De la crucifixion et l'inhumation - Cyrille de Jérusalem (Catéchisme 13)

De la crucifixion et l’inhumation – Cyrille de Jérusalem (Catéchisme 13)

15 mai 2025

Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? Qui a reconnu le bras de l’Éternel ?Il a été maltraité et opprimé, Et il n’a point ouvert la bouche, Semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, À une brebis muette devant ceux qui la tondent ; Il n’a point ouvert la bouche. – Esa 53.1 et 7

Chaque acte du Christ est une source de gloire pour l’Église catholique, mais sa plus grande gloire réside dans la Croix ; et sachant cela, Paul dit : ‘Loin de moi de me glorifier, si ce n’est dans la croix de notre Seigneur Jésus-Christ

A cela, on voit que les héritiers de Cyrille de Jérusalem sont les évangéliques, pour qui la croix de Christ est si centrale. Cyrille explique ensuite que c’est le deuxième Adam qui est mort sur la croix, et qu’il ne faut en avoir aucune honte. Il faut aussi refuser l’idée gnostique qui dit que la croix est une illusion :

Jésus a donc réellement souffert pour tous les hommes ; car la Croix n’était pas une illusion, sinon notre rédemption serait également une illusion. Sa mort n’était pas une simple apparence, sinon notre salut serait aussi une fable. Si sa mort n’était qu’une apparence, ceux qui disaient : ‘Nous nous souvenons que cet imposteur a dit, alors qu’il était encore en vie, Après trois jours je ressusciterai,’ auraient raison. Sa Passion était donc réelle : car Il a été véritablement crucifié, et nous n’en avons pas honte ; Il a été crucifié, et nous ne le nions pas, mieux encore, je me glorifie d’en parler.

Christ est mort sans péché (1 Pierre 2.22 ; Matt 6.22), trahi par Juda comme annoncé par le Ps 41.9. Cette mort est sa plus grande gloire (Jean 12.23 ; 13.31 ; 17.5) et c’est par son libre choix qu’il s’est livré à la mort (Jn 10.18)

Les juifs objectent à l’idée que le Messie promis par les prophéties puissent mourir d’une mort si ignominieuse. Pourtant ce n’est pas une idée étrangère à l’Ancien Testament, puisqu’il est écrit : Celui qui nous faisait respirer, l’oint de l’Éternel, À été pris dans leurs fosses, Lui de qui nous disions : Nous vivrons sous son ombre parmi les nations. (Lam 4.20)

Ensuite, Cyrille se dirige vers un récit commenté de la Passion de Christ. Il précise alors quelque chose qui ressemble à du sola scriptura :

Car les choses qui concernent Christ sont toutes mises par écrit, et il n’y a rien de douteux, car rien n’est sans texte. Tout est écrit sur les monuments des prophètes ; écrit clairement, non sur des tablettes de pierre, mais par l’Esprit Saint.

Pour la suite du texte, Cyrille fait un récit de la passion complet, avec des excursus très courant vers l’Ancien Testament et d’autres références bibliques. Le mieux serait alors de traduire cette section, ou de lui trouver un format qui conviendra mieux que la présente synthèse. Je propose donc le tableau suivant.

Élément de la Passion	Remarques de Cyrille de Jérusalem	Références bibliques citées
Judas trahit Jésus	Judas parle de paix mais complote la guerre ; il dit « Salut, Maître » tout en le trahissant ; il n’est pas troublé par l’avertissement de Jésus. Cyrille interprète « Judas » comme signifiant « