l’ensemble de la vision qui va être détaillé en 12-16, et que les sept trompettes se terminent alors, avec un certain nombre d’éléments (assez récurrents dans le livre) qui apparaissent à la fin du chap., et qui font une césure littéraire assez nette entre le chap. 11 et le chap. 12. Rien de tout ça entre le chap. 19 et le chap. 20.
Enfin, et je m’arrêterai ici pour ce soir, l’argument de M. Blocher me paraît minimiser le contraste à mon avis manifeste entre la formulation d’Apoc 12 et d’Apoc 20 : les deux chap. disent formellement une chose et son contraire, et il me paraît peut convaincant de dire que sous un angle le diable a le pouvoir de séduire les nations, et sous un autre il n’a plus le pouvoir de les séduire, et que ces deux expressions contraires désignent en fait ensemble une réalité complexe. Il est possible que ma compréhension des choses ne soient pas justes, mais je ne crois pas qu’une compréhension qui minimise la différence manifeste de formulation puisse être meilleure.
Je reviendrai plus tard à cette conversation fraternelle,
Bien à vous, en Christ,
Pierre-Sovann
Merci pour votre vigilance, c’est corrigé !
]]>Soyez bénis
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