La cessation des "dons extraordinaires" (5) : les langues
6 juillet 2018

Nous sommes désormais en position de tirer une conclusion en ce qui concerne la cessation des langues. Dans le Nouveau Testament, les langues sont toujours intimement associées à la prophétie, dont elles assument, lorsqu’il y a interprétation, la même fonction en tant que révélation divine pour édifier les autres. En fait, les langues sont une sorte de prophétie. Comme elle, elles contribuent au fondement de l’Église. Ainsi, les langues sont retirées de la vie de l’Eglise, avec la prophétie, et tous les autres dons liés à la présence des apôtres dans l’Eglise.

Cette conclusion est la suite logique de ce qui a été exposé précédemment. Elle n’est pas contredite par ce que l’on sait de l’histoire de l’Eglise des premiers siècles (Les données disponibles antérieures au IVème siècle, comme Marc 16:17 (un texte deutérocanonique) et Contre les Hérésies d’Irénée (V. vi. 1), sont trop isolées et obscures pour être décisives. De plus, il est impossible sur le plan exégétique de diviser les fonctions des langues, comme celles des prophéties, en deux catégories – celles qui cessent et celles qui continuent au-delà de l’époque apostolique. La question du Canon et de sa clôture est inévitablement soulevée pour les langues et leur continuation). 1 Corinthiens 14:20-25, que nous largement ignoré jusqu’à présent, peut être évoqué pour appuyer la conclusion que les langues ont cessé.

Ce texte contient nombre de difficultés qui, cela n’a rien d’étonnant, ont reçu des interprétation diverses tout au long de l’histoire de l’Eglise. Même aujourd’hui, il n’y a pas de consensus sur la pensée exacte de l’apôtre. Un problème important est celui de l’usage que fait Paul de l’Ancien Testament (Es 28:11,12b) au verset 21 (il y a divergence entre le texte des Massorètes et la LXX, qui est le plus souvent citée par les auteurs du Nouveau Testament. Ceci vient peut-être du fait que Paul cite un autre texte que nous ne connaissons pas, ou parce qu’il y donne sa propre interprétation du passage).

Quelle compréhension Paul avait-il de ces versets ? Selon le contexte, Esaïe 28:11 est, semble-t-il, une prophétie énonçant les paroles étranges et mystérieuses qui seront entendues en Juda à cause du refus obstiné du peuple d’écouter le massage clair de Dieu – message de repos pour les fatigués – résumé et rappelé au verset 12a. Habituellement, on voit l’accomplissement immédiat de cette prophétie dans la langue des envahisseurs étrangers (Assyriens et Babyloniens) qui ont été les instruments du jugement de Dieu contre Juda à cause de son apostasie (Es 33:19, Jé 5:51), exécutant la malédiction de l’alliance prononcée en Deutéronome 28:49. Mais Paul semble suggérer que le message de repos du verset 12a (omis dans sa citation) est le contenu même du discours des étrangers qui, faute d’avoir été écouté, entraînera le jugement et la destruction prophétisés au verset 13b.

Une autre question concerne l’identité de l’auditeur qui ne comprend pas, évoqué aux versets 23, 24. Quel sens faut-il donner au mot grec (idiotès) ? Ce mot suggère-t-il une description plus élaborée des « non-croyants » ou concerne-t-il un groupe distinct à la fois de ceux-ci et des membres de la congrégation ? Face à ces difficultés, il est particulièrement important de bien préciser les points qui sont clairs et veiller à ne pas les obscurcir en insistant sur ce qui ne l’est pas.

Pour commencer, il faut replacer le passage dans le contexte plus large du chapitre. Paul poursuit son propos sur la place des langues dans la louange publique, surtout par rapport à la prophétie. Jusque-là, il a démontré, de plusieurs manières, que les langues non-interprétées n’ont pas de place dans la louange publique, parce que les autres dans l’assemblée ne comprennent pas et qu’ainsi le corps n’est pas édifié. Maintenant, avant de fixer la place à accorder à la prophétie et aux langues dans le culte public (vv. 26ss), il considère les non-croyants qui ne sont pas membres de la congrégation. Il fait appel à l’Ancien Testament et met en contraste le cas (hypothétique) où toute l’assemblée parlerait en langues (non-interprétées) avec celui d’une assemblée où tous prophétiseraient. Ces versets fournissent l’indication la plus explicite de tout le chapitre au sujet de la raison d’être des langues.

