Leçons du décès de la Reine sur la souveraineté — Alastair Roberts
26 septembre 2022

Ce qui suit est la traduction des réflexions du théologien Alastair Roberts, sujet de la couronne d’Angleterre, sur le récent décès de la reine d’Angleterre. Peu de nos lecteurs sont probablement sujets d’un monarque. Et c’est peut-être pour cela que nous avons un besoin plus grand encore de songer à ce que symbolise la monarchie, puisque c’est l’analogie par excellence dont l’Écriture use pour parler de la souveraineté de Dieu et de celle que les hommes, par délégation, exercent. C’est en ce sens que nous vous proposons cette lecture.


Le jeudi 8 septembre 2022, Sa Majesté la reine Élisabeth II est décédée. Elle était notre monarque ayant régné le plus longtemps ; l’ampleur de sa présence dans la vie du Royaume-Uni défie la plupart des superlatifs. Le premier de ses quinze premiers ministres britanniques était Winston Churchill ; elle a nommé son dernier, Liz Truss — qui est née plus d’un siècle après Churchill — quelques jours seulement avant sa mort. Dans tous les royaumes qu’elle a gouvernés, il y a eu plus de 170 premiers ministres pendant la durée de son règne. Elle était la dernière personne de la vie publique britannique à avoir servi pendant la Seconde Guerre mondiale, un lien vivant avec une génération et un monde aujourd’hui presque entièrement révolus. En 2017, elle a célébré son soixante-dixième anniversaire de mariage avec Son Altesse Royale le duc d’Édimbourg et, plus tôt cette année, les maisons étaient parées de banderoles et les rues étaient le théâtre de fêtes à l’occasion du jubilé de platine.

Au lendemain de sa mort, nous nous efforçons de trouver des moyens d’exprimer la nature et la gravité de notre perte. Beaucoup ont instinctivement choisi le langage de la familiarité : elle est la grand-mère bien-aimée de ses royaumes, sa présence est omniprésente tout au long de notre vie, nous unissant à notre enfance dans un sentiment d’amour et de reconnaissance. Ce langage exprime sans doute un peu de l’amour qu’elle suscitait chez ses sujets et dans le monde entier, mais il semble encore bien loin de rendre compte du poids de sa mort.

Ceux qui ont réfléchi à l’importance de la Reine en tant que symbole vivant ont été plus proches de la réalité. Comme l’a fait remarquer Boris Johnson dans son hommage aux Communes, l’image de la Reine figure sur tous les timbres et toutes les pièces de monnaie et toute justice a été rendue en son nom. Le fait que la Reine ait symbolisé cette souveraineté comme la personne spécifique et exemplaire qu’elle était — une sœur aînée en Christ, digne, aimable, loyale et consciencieuse de la génération de la guerre — a coloré tout notre sens de ce qu’était, devrait être et pourrait être la souveraineté. Elle a uni le passé de la nation à son présent au cours d’une période d’immenses changements, apportant les vertus et les valeurs d’une époque révolue à une vie publique qui, autrement, n’aurait peut-être pas été sensible à leur perte. Décrite par un haut fonctionnaire du Vatican comme « le dernier monarque chrétien » et membre fidèle de ce que l’on a appelé « la dernière génération anglicane active », certains des derniers vestiges de la chrétienté en Europe semblent disparaître avec elle.

Oliver O’Donovan a suggéré un jour que la pensée politique chrétienne peut avoir « une force apologétique lorsqu’elle s’adresse à un monde où l’intelligibilité des institutions et des traditions politiques est sérieusement menacée1». Le besoin de cette vocation apologétique de la pensée politique chrétienne est vif à notre époque, où nous sommes à la fois profondément oublieux de la nature d’une monarchie chrétienne et ignorants, voire déconcertés, par les sentiments naturels profonds que pourrait susciter en nous le décès de la Reine. Comme l’écrit O’Donovan, « la civilisation occidentale se trouve être l’héritière d’institutions et de traditions politiques qu’elle apprécie sans savoir clairement pourquoi, ni dans quelle mesure, elle les apprécie2». En donnant un compte rendu chrétien réfléchi de ces institutions et traditions, nous pouvons rendre compte de nos politiques à elles-mêmes et mettre en lumière des vérités profondes sur l’humanité et la société qui ont largement échappé à notre mémoire explicite ou consciente.

