La guerre toxique contre la masculinité — Nancy R. Pearcey (recension)
7 février 2024

Cette recension nous a été proposée et a été rédigée par Lucas Cobb, étudiant en théologie à la faculté Jean Calvin (Aix-en-Provence), candidat au ministère pastoral dans les Églises protestantes réformées évangéliques de France, que nous remercions. Vous pouvez consulter son blog personnel ici.


Ceux qui connaissent déjà Nancy Pearcey n’ont probablement pas besoin d’être convaincus de sa valeur. Dans ses nombreux ouvrages, elle témoigne d’une profondeur de raisonnement et d’une compréhension hors normes de notre culture occidentale. Elle a grandi dans une famille luthérienne où elle a vécu de nombreuses violences physiques et verbales de la part de son père. Elle a ainsi perdu très rapidement la foi et a décidé de se tourner plutôt vers l’agnosticisme et le féminisme. Ce n’est qu’en passant à l’Abri, cette communauté chrétienne fondée par Francis Schaeffer, qu’elle se convertit et se passionne pour l’apologétique. Après sa conversion, Nancy Pearcey a notamment collaboré avec Charles (dit Chuck) Colson pour écrire How Now Shall We Live? Pearcey a ensuite rédigé d’autres livres sur la vision du monde : Saving Leonardo, Total Truth, Love Thy Body (un livre sur les questions de sexualité et de vie humaine) et Finding Truth. Elle est actuellement professeur d’apologétique à la Houston Christian University. Dans son dernier livre, The Toxic War on Masculinity. How Christianity Reconciles the Sexes [La guerre toxique contre la masculinité. Comment le christianisme réconcilie les sexes], elle cherche à aborder un nouveau sujet1, tout en conservant son approche apologétique. Dans cet ouvrage, Pearcey montre que le christianisme fournit une bien meilleure compréhension de la masculinité que celle de la culture ambiante.

Synthèse

Ce livre n’étant pas traduit en Français, il m’a semblé plus utile de faire un résumé qu’une recension à proprement parler. De ce fait, même si j’adhère avec la grande majorité de cet ouvrage, certaines parties de ce résumé ne correspondent pas à mes convictions.

Le diagnostic

Tout part d’une question : comment se fait-il que nous distinguions si nettement entre l’homme idéal et le vrai homme (the real man) ? Là où l’homme idéal est perçu comme quelqu’un de doux, de sacrificiel, de courageux et protecteur, le vrai homme ou, comme on le disait, le « bonhomme », est perçu comme étant insensible, quelqu’un qui n’a pas de faiblesses, qui est compétitif, qui gagne à tout prix et qui est dur avec lui-même et avec les autres. L’homme moderne se situe en tension entre ces deux schémas puisqu’on lui demande d’être ces deux opposés à la fois. La compréhension du « vrai homme » conduit à considérer la masculinité comme étant toxique. De fait, la plupart des hommes voient leur masculinité à travers ce prisme. Cela les conduit à abandonner leur famille, à multiplier les conquêtes, à se considérer supérieurs aux femmes, à négliger leurs responsabilités, à peu s’ouvrir aux autres et à s’éloigner de l’Église, perçue comme une béquille pour les faibles. De fait, dans la majorité de nos Églises occidentales, il y a une large majorité de femmes. Ce sont souvent elles qui tirent l’Église et la vie spirituelle familiale vers le haut. Que faire face à ce diagnostic ? Pearcey propose de regarder en premier lieu ce qui se vit dans l’Église.

Le constat que Pearcey pose à travers les différents sondages de son livre est étonnant. Il est souvent dit, par exemple, que le taux de violence dans les Églises est le même que dans le monde. En fait, ces résultats sont biaisés puisqu’à l’intérieur de l’Église il se trouve deux groupes distincts : ceux qui se disent chrétiens mais qui sont peu présents dans l’Église et ceux qui sont des chrétiens actifs et réguliers à l’Église. Si l’on regarde attentivement ces résultats, les chrétiens « nominaux » sont ceux qui ont les taux de divorce, de violence et d’instabilité les plus élevés aux États-Unis2, au-dessus même des non-chrétiens. En parallèle, les chrétiens actifs dans la vie d’Église sont ceux qui ont les taux de divorce et de violence les moins élevés des États-Unis3. Loin de briser les familles, il semblerait donc que l’enseignement chrétien, lorsqu’il est bien vécu, consolide la vie conjugale et familiale4.

