Les hadiths sont des témoignages rapportant divers actions et paroles de Mohammed, ils sont souvent bien utiles pour comprendre le contexte et la signification originelle d’un passage du Coran, en fait c’est même un de leur rôle.
Un verset étonnant de la plus longue sourate du Coran, la sourate 2, dit :
Ô les croyants! Quand vous contractez une dette à échéance déterminée, mettez-la en écrit; et qu’un scribe l’écrive, entre vous, en toute justice; un scribe n’a pas à refuser d’écrire selon ce qu’Allah lui a enseigné; qu’il écrive donc, et que dicte le débiteur: qu’il craigne Allah son Seigneur, et se garde d’en rien diminuer. Si le débiteur est gaspilleur ou faible, ou incapable de dicter lui-même, que son représentant dicte alors en toute justice. Faites-en témoigner par deux témoins d’entre vos hommes; et à défaut de deux hommes, un homme et deux femmes d’entre ceux que vous agréez comme témoins, en sorte que si l’une d’elles s’égare, l’autre puisse lui rappeler. Et que les témoins ne refusent pas quand ils sont appelés. Ne vous lassez pas d’écrire la dette, ainsi que son terme, qu’elle soit petite ou grande: c’est plus équitable auprès d’Allah, et plus droit pour le témoignage, et plus susceptible d’écarter les doutes. Mais s’il s’agit d’une marchandise présente que vous négociez entre vous: dans ce cas, il n’y a pas de péché à ne pas l’écrire. Mais prenez des témoins lorsque vous faites une transaction entre vous; et qu’on ne fasse aucun tort à aucun scribe ni à aucun témoin. Si vous le faisiez, cela serait une perversité en vous. Et craignez Allah. Alors Allah vous enseigne et Allah est Omniscient.
(2:282)
Ce verset traite des dettes et d’un cas judiciaire. Le point qui nous intéresse et que nous avons mis en valeur ici est que le témoignage d’un homme est remplacé par celui de deux femmes. Cela est plutôt étonnant et l’on peut légitimement se questionner sur la raison derrière cela. C’est ici que les hadiths peuvent nous aider à comprendre ce qui était en vue, voici ce que rapportent Bukhari et Muslim, les deux plus grands compilateurs de hadiths, à ce sujet :
(Bukhari 2658) Le Prophète a dit : « Le témoignage d’une femme n’est-il pas égal à la moitié de celui d’un homme? » Les femmes répondirent : « Oui. » Il a dit : « C’est en raison de la déficience intellectuelle de la femme. »
(Muslim 241) Il a été rapporté par Abdullah bin ‘Umar que le Messager d’Allah a dit : « Ô femmes, donnez avec charité et priez beaucoup pour obtenir le pardon, car j’ai vu que vous êtes la majorité des gens du Feu ». Une femme sage parmi eux répondit : « Pourquoi, ô Messager d’Allah, sommes-nous la majorité des gens du Feu? » Il dit : »Vous maudissez beaucoup et vous êtes ingrats envers vos maris. Je n’ai jamais vu quelqu’un d’aussi déficient en intellect et en religion, et de plus accablant pour un homme de sagesse et de raison que vous. » Elle répondit : « Ô Messager d’Allah, que signifient le manque d’intelligence et de religion? » Il a dit : « Quant au manque d’intellect, le témoignage de deux femmes est équivalent à celui d’un seul homme – c’est une déficience intellectuelle. Et une femme ne pratique pas le Sâlat pendant plusieurs jours, et elle ne jeûne pas pendant ses menstruations au Ramadan – c’est un manque de religion. »
Ces textes sont très clairs : le témoignage d’une femme vaut deux fois moins que celui d’un homme en raison d’une déficience intellectuelle de la femme. Muslim nous apprend que la déficience est aussi en matière de religion car les particularités physiologiques de la femme ne lui permette pas de pratiquer la prière et le jeûne avec autant d’assiduité que les hommes. Et cela n’est pas une petite affaire, ces deux déficiences, selon Mohammed, sont les raisons, avec l’ingratitude, pour lesquelles la majorité des personnes en enfer sont des femmes !
Nous ne pouvons pas fermer les yeux sur ces textes si nous voulons évaluer objectivement comment l’islam primitif (de l’époque du « prophète ») considérait les femmes.
Notez que mon titre n’est pas « la valeur des femmes dans l’islam »; j’ai parlé ici de témoignage et d’islam primitif c’est-à-dire de l’islam de Mohammed. Qu’un musulman aujourd’hui ait vraiment cette vision des femmes me parait fort douteux, surtout en occident; cela dépend de l’autorité qu’il accorde au Coran, de la place qu’il donne aux hadiths dans sa compréhension du Coran et de sa connaissance du Coran et des hadiths.
Et, pour ceux qui auraient des doutes, le psychologue Jordan Peterson est formel : les études statistiques sur la répartition du QI montrent une absence de différence significative quant à l’intelligence entre les hommes et les femmes.
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