La monarchie est une institution à l’histoire biblique compliquée, qui fait l’objet à la fois d’avertissements solennels et des plus grandes promesses. Dans 1 Samuel 8, après que les anciens d’Israël eurent demandé à Samuel d’établir un roi sur eux pour les juger comme toutes les nations, le Seigneur demanda à Samuel de mettre en garde le peuple contre le caractère d’un tel dirigeant. Alors qu’ils souhaitaient et attendaient d’un tel roi qu’il les représentât et agît en leur nom, ils allaient se retrouver opprimés et assujettis par le roi qu’ils avaient établi. Cependant, dans 2 Samuel 7, la monarchie davidique est bénéficiaire et objet des promesses d’alliance les plus remarquables : le Seigneur sera comme un père pour la progéniture de David et la progéniture de David sera comme le fils du Seigneur. Le roi, pour le meilleur ou — comme c’était malheureusement plus souvent le cas — pour le pire, résumait le peuple en lui-même et le peuple était béni ou jugé à cause de lui.

Alors qu’Israël demandait un roi comme les autres nations, la monarchie que le Seigneur a gracieusement établie en son sein était une démythologisation de la royauté, remettant en question les idéologies de la royauté qui prévalaient dans le Proche-Orient ancien. Dans The Beginning of Politics: Power in the Biblical Book of Samuel, Moshe Halbertal et Stephen Holmes écrivent :

Bien qu’il y eût certainement un éventail d’idéologies monarchiques dans le Proche-Orient ancien, la royauté n’était généralement pas perçue comme une institution historique choisie consciemment à un certain moment critique, en dehors des impératifs de la vie communautaire et en pleine reconnaissance des lourdes charges d’impôts et de conscription qui seraient inévitablement imposées par un souverain humain comme prix de l’organisation de la défense collective. Ailleurs, pour l’essentiel, la monarchie était comprise comme faisant partie du mobilier permanent du cosmos lui-même… Dans les récits canonisés des scribes des rois du Proche-Orient ancien et dans leurs actes, la déification de la royauté et la vénération générale de l’autorité politique signifiaient qu’un regard sans complaisance sur les fautes morales, les vertus ambiguës et les défauts personnels des monarques et des empereurs était extrêmement rare3.

L’Écriture a sapé cette vision de la royauté, en nous présentant des portraits profondément humains, même du plus célèbre des rois. Elle s’est opposée à la divinisation d’hommes tels que les pharaons en révélant que les rois n’étaient pas des dieux et, dans le livre des Juges, elle a souligné le fait que la véritable souveraineté appartenait à Dieu seul. Halbertal et Holmes observent que les conditions d’une véritable pensée politique sont apparues lorsqu’une troisième alternative aux positions « le roi est un Dieu » et « Dieu est le roi » a émergé, à savoir « le roi n’est pas un Dieu ».

Une telle vision de la royauté est déjà exprimée dans le Deutéronome 17,14-20 :

Lorsque tu seras entré dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne, lorsque tu le posséderas, que tu y auras établi ta demeure, et que tu diras : Je veux mettre un roi sur moi, comme toutes les nations qui m’entourent, — tu mettras sur toi un roi que choisira l’Éternel, ton Dieu, tu prendras un roi du milieu de tes frères, tu ne pourras pas te donner un étranger, qui ne soit pas ton frère. Mais qu’il n’ait pas un grand nombre de chevaux ; et qu’il ne ramène pas le peuple en Égypte pour avoir beaucoup de chevaux ; car l’Éternel vous a dit : Vous ne retournerez plus par ce chemin-là. Qu’il n’ait pas un grand nombre de femmes, afin que son coeur ne se détourne point ; et qu’il ne fasse pas de grands amas d’argent et d’or. Quand il s’assiéra sur le trône de son royaume, il écrira pour lui, dans un livre, une copie de cette loi, qu’il prendra auprès des sacrificateurs, les Lévites. Il devra l’avoir avec lui et y lire tous les jours de sa vie, afin qu’il apprenne à craindre l’Éternel, son Dieu, à observer et à mettre en pratique toutes les paroles de cette loi et toutes ces ordonnances ; afin que son coeur ne s’élève point au-dessus de ses frères, et qu’il ne se détourne de ces commandements ni à droite ni à gauche ; afin qu’il prolonge ses jours dans son royaume, lui et ses enfants, au milieu d’Israël.

