Grégoire le Grand, en parlant des dons extraordinaires et des miracles, nous livre une autre analogie qui permet de comprendre que la question des dons est dynamique, puisqu’ils peuvent avoir un rôle dans la croissance de l’Église à un moment donné :
« Ces signes étaient nécessaires au début de l’église, afin que la multitude puisse croître vers la foi, elle devait être nourrie par des miracles. Il en est de même de nous, quand nous plantons une vigne, nous y versons de l’eau, jusqu’à ce que nous voyons les arbres devenir fermes dans la terre et une fois qu’ils ont fixé leurs racines, nous cessons d’arroser »
(Grégoire le Grand, Sermon 29, Homiliarum in Evangelia)
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