Pearcey continue en expliquant à quoi ressemble un mariage chrétien : une union où les partenaires sont égaux tout en étant différents. Elle illustre la soumission et l’autorité dans le mariage. En effet, l’autorité n’est pas un appel à tout contrôler mais à servir, à chercher ce qui est le mieux pour la famille et à aller de l’avant. Au lieu de considérer l’homme comme étant toxique, la Bible appelle l’homme à être un protecteur, quelqu’un qui pourvoit aux besoins spirituels et matériels pour le bien des autres. Parallèlement, la soumission n’est pas le fait de tout accepter, mais d’abord d’aider les dirigeants à mieux conduire, de se positionner comme une aide et de rechercher ce qui est le mieux pour eux. Lorsque la Bible exhorte la femme à se soumettre à son mari et l’homme à se sacrifier pour sa famille, il s’agit bien d’un équilibre délicat entre autorité, amour et égalité.

Les causes

Dans la deuxième partie de son livre, Pearcey essaie de retracer l’histoire de la masculinité. Pour elle, la révolution industrielle a marqué un tournant majeur dans notre compréhension de la masculinité. Avant cette période, la plupart des Américains travaillaient dans leur propre ferme ou magasin. La maison était souvent dans le même bâtiment que le lieu de travail. Travailler était donc avant tout une affaire familiale, où tout le monde avait sa place et collaborait ensemble. Les parents utilisaient ce temps pour apprendre à leurs enfants leur métier. Les enfants pouvaient ainsi passer du temps avec leurs parents et ces derniers en profitaient pour les éduquer. Avec la révolution industrielle, cependant, les hommes ont été appelés à abandonner leurs entreprises privées et à travailler dans de grandes compagnies loin de leurs familles. Les pères sont ainsi devenus absents de la vie de famille, sans avoir la possibilité d’éduquer leurs enfants. Les hommes se sont retrouvés divisés entre le monde compétitif des entreprises et le monde chrétien, qui était gardé à la maison et à l’Église. Beaucoup d’hommes ont fini par accepter la vision du « vrai homme » qui était prônée dans leurs compagnies et beaucoup ont perdu de leur ferveur pour Dieu. Les femmes, par contre, ont dans leur ensemble préservé les valeurs chrétiennes puisqu’elles étaient moins influencées par le monde. Il est intéressant de voir que la religion s’est beaucoup « féminisée » à cette époque. Les références au Christ Pantocrator (le Christ en gloire) ont été largement abandonnées au profit du Christ Bon Berger qui aime ses brebis. De même, le visage des anges s’est arrondi. Au lieu d’être le guerrier qui chasse les ennemis, on a commencé à parler des « anges gardiens ». Le rôle des émotions a pris une place démesurée dans la foi. Durant cette période, de nombreux prédicateurs ont également suggéré que les femmes étaient par nature moins enclines au péché et qu’elles devaient éduquer leurs maris dans la foi. Il semblait presque qu’il fallait que les hommes devinssent des femmes pour être sauvés.

Le cercle vicieux à commencé : l’Église s’est féminisée et critiquait les hommes pour leur immoralité. Par conséquent, les hommes ne venaient pas à l’Église et s’endurcissaient dans leur mauvais comportement, etc. Prenant à cœur leur mission de « réformer les hommes », les femmes ont voulu prendre leur place sur la place publique. De nombreuses associations ont donc été créées pour lutter contre l’alcoolisme, la violence et l’esclavage. Toutefois, à cause de l’absence des pères à la maison, la génération qui a grandi dans ce contexte a été la « première génération d’hommes élevée par des femmes5 ». Les garçons de cette époque ont perçu les valeurs qu’on leur enseignait à la maison comme étant des valeurs féminines et les ont rejetées. Pour eux, le « vrai homme » était celui qui se rebellait contre la société et contre toute sorte de civilisation, c’était un homme sauvage qui avait accepté les principes du darwinisme où seul le plus fort survivait. À cette époque, les enfants voulaient être des Tarzans, des Tom Sawyer ou des cow-boys, c’est-à-dire des personnes qui n’avaient pas de responsabilités et qui s’auto-géraient.