Les langues, dit Paul, sont un signe pour les non-croyants (v.22a). S’agit-il, ici, de la correction d’une fausse notion des chrétiens corinthiens ? Quoi qu’il en soit, la signification qu’il attribue aux langues comme signe pour les non-croyants est manifestement négative. Les langues sont un signe contre eux :

  1. Ceci se voit dans l’utilisation qu’il fait d’Esaie 28:11s pour souligner le caractère de signes qu’ont les langues. C’est, en effet, dans le contexte d’un jugement de Dieu contre Juda à cause de son apostasie et de son incrédulité, qu’un discours inintelligible sera prononcé ;
  2. Ceci se voit également aux versets 23-25 où Paul dénie tout rôle positif aux langues, notamment pour l’évangélisation. La prophétie et non le parler attire les non-croyants à l’Evangile et les gagne au Christ. Le parler en langues les indisposent et les induit en erreur (« vous êtes fous ») ;
  3. Enfin, le ton solennel du propos introductif de Paul (v.20) – si souvent négligé – marque bien son intention de dire quelque chose de grave au sujet des langues, qui exige sagesse et maturité de la part de ses lecteurs.

Paul enseigne donc que les langues sont un signe du jugement de Dieu. Surtout lorsqu’elles sont inintelligibles (c’est-à-dire lorsqu’il n’y a pas d’interprétation), elles constituent une accusation contre les non-croyants. Elles manifestent le rejet par Dieu de ceux qui l’ont rejeté à cause de leur incrédulité qui se trouve ainsi confirmée. Elles indiquent que Dieu se détourne ceux qui ont méprisé le message clair et compréhensible de l’Evangile. C’est pourquoi Paul, tout en soulignant cet aspect du don (v.21s), avertit contre son utilisation en présence des non-croyants : le parler en langues sans interprétation ne peut que les endurcir dans leur refus de l’Evangile (v.23). Aussi le croyants sains d’esprit (v.20) ne doivent-ils pas provoquer cet endurcissement chez les personnes qui recherchent quelque chose dans leurs assemblées. C’est pourquoi l’exercice du parle en langues doit s’effectuer avec ordre, dans le culte public, et toujours être suivi d’une interprétation (v.27).

Le souci de Paul est de bien avertir ceux qui parlent en langues sur ce que cela implique, surtout lorsqu’ils le font en public (comme il se doit). Le caractère ou le rôle du parler en langues, en tant que signe, explique la spécificité (apparemment gênante) comme moyen de révélation : de même que la Parole de Dieu, les langues sont aussi un signe de jugement de Dieu sur l’incrédulité.

Il existe des considérations qui conduisent à la conclusion que Paul fait appel à Esaïe non seulement à titre d’analogie historique, mais bien comme étant une véritable prophétie concernant « ce peuple », c’est-à-dire les Juifs, le peuple de l’ancienne alliance de Dieu.

Les langues sont l’ultime accomplissement de cette prophétie dans la nouvelle alliance. Comme signe pour les non-croyants, elles concernent surtout, mais non exclusivement, l’Israël non repenti. Ce point de vue est souvent rejeté comme trop subtil. Pourtant il est loin d’être sans fondements et oblige à rester au moins ouvert à la possibilité que c’est là, en fait, la pensée de Paul.

