Ce qui suit est une lettre adressée à MM. Henri Blocher et Pascal Denault, en vue d’un entretien que nous aurons prochainement et qui sera diffusé en ligne, sur l’eschatologie.
Cher Monsieur Blocher,
Cher Pascal,
J’ai enfin pu coucher par écrit les aspects les plus saillants de la position eschatologique qui est la mienne à ce jour et que je vais présenter lors de notre toute prochaine entrevue. Dans ce message, je souhaite faire parvenir à votre connaissance A. les principales caractéristiques de cette position particulière qui est devenue mienne, B. les principaux arguments que je retiens en ce sens.
]]>L’article qui suit est une dissertation rendue pour le cours de dogmatique de la Faculté Jean Calvin.
Y aura-t-il une histoire après l’Histoire ? De la possibilité de continuer le mandat créationnel dans l’état final.
Nous sommes 500 ans après le retour de notre Seigneur Jésus Christ, seul véritable et unique Empereur-Dieu de l’Humanité, toujours vivant. Libéré des guerres, de la pauvreté et du manque de ressources, la Terre a une démographie galopante de plusieurs dizaines de milliards d’être humains, répartis en deux classes : les premiers-nés, soit les chrétiens ayant vécu avant le retour de Jésus Christ et ressuscité par lui, et les nouveaux-nés, les enfants post-résurrection des premiers.
]]>Cette brève confession de foi sur l’identité du nouvel Israël a été rédigée dans le contexte de la recrudescence du conflit armé en Israël / Palestine. Paweł Bartosik (pasteur réformé évangélique à Gdańsk, Pologne) y rappelle pour l’essentiel les positions chrétiennes traditionnelles sur la question, face aux remises en cause diverses, tant catholiques ou juives qu’évangéliques. Traduction du polonais à partir du blog de l’auteur.
Ceux d’entre nous qui suivent le plan de lectures bibliques PLF ont Daniel 9 parmi leur liste de la semaine. Ce chapitre se conclut par la fameuse prophétie, difficile d’interprétation, des « soixante-dix semaines ». Je présente ici ma compréhension de ce passage, en m’appuyant principalement sur un article de James B. Jordan publié dans sa Biblical Chronology Newsletter en septembre 19951 qu’il a repris en en modifiant légèrement le texte dans son commentaire sur le livre de Daniel2.
23Au commencement de tes supplications la parole est sortie, et je suis venu pour te la déclarer, car tu es un bien-aimé.
]]>Un détail souvent surprenant pour les protestants qui se penchent sur les écrits de saint Augustin est que ce Père de l’Église croyait et pratiquait la « prière pour les morts » ; c’est ce dont témoigne son traité De cura pro mortuis gerenda (Des devoirs à rendre aux morts). L’objet de ma recherche est de montrer de quelle manière Augustin croyait et pratiquait « la prière pour les défunts », non pour la justifier, mais pour l’expliquer et prendre de la distance sur les interprétations modernes qui peuvent être préjudiciables.
En étudiant Augustin et les Pères en général, nous devons nous renseigner sur leurs croyances, leur pourquoi et leur comment, en s’intéressant à leurs propres contextes et motivations.
]]>Pour encourager nos lecteurs dans leur dévotion et culte privé et leur faire découvrir la piété réformée, nous publierons régulièrement des prières d’auteurs réformés. Nous poursuivons avec une prière de Bénédict Pictet sur le Jugement dernier tirée de son livre La morale chrétienne ou l’art de bien vivre (1709).
Ô Dieu ! fais-nous la grâce d’avoir toujours dans notre esprit ce jour où après avoir achevé le cours de cette vie, nous comparaîtrons devant toi, et cette journée dans laquelle ton Fils prononcera, à tous les hommes réunis ensemble, le jugement qui décidera de leur état pour toute l’éternité.
]]>En évoquant le thème de l’enfer, nous pouvons avoir beaucoup de préjugés qui nous viennent en tête, voire de réticences : pourquoi la Bible aborde si clairement un sujet si sombre ? Dans cet épisode des Cousins Théologiens, nous discutons de la réalité du jugement et des peines éternelles, en abordant plusieurs questions liées au sujet.
Les questions soulevées dans cet épisode :
On s’est dit avec Benjamin que les chrétiens ne parlaient pas assez souvent du ciel. Et pour y remédier… on en a parlé. Vous l’aurez compris, voici un épisode sur l’espérance chrétienne, les nouveaux cieux, la nouvelle terre, l’éternité !
Voici certaines des questions abordées :
Jésus déplace son attention de la destruction du temple en 70 ap. J.-C. à sa seconde venue à la fin de l’histoire. Dans cet article je présenterai plus d’une douzaine d’arguments en faveur de cette transition dans l’Evangile de Matthieu au chapitre 24.
Le Discours du Mont des Oliviers (Mt 24-25) est l’un des cinq discours majeurs de Jésus qui structurent l’Evangile de Matthieu. Il est suscité par la dénonciation dramatique que prononce Jésus sur Jérusalem et sur le temple (Mt 23,37-38), son départ cérémoniel final du temple (Mt 24,1a), la question confuse de ses disciples concernant le temple comme un beau lieu de culte (Mt 24,1b), et sa déclaration sur la destruction prochaine de celui ci (Mt 24,2).
]]>J’en arrive enfin à mon dernier article dans cette série en quatre parties. J’ai expliqué la signification de Daniel 7:13 dans l’enseignement eschatologique de Jésus tel qu’il est rapporté dans l’Evangile de Marc.
Mes trois premiers articles traitaient de la signification de Daniel 7:13 (c’est une vision d’intronisation du Fils de l’Homme), de l’influence de ce verset sur l’enseignement de Jésus en Marc (Marc 13:26 ; 16:24), de son contexte pour Marc 9:1 (indirect, mais certain) et de l’attente concernant le moment de sa démonstration historique spectaculaire (au premier siècle, alors le Sanhédrin et plusieurs disciples étaient encore vivants).
]]>