Merci à Vincent Lemieux pour la traduction.
Seigneur, je serais la personne la plus malheureuse du monde si mes espoirs ne se portaient que sur cette vie. Pourquoi ? Parce que je ne possède aucun espoir sans la justice du Christ. Ma vie ne pourrait jamais être confortable, et il n’y aurait aucun espoir de vie éternelle.
Si Tu me refusais cet espoir, je serais le plus misérable de tous. Je peux être heureux sans les plaisirs du monde, mais toutes les choses du monde ne peuvent me rendre heureux sans cela.
Alors, quelle que soit la façon dont Tu me traites dans ce monde, quoi que Tu me refuses, Seigneur, ne me refuse pas cela. Je peux être heureux sans richesse et sans abondance, comme l’étaient Job et Lazare. Je peux être heureux même si l’on m’insulte et me fait des reproches, comme l’ont connu le Christ et ses disciples. Je peux être heureux et à l’aise en prison, comme l’étaient Paul et Silas.
Mais je ne peux pas être heureux sans la justice du Christ.
Toutes les richesses, les lieux ou les honneurs de la terre me laisseront malheureux si je suis sans cela. Même si j’étais riche et n’avais besoin de rien, sans cela je serais toujours misérable et malheureux, pauvre, aveugle et nu.
Si j’avais tout ce qu’une personne peut désirer sur terre, à quoi cela me servirait-il sans la justice du Christ ?
Que me feraient les richesses, si elles venaient avec la colère de Dieu ? Quel réconfort m’apporterait l’honneur, si je restais un fils de perdition ou un enfant de la colère ?
Quelle douceur me procurerait le plaisir, si j’étais sur le chemin des tourments éternels ?
Quels misérables réconforts et plaisirs y a-t-il, sans la justice du Christ ?
Seigneur, quelle que soit la manière dont Tu me traites dans les choses extérieures, quoi que Tu me prennes, quoi que Tu me refuses — ne me refuse pas le Christ ! Ne me refuse pas une part dans Sa justice !
Amen.
David Clarkson (1622-1686)
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