Le type de monarchie que préconise le Deutéronome est caractérisé par une soumission marquée à la souveraineté du Seigneur et à sa Loi. La souveraineté du roi est celle dans laquelle le peuple doit connaître sa propre souveraineté : il doit être l’un des siens. Sa souveraineté ne doit pas s’exalter, et il ne peut s’élever par orgueil au-dessus de ses frères.

Si les Écritures exposent l’humanité de la royauté et la dépouillent de ses prétentions à la divinité, la vision de la royauté qui s’en dégage est plus profonde et plus enchanteresse que celle que pourraient représenter les petits dieux-rois des nations. Dans le Psaume 8, le roi David, réfléchissant à son exaltation à la tête du peuple du Seigneur, s’émerveille :

Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes mains, La lune et les étoiles que tu as créées : Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui ? Et le fils de l’homme, pour que tu prennes garde à lui ? Tu l’as fait de peu inférieur à Dieu, Et tu l’as couronné de gloire et de magnificence. Tu lui as donné la domination sur les œuvres de tes mains, Tu as tout mis sous ses pieds, Les brebis comme les bœufs, Et les animaux des champs, Les oiseaux du ciel et les poissons de la mer, Tout ce qui parcourt les sentiers des mers.

Psaume 8,3-8.

Ailleurs, dans le Psaume 23, David, le grand berger d’Israël, parle du Seigneur comme de son berger. Nous chantons généralement ces Psaumes en oubliant le fait que leur auteur était le roi d’Israël, comme si l’orateur était simplement un homme ordinaire auquel nous pouvons tous nous identifier. Pourtant, même dans cet oubli, nous agissons en fonction d’une vérité profonde sur la vision biblique de la monarchie. David a été choisi comme un homme ordinaire, comme en témoigne le psaume 78,70-71 : « Il choisit David, son serviteur, Et il le tira des bergeries ; Il le prit derrière les brebis qui allaitent, Pour lui faire paître Jacob, son peuple, Et Israël, son héritage. »

Les apothéoses des hommes dans les philosophies qui voyaient la royauté comme divine n’offrent pas ce que ces textes offrent. Dans les philosophies de la royauté divine, certains hommes sont exaltés au-dessus de tous leurs semblables, au point d’en être totalement séparés dans leur nature. Pourtant, dans l’Écriture, dans l’exaltation de leur humble frère à la royauté, Israël est censé reconnaître sa propre exaltation et sa participation au règne d’un roi qui, en tant que frère, peut vraiment les représenter. Cette représentation est particulièrement évidente lorsque le roi s’incline devant le Seigneur.

Il est facile de considérer la monarchie comme une mystification irrationnelle du véritable caractère de la politique, mais la mort de notre monarque et sœur en Christ, la reine Élisabeth II, me fait réfléchir une fois de plus à la force clarifiante et démystifiante de cette institution. Bien que le monarque britannique ne soit pas l’héritier de l’alliance davidique, dans une telle monarchie, nous sommes néanmoins toujours rappelés au fait de la souveraineté humaine que le roi davidique a manifestée. En réfléchissant au couronnement de la Reine, C.S. Lewis écrivait :