Les remèdes

Quel devrait être la réponse de l’Église face à ce défi majeur ? Une partie importante du travail de l’Église va être de revaloriser la place et l’utilité du père dans la famille. Les pères ont un rôle important dans la transmission de la foi et les hommes qui s’impliquent plus dans la gestion de la maison et l’éducation des enfants sont plus heureux, ont moins de conflits, divorcent moins et ont une meilleure vie sexuelle parce que le couple a davantage conscience de former une équipe. Les hommes témoignent qu’ils vivent mieux leur masculinité lorsqu’ils vivent mieux leur parentalité. La Bible est également pleines d’injonctions à prendre soin des veuves et des orphelins. Cela n’est pas pour rien ! Les familles sans père se retrouvent avec un trou béant à combler. L’Église est appelée à être présente et à proposer des figures paternelles pour ces personnes.

Toutefois, même si les parents travaillent ensemble, il n’est pas toujours facile de trouver du temps de qualité avec ses enfants. Pearcey propose quelques solutions à ce problème. Une première solution est de réduire son temps de travail pour avoir plus de temps avec sa famille, spécialement lorsque les enfants sont petits. Être présent avec ses enfants est une des missions fondamentales de tout être humain. Cela impliquera forcément un sacrifice (moins d’opportunités de travail, moins de vacances, moins de cadeaux, etc.) mais le jeu en vaut la chandelle. Une autre solution serait de faire davantage de télétravail pour pouvoir être à la maison avec sa famille, ou même d’essayer de créer sa propre entreprise familiale. Quelle que soit la solution proposée, les enfants ont besoin de voir leurs parents travailler ensemble et passer du bon temps avec eux. Pearcey conclue cette section en disant :

Lorsque les gens parlent de restaurer la famille « traditionnelle », ils ne sont généralement pas assez traditionnels. Souvent, ils pensent aux années 1950. Mais ils devraient remonter à l’ère préindustrielle (qui englobe la majeure partie de l’histoire de l’humanité) — une époque où les pères et les mères combinaient la procréation avec un travail économiquement productif.

Op. cit., p. 225 (traduction personnelle).

Au lieu de réfléchir en termes d’individus, qui reste une compréhension relativement moderne, Pearcey nous appelle à nous remettre à réfléchir en terme de communautés où chacun a sa place et son rôle pour la croissance de chaque famille.

Les écueils

Dans sa dernière partie, Pearcey veut souligner qu’une bonne compréhension de la masculinité peut sauver un mariage, une famille et une société. De la même manière, une mauvaise compréhension de la masculinité peut détruire un mariage, une famille et une société. Cela est particulièrement visible lorsque les chrétiens « nominaux » emploient des concepts comme la soumission de la femme, sans les comprendre, pour justifier leurs abus. Ce qui est frappant c’est que de nombreuses études ont montré que la santé d’un mariage dépendait essentiellement du mari6. Lorsque les maris n’acceptent pas l’influence de leurs épouses en ignorant leurs émotions ou convictions et en les considérant comme trop sensibles, les femmes se sentent dévaluées. Lorsqu’un homme n’est pas prêt à partager son pouvoir avec son épouse, il y a de grandes chances que le mariage se dissolve. Alors, à quoi ressemble ce partage de pouvoir ? Les femmes interrogées demandent, tout simplement, une plus grande intimité avec leurs époux, même s’ils sont parfois dans des situations complexes. Elles veulent être écoutées et aider leurs maris. Malheureusement, leurs époux ne sont pas vraiment ouverts à cette possibilité7. Trop influencés par la vision du « vrai homme », les hommes ne comprennent pas ce besoin d’intimité et lorsqu’on leur demande si leur mariage va bien, ils ont tendance à acquiescer sans savoir ce que vivent leurs femmes. C’est également pour cela que la majorité des divorces aux États-Unis sont initiés par des femmes (80 %). Les hommes sont appelés à prendre conscience de leurs responsabilités : c’est à eux de commencer à travailler pour améliorer leur mariage, parce que Dieu les a appelés à être la tête de la famille. Ils sont également appelés à mieux comprendre les différences entre les hommes et les femmes, pour pouvoir mieux vivre leur relation. De fait, les femmes sont plus craintives parce qu’elles sont généralement plus petites, physiquement plus faibles et donc plus vulnérables. Elles subissent également plus de souffrances physiques, ayant plus de nerfs et de récepteurs de douleur. Les hommes, quant à eux, ne reconnaissent pas assez que leur voix grave, leur taille et leurs muscles peuvent facilement intimider les femmes et les enfants. Lorsqu’un homme se met en colère, les femmes ressentent beaucoup plus que ce que les hommes pourraient imaginer. Au lieu d’utiliser ces qualités pour s’imposer, les hommes sont appelés à être des protecteurs, des gardiens et des personnes prêtes à se sacrifier pour le bien des autres. Cela peut sauver un mariage, une famille et une société.

