Et quand le Fils a dit que le calice ne pouvait pas passer sans qu’il le bût, la raison n’en était pas qu’il ne pouvait pas éviter la mort, si telle était sa volonté, mais que, comme nous l’avons dit, le monde ne pouvait pas être sauvé autrement ; or, lui-même, dans sa volonté inébranlable, il préférait subir la mort plutôt que de laisser le monde sans salut.
Anselme, Cur Deus Homo, chapitre X.
0 commentaires