Vous savez, ici, les gens n’ont pas eu ce sentiment de conte de fées à propos du couronnement. Ce qui a impressionné la plupart de ceux qui l’ont vu, c’est le fait que la reine elle-même semblait tout à fait bouleversée par le côté sacramentel de l’événement. D’où, chez les spectateurs, un sentiment de (on ne sait guère comment le décrire) – crainte – pitié – pathos – mystère.
La pression de cette énorme et lourde couronne sur cette petite et jeune tête devient une sorte de symbole de la situation de l’humanité elle-même : l’humanité appelée par Dieu à être son vice-régent et son grand prêtre sur terre, mais qui se sent si inadéquate. Comme s’il disait : « Dans mon amour inexorable, je déposerai sur la poussière que tu es des gloires, des dangers et des responsabilités qui dépassent ton entendement ».
Comprenez-vous ce que je veux dire ? On est passé à côté de l’essentiel si l’on n’a pas le sentiment que nous avons tous été couronnés et que le couronnement est en quelque sorte, s’il est splendide, une splendeur tragique4.

Un humble monarque, qui éprouve une telle admiration pour le don divin de la souveraineté, peut accorder à son peuple quelque chose de bien plus grand que des évocations de contes magiques d’enfance, de fantasmes et de souvenirs de mondes imaginaires. En un tel monarque et avec un tel monarque, nous pouvons contempler le miracle de la condition humaine elle-même et la domination stupéfiante qui a été accordée aux enfants des hommes. L’appréciation du pouvoir représentatif d’un humble monarque permet d’expliquer en partie la dignité et l’élévation que peut revêtir une rencontre avec un tel souverain : comme nous sommes vus par un tel souverain, nous pouvons également nous considérer comme bénéficiaires et même participants de sa souveraineté.

La monarchie humanise la souveraineté. Nous pouvons facilement penser que la souveraineté est une question d’idéologies abstraites, de structures impersonnelles et de systèmes de pouvoir technocratiques — l’homme n’est pas derrière le rideau, il n’est que la machinerie du pouvoir dont nous devons lutter pour le contrôle. Pourtant, dans le symbole vivant du monarque, la source théologique de la souveraineté est révélée. C’est un être humain qui est le souverain : un homme, une femme, créés à l’image de Dieu, contrairement aux structures, au pouvoir et aux systèmes. La mortalité de toutes les sociétés humaines est également révélée. Les nations sont mortelles dans l’âme, bien qu’elles fassent peut-être modestement des gestes vers l’immortalité puisqu’elles durent au-delà d’une vie. Elles passent en héritage d’une génération à l’autre. Elles prospèrent. Et elles se fanent, pour être, peut-être, ressuscitées au dernier jour. La monarchie nous invite à considérer la vérité de l’existence d’une nation moins dans les documents constitutionnels, les idéologies fondatrices et les formes institutionnelles que dans le cadre symbolique fourni par les naissances, les mariages, les décès et la vie d’une famille.

En lisant le Cantique des cantiques, les juifs et les chrétiens ont généralement élevé leur réflexion par l’allégorie, reconnaissant la relation de Dieu avec son peuple dans le chant de Salomon et de son épouse. Pourtant, les principes bibliques de la souveraineté invitent également à des mouvements interprétatifs descendants : en lisant le Cantique, chaque homme et chaque femme devraient se savoir roi et reine dans des royaumes réels mais modestes, se réjouissant des mystères élevés de l’un et l’autre et du don divin de la souveraineté.

La digne réalité de la souveraineté peut facilement être oubliée lorsque nous sommes étroitement préoccupés par l’exercice du pouvoir. Ce dernier a sa place et son importance, mais il peut si facilement s’impatienter, voire mépriser et ignorer le premier en raison de son souci de cérémonie élaborée, de majesté sobre, d’étiquette, de formalité, de convenance et d’honneur, et de sa réticence commune dans l’exercice réel et énergique du pouvoir exécutif. Une telle souveraineté semble être obsédée par les apparences, tout en échouant totalement à faire les choses nécessaires. Pourtant, le pouvoir symbolique d’un souverain, les rituels solennels, les cérémonies et les actions élevées par lesquels un monarque est établi et dont une monarchie s’entoure sont des rappels constants du mystère impressionnant et digne du don divin de la souveraineté aux hommes et de la gravité avec laquelle il doit être conduit. En agissant sobrement en tant que symbole vivant de cette souveraineté, en se comportant et en traitant les autres en accord avec le poids de sa fonction, Sa Majesté la Reine Élisabeth II a invité tous ses sujets à vivre à la lumière du mystère de la souveraineté que Dieu a donnée aux fils d’Adam et aux filles d’Ève.