Mais que faut-il faire en cas d’abus ? Les abus peuvent prendre différents types. Les violences verbales ne sont pas à négliger parce qu’elles impactent la santé et rendent la violence physique plus facile8. Les abuseurs ont souvent de la peine à reconnaître leurs torts, ils se mentent à eux-mêmes en justifiant leurs actions, en accusant les autres, et cela souvent à travers leur compréhension du « vrai homme ». De manière générale, à cause de cette compréhension de l’homme comme étant insensible et indépendant, les hommes ont beaucoup de peine à reconnaître leurs erreurs et leurs péchés. Pour eux, se dévoiler ressemble trop à de la faiblesse, alors que c’est faire preuve d’un grand courage que de s’ouvrir aux autres et de désirer grandir. Là où les hommes s’ouvrent les uns aux autres dans une véritable amitié, le risque d’abus diminue énormément parce que les hommes lutteront contre cette compréhension du « vrai homme » pour devenir de plus en plus « l’homme idéal ». Malheureusement, notre manière d’accompagner les victimes d’abus est souvent déplacée. Entre le fait d’accompagner les couples ensemble (ce qui conduit à plus de violences domestiques) et de demander surtout aux victimes de grandir dans la foi et de plus obéir, nous avons souvent été inutiles. Pour changer les mariages, il y a besoin de plus de redevabilité et d’action. Les paroles, ici, ne sont pas d’une grande utilité. Seul un amour ferme peut aider. Dans de telles situations, nous sommes appelés à tenir tête avec amour et donner des conséquences aux actions (par exemple, si tu ne vas pas aux rendez-vous des alcooliques anonymes, je pars de la maison pendant quelques temps). Dans certains cas, il ne restera plus qu’une solution : partir définitivement afin de protéger ses enfants et sa propre vie. Seul l’amour du Père céleste et de son peuple peut réellement combler le vide émotionnel que vivent de nombreux hommes.

Sans nier tous ces abus, la Bible nous appelle à ne pas dévaluer les hommes. Tout comme les femmes, ils ont un grand potentiel pour faire des choses extraordinaires, ainsi que des choses atroces. Tout deux ont été marqués par le péché. Toutefois, la masculinité, lorsqu’elle est vécue correctement, apporte tant de choses qui manquent à notre société. Nous devons aspirer à une profonde masculinité des hommes dans l’Église et dans le monde où nous mettons en avant des vertus comme le courage, la bravoure, l’héroïsme, l’esprit sacrificiel, la douceur et le désir de protéger les autres.

Nancy R. Pearcey (née en 1952).

Quelques remarques critiques

Cet ouvrage sur la masculinité est donc un admirable travail de Pearcey. Se lancer dans un sujet aussi controversé que la masculinité a dû lui demander beaucoup de courage. De fait, son histoire de la masculinité est inédite. Jusqu’ici, beaucoup ont travaillé sur la féminité, mais très peu sur la masculinité. Bien que ces deux récits convergent sur de nombreux points9, une réflexion propre à la masculinité est très utile et nous aide à mieux comprendre pourquoi l’homme moderne est tiraillé entre son image du « vrai homme » et de « l’homme idéal ». Il me semble que Pearcey a su bien exprimer les pensées majoritaires de l’époque, ainsi que les enjeux pour l’Église et notre société actuelle. Elle présente également la solution que le christianisme apporte. Dans tous ces points, Nancy Pearcey a fait un travail remarquable.