A) Un instrument de jugement

Les langues comme les paraboles de Jésus comportent un élément de mystère. Les paraboles de Jésus sont presque l’équivalent des langues en tant que signes de jugement. Les quatre Evangiles exposent qu’un des buts de l’enseignement de Jésus en paraboles est de voiler le sens de ses paroles. Les paraboles sont donc utilisées par Jésus comme un instrument de jugement à l’adresse de ceux qui n’appartiennent pas au cercle de ses disciples afin de les attirer à la foi ou à les repousser et les confirmer dans l’incrédulité (Mt 13:10-15 et parallèles ; Jn 10:24 « dis-nous ouvertement » ; Jn 9:39 et Mc 4:11). Les Evangiles synoptiques accentuent cet aspect négatif. Matthieu rappelle le rôle des paraboles dans les termes et comme accomplissement de la prophétie d’Esaïe 6:9-10, en la citant in extenso « afin que tout en regardant bien, ils ne comprennent pas, de peur qu’ils ne se convertissent et qu’il ne leur soit pardonné ». Les paraboles du royaume de Dieu en révélant aux disciples les mystères du royaume déjà présent, et l’endurcissement qu’elles entraînent, sont eschatologiques ; elles montrent le rejet final et décisif de Dieu et de son alliance (Mc 4:11-12 ; Mt 13:11, 18, 24, 31-33 ; 12:28).

Cette fonction discriminatoire et judiciaire des paraboles est exacte pour celles de Jésus. Endurcir ou renforcer l’opposition n’est pas une caractéristique universelle des paraboles. Ce qui est dit des paraboles de Jésus ne s’applique pas ailleurs dans les Ecritures, ou en dehors d’elles. Les prédicateurs de l’Evangile ne cherchent pas, aujourd’hui, à imiter Jésus en s’exprimant en paraboles pour que certains « entendant bien, ne comprennent pas ». Cette fonction des paraboles de Jésus est une marque distinctive de son ministère terrestre. Elle est significative du contexte historico-rédemptif dans lequel « il est venu chez les siens, et les siens ne l’ont pas reçu » (Jn 1:11). Elle est liée à la période transitoire entre l’ancienne et la nouvelle et dernière alliance, période qui débouche sur la fondation de l’Eglise.

B) Israël incrédule

Normalement, les références à l’Ancien Testament dans le Nouveau Testament ne se limitent pas simplement aux mots cités, mais incluent leur contexte. Dans la citation d’Esaïe 28 que fait Paul, les versets 11 et 12 font partie du même ensemble que le verset 16. La prophétie d’un jugement sur Juda, par l’usage d’un langage étranger, est un élément de la prophétie : « Me voici ! J’ai mis pour fondement en Sion une pierre, une pierre éprouvée, une pierre angulaire de prix, solidement posée ».

Dans le Nouveau Testament, ce passage est central dans les textes relatifs au fondement de l’Eglise. Il est cité en 1 Pierre 2:6 (cf. v:4), et son sens transparaît dans l’image d’Ephésiens 2:20. Le Christ, comme fondement de l’Eglise, est l’accomplissement de cette prophétie. La même citation se trouve aussi en Romains 9:33 où elle s’applique au rejet de Christ et de l’Evangile par l’Israël incrédule. Le jugement sur Juda prévu par Esaïe – y compris l’utilisation par Dieu d’un langage étranger – trouve son accomplissement dans l’action de placer Christ, les apôtres et les prophètes comme fondement de l’Eglise. La période de cette activité divine, durant laquelle a été posé, une fois pour toute, le fondement, est aussi celle du jugement final contre l’incrédulité de Sion (que cette activité a suscitée). La même combinaison de facteurs, à savoir la pose de la pierre (fondement) par Dieu et l’achoppement des incrédules, se retrouve au Psaume 118:22-23, ainsi qu’en Esaïe 8:14-15. Dans le Nouveau Testament, ces passages sont considérés comme accomplis dans le ministère de Christ et dans le rejet des non-croyants, surtout des Juifs (Mt 21:42 ; Lc 2:34 ; Ac 4:11 ; Rm 9:32 ; 1 P 2:4-8).