Pour une femme en possession nominale d’aussi vastes pouvoirs, peu de choses laissent les étrangers à la monarchie britannique plus perplexes que le fait que la Reine ne les a jamais vraiment exercés pour arriver à ses fins. En effet, la reine était censée rester strictement neutre sur le plan politique, sans même voter. Bien que nous puissions spéculer sur ses convictions, préférences et désirs politiques, ils n’étaient pas ouvertement déclarés. L’importance de la reine n’est pas celle du chef d’un parti politique ou social, mais celle d’une représentante unificatrice et d’une figure de proue de la famille à laquelle tous ses sujets appartiennent, quelles que soient les tensions entre eux, nous rappelant constamment le devoir et l’amour par lesquels un peuple doit être soutenu.

Une telle neutralité politique pourrait sembler à beaucoup synonyme d’inconséquence politique, mais en l’absence d’un exercice plus manifeste du pouvoir, la monarchie peut manifester plus clairement la gravité symbolique de la souveraineté elle-même et la force d’attraction de ses spectacles. En outre, par sa dignité tranquille et son sang-froid, la Reine a démontré le pouvoir de la présence calme en tant que mode de leadership, même en dehors de toute action d’affirmation de soi. Associée au caractère exemplaire de ses vertus, la nature puissante d’un tel leadership a souvent été évoquée dans les hommages rendus par diverses personnes. Quelle que soit la situation dans laquelle nous nous trouvons, nous avons tous beaucoup à apprendre de la réflexion sur ces modes de pouvoir et de leadership. Souvent, le plus grand pouvoir que nous puissions exercer réside dans la maîtrise tranquille de nous-mêmes, dans un service vertueux, effacé et consciencieux, dans le respect et la dignité de nos fonctions et de nos vocations, et dans l’honneur des autres dans les leurs. Souverains dans tous les domaines où Dieu nous a placés, nous devons aussi rappeler humblement aux gens la source et le digne mystère de toute souveraineté dans notre comportement.

Alors que, suite à la mort de la Reine, nous ressentons la frustration de notre inarticulation devant les réalités mystérieuses auxquelles elle nous éveille, c’est en revenant aux Écritures et à la tradition chrétienne que nous serons le mieux équipés pour comprendre le poids humiliant de la souveraineté qui a été déposé sur les épaules des enfants d’Adam. La souveraineté de l’humanité déchue est mortelle et éphémère, un fait qu’il convient de contempler dans la mort d’un monarque qui a régné si longtemps. Pour quelqu’un dont le règne a impliqué de si grands changements, Sa Majesté la Reine est un point focal humain pour considérer tout ce qui passe, un appel renouvelé à l’amour et au devoir nécessaires pour soutenir une nation, et un rappel humble que seul le règne du Roi ressuscité qu’elle a servi durera à jamais.


Illustration en couverture : Charles Robert Leslie, La Reine Victoria recevant la couronne, 1838.

  1. Oliver O’Donovan, The Ways of Judgment, Grand Rapids, Eerdmans, 2005, xii.[]
  2. Op. cit., xiii.[]
  3. Moshe Halbertal and Stephen Holmes, The Beginning of Politics: Power in the Biblical Book of Samuel, Princeton, Princeton University Press, 2017, page 5.[]
  4. C.S. Lewis, The Collected Letters of C.S. Lewis, Volume 3 : Narnia, Cambridge, and Joy, 1950–1963, HarperOne, 2007, page 343[]

Maxime Georgel

Maxime est interne en médecine générale à Lille. Fondateur du site Parlafoi.fr, il se passionne pour la théologie systématique, l'histoire du dogme et la philosophie réaliste. Il affirme être marié à la meilleure épouse du monde. Ils vivent ensemble sur Lille avec leurs trois enfants, sont membres de l'Église de la Trinité (trinitelille.fr) et sont moniteurs de la méthode Billings.

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