Ce livre gagnerait, me semble-t-il, à expliciter un peu plus les différences entre les hommes et les femmes. Celles-ci sont présentées en début et en fin de livre10, mais assez brièvement. Pearcey passe plus de temps à expliquer pourquoi nous avons une mauvaise compréhension de la masculinité et ce à quoi cela a conduit, qu’à expliquer concrètement ce à quoi ressemble la masculinité mise en pratique. De plus, son analyse reste confinée aux États-Unis et gagnerait à être approfondie à tout l’Occident. Andrew Spencer souligne également que

les recherches de Pearcey ne répondent pas toujours aux exigences empiriques contemporaines des sciences sociales. Par exemple, elle utilise parfois des sources qui n’ont pas été vérifiées sur le plan académique pour étayer certains de ses arguments. Dans certains cas, elle tire des conclusions qui ne répondent pas aux normes de la recherche statistique. Néanmoins, les arguments de Pearcey sont prudents et approfondis, et ont donc un pouvoir explicatif.

A. SPENCER, « The Toxic War on Masculinity, How Christianity Reconciles the Sexes », The Gospel Coalition, Monroe, consulté le 15/11/2023.

Cela se voit également dans sa vision, peut-être un peu utopique, de la période préindustrielle. Malgré des recherches parfois ambiguës, Pearcey emploie ces résultats avec sagesse et sait en ressortir les bonnes informations. Elles souligne à de nombreuses reprises, par exemple, que ce qu’elle présente était la compréhension majoritaire et populaire des différentes époques et qu’il fallait, bien sûr, reconnaître qu’il y avait de nombreuses exceptions à la règle. Tout cela n’enlève rien à la justesse des propos de Pearcey.

Il me semble donc que l’on ne peut que recommander ce livre de Nancy Pearcey. Il est écrit dans un anglais simple et clair. Cela permet à des non-anglophones de pouvoir le lire avec un peu de persévérance. Son contenu est bouleversant et a déjà permis à de nombreuses familles de mieux vivre et progresser ensemble. Pearcey a montré qu’une meilleure compréhension de la masculinité était nécessaire dans notre société et même dans nos Églises. Si nous voulons répondre aux problèmes d’abus dans l’Église et attirer les hommes à Christ, nous devons les appeler à vivre une véritable masculinité.


Illustration de couverture : Karl Wilhelm Friedrich Bauerle, Père et fils, huile sur toile, vers 1880 (Londres, Southwark Heritage Centre).

  1. Nancy Pearcey avait déjà donné une brève analyse du féminisme dans son livre Total Truth: Liberating Christianity from its Cultural Captivity, Crossway Books, Wheaton, 2004, chapitre 12.[]
  2. Habitant aux États-Unis, Pearcey fait surtout une analyse américaine. Ces résultats sont toutefois assez familiers.[]
  3. Il faut tout de même souligner que, ces taux n’étant pas à zéro, il nous faut y travailler. Dernièrement, les Églises protestantes réformées évangéliques de France (UNEPREF) ont voulu travailler sur ce sujet (cf. la déclaration du Synode de Rodez en 2023).[]
  4. Pearcey explique également que les positions « complémentariennes » ou « égalitariennes » n’ont pas de réels incidences sur l’appréciation du mariage. Ce qui change la qualité d’un mariage est plutôt l’engagement émotionnel dans un mariage (op. cit., pp. 38-39).[]
  5. Op. cit., p. 139 (traduction personnelle).[]
  6. Op. cit., p. 231 (traduction personnelle).[]
  7. Pearcey indique que c’est la malédication de Genèse 3,16 : tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi.[]
  8. « L’utilisation de mots dégradants comme salope déshumanise la femme, ce qui permet de la traiter plus facilement comme un objet. », op. cit., p. 251 (traduction personnelle).[]
  9. Son histoire du féminisme dans Total Truth est assez analogue (chapitre 12).[]
  10. Notamment pp. 30-32 et pp. 235-236.[]

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