Dans cette perspective plus large de la prophétie et de son accomplissement, on comprend que Paul estime, en 1 Corinthiens 14:22, que les langues sont le signe du jugement de Dieu à l’inauguration de la nouvelle alliance et à la fondation de l’Eglise. Les langues sont le signe qui accompagne cette fondation et qui suscite (surtout chez les Juifs) l’incrédulité et le jugement eschatologique qui s’ensuit. Les langues marquent l’accomplissement de la prophétie, confirmée par Siméon à la naissance de Christ, qui dit que « cet enfant est là pour la chute et le relèvement de beaucoup en Israël et comme un signe qui provoquera la contradiction » (Lc 2:34). Il y a un argument qui renforce cette conclusion si l’on admet – comme le font beaucoup – que les passages cités de l’Ancien Testament, dont Esaïe 28, font partie d’une collection de testimonia utilisées par l’Eglise primitive dans son affrontement avec le judaïsme.

C) Et les Corinthiens ?

On pourrait objecter que les deux points précédents sous-entendent une compréhension compliquée du passage, qui n’est pas perçu par les lecteurs corinthiens de Paul. Mais cette objection tombe si l’on considère l’arrière-plan de l’Eglise de Corinthe. Selon le livre des Actes, l’opposition juive à l’Evangile et à Paul, élément permanent et important lors de ses trois voyages missionnaires, était aussi présente à Corinthe qu’ailleurs (Ac 18:1-17). Apparemment l’incrédulité, juive mais pas uniquement, était, à cette époque, une réalité journalière que les lecteurs de Paul connaissaient bien.

Aussi, le point de vue que nous avançons n’implique-t-il pas que le don des langues était un signe pour les incrédules juifs seulement. 1 Corinthiens 14:22a s’applique à tous les non-croyants. Le fondement de la foi, à savoir le Christ crucifié, proclamé par les apôtres n’est pas une pierre d’achoppement uniquement pour les Juifs ; il est aussi folie pour les Grecs (1 Co 1:23). Cependant, il n’en demeure pas moins que c’est spécifiquement l’incrédulité juive et son rejet de Christ qui ont déterminé la destruction de l’ancienne alliance et la pose du fondement de la nouvelle.

D) Conclusion

Si nous avons correctement analysé les intentions de Paul dans ces versets – surtout sa référence à l’Ancien Testament -, il est désormais clair que les langues ont été un don temporaire, retiré depuis à l’Eglise comme les apôtres et les prophètes. De même que d’autres évènements de cette période charnière de l’histoire entre les deux alliances (qui commence à la venue du Christ et qui se termine à la destruction de Jérusalem), les langues marquent que le royaume de Dieu a été enlevé à l’Israël endurci et incrédule et donné à une nation qui en produit les fruits (Mt 21:43, cf. Ps 118:22, Dt 32:21). De plus, il ne faut pas oublier, quelle que soit la signification des langues en tant que signe, que enseigne clairement qu’être un signe est bien la fonction de ce don où qu’il soit exercé.

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Image Cessation

Maxime Georgel

Maxime est interne en médecine générale à Lille. Fondateur du site Parlafoi.fr, il se passionne pour la théologie systématique, l'histoire du dogme et la philosophie réaliste. Il affirme être marié à la meilleure épouse du monde. Ils vivent ensemble sur Lille avec leurs trois enfants, sont membres de l'Église de la Trinité (trinitelille.fr) et sont moniteurs de la méthode Billings.

8 Commentaires

  1. Sommer Mireille

    Ne comprends pas votre conclusion. Quant à moi, le parler en langue sert aussi à l’édification personnelle.

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  2. Sommer Mireille

    Et il n’a pas été retiré à l’Eglise où il est de plus en plus pratiqué, me semble-t-il

