Comme je l’ai dit plusieurs fois sur ce blog, il est important de ne pas avoir une théologie sectaire, centrée sur notre tradition et qui ne prend pas en compte la totalité de ce que les chrétiens ont écrit. Ici, j’aimerai donner quelques conseils pratiques à celui qui est passionné de théologie pour développer sa conscience de la catholicité de l’Église. Cet article s’adresse donc à ceux qui comptent consacrer un bon moment de leur vie et de leurs journées à l’étude de la théologie.
Lire sur le sujet
De nombreux livres modernes sont publiés régulièrement sur la catholicité de l’Église, Biblical Authority After Babel de Kevin Vanhoozer par exemple ou Reformed Catholicity de Swain et Allen sont de bonnes introductions.
Étudier l’histoire de l’Église
C’est la meilleure manière de prendre du recul sur ce que l’on comprend de la Bible pour pouvoir le confronter à ce que l’Église a dit dans tous les siècles.
Étudier l’histoire de sa dénomination
Là encore, c’est un moyen d’évaluer ce que l’on nous enseigne pour ne pas tomber dans le sectarisme.
Puiser dans les richesses de l’Église de tous les âges
J’essaye de lire les pères, les médiévaux, les réformateurs, ceux qui les suivent et les modernes de façon équilibrée. Par exemple, en ce moment je lis Clément d’Alexandrie chez les pères, Pierre Lombard chez les médiévaux, Calvin chez les réformateurs, Turretin chez la scolastique réformée et N.T. Wright chez les modernes.
Adopter en Église une confession historique
C’est une bonne manière de permettre aux croyants de se rendre compte de l’historicité de leur foi, du fait qu’ils ont la même foi que ce que les croyants ont confessé par le passé.
Intégrer le Credo dans sa liturgie
C’est encore un bon moyen de faire réaliser aux chrétiens la catholicité de leur foi. J’explique ICI pourquoi.
Apprendre une langue étrangère
Eh oui, si vous voulez pouvoir avoir accès à un maximum de ressources, il est utile de connaître le français, l’anglais, l’allemand, le latin et les langues bibliques. Découvrez ICI comment j’ai appris l’anglais et ICI comment j’apprends le latin.
0 commentaires