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  3. Xavier

    La controverse cessationniste / continuationniste n’a pas fini de faire couler de l’encre tout comme celle arminiens / calvinistes. Cependant, il faut saluer et avouer que les efforts des cessationnistes sont bien réels pour défendre leur position (….comme s’il fallait finalement se justifier de ne pas manifester quelque chose…). Je me questionne sur l’utilité de tout cela…en me posant plusieurs questions me viennent à l’esprit: est-ce une volonté de se démarquer..? De donner de la clarté à des textes, qui malgré tous les efforts d’exégèses, ne sont toujours pas clairs dans leur interprétation ou qui sont tirés dans un sens plutôt qu’un autre selon les différents présupposés de l’exégètes qui s’y colle…? Un complexe..((blague..)? Sincèrement et sans rentrer dans les différents aspects exégétiques, je pense que là où nous en sommes tous (évangéliques), il faudrait arrêter de pointer sur ce qui désunit et avancer sur ce qui réunit. C’est vrai qu’elle est l’importance sotériologique au fait de parler en langue ou de ne pas parler pas en langues…? Idem pour les autres dons extraordinaires. Celui qui ne manifeste pas est-il plus ou moins que celui qui manifeste et inversement..? Est-il sauvés et les autres perdus…? Si les Pentecôtistes sont pour certains prêts (Comme le suggère W. GRUDEM ) à concéder le terme « baptême de l’Esprit » à la régénération et acceptent d’utiliser plutôt le terme de « plénitude » quand ils parlent de l’expérience de pentecôte dont le signe initial est pour eux le parler en langue,……, il serait bien que l’effort soit partagé du coté des cessationnistes et qu’ils reconnaissent enfin qu’un dogmatisme sur cette question est pure perte de temps et que si jugement il y a dans le fait de parler en langue,…, ce n’est pas tant sur les juifs ou toutes autres personnes…mais uniquement sur des frères et des soeurs en la foi qui vivent au quotidien dans cette dimension charismatique.

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    • Maxime Georgel

      C’est votre jugement, je pense bien au contraire que les doctrines fondamentales de la foi chrétienne sont plus que « la sotériologie ».
      Par ailleurs, je soutiens que les textes sont explicites à ce sujet, comme l’a saisi l’Eglise pendant des siècles et que le mouvement charismatique disparaitra comme il est apparu.
      Pour ce qui est du débat sur l’élection, l’Église toute entière en Europe s’est prononcée au Synode de Dordrecht. Ah mais oui, j’oubliais que les évangéliques n’ont que faire des synodes ^^
      Intéressant votre commentaire, qui suppose que je suis évangélique finalement, alors que je ne le suis pas. Je laisse donc les évangéliques avec leurs diversités d’interprétation et retourne dans l’unité confessionnelle réformée 😉

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      • Xavier

        Mais qu’elles sont réellement les doctrines fondamentales…? Une liste exhaustive serait utile à tous… En parlant de sotériologie, je faisais juste allusion au fait que des divergences de vues n’entraînaient pas une remises en question du salut sur des questions qui ne me semblent pas fondamentales. Mais si les charismes sont dans les fondements doctrinaux alors c’est cool. La compréhension de d’église pendant des siècles serait-elle une raison suffisante à positionnement théologique…? Dans cas pour la réforme est-elle venue…? Pour le débat sur l’élection, le Synode de Dordrecht n’a pas été validé par tous et la controverse perdure encore. Il ne faut pas ignorer tout ce qui existe hors de l’église réformée….! 😉 Effectivement les synodes réformée valent-il plus que certains conciles catholiques…? Je provoque…! 😉 Pour moi tous ceux qui annoncent l’évangile sont Évangéliques. Après, il ne faut pas connaitre les réformer pour parler de l’unité confessionnelle réformée. Les positions ne sont pas unanimes….et la pensée protestante à sa source permet il me semble les divergences de vue sur nombres de points ce que mes frères réformés mettent souvent en avant comme lors de l’union des couple de même sexe. 😉

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        • Maxime Georgel

          Les doctrines fondamentales sont celles qui sont listées dans l’ensemble des confessions réformées.
          Le Synode a été validé par l’ensemble des églises européennes qui ont jeûné à cette occasion.
          Les confessions réformées du 16-17ème sont unanimes sur ce que l’on appelle le corps ou système de doctrine, tel que défini par Hodge par exemple :
          http://www.pcahistory.org/documents/subscription/hodge.html(les prétendus réformés qui bénisse ces unions n’ont de réformé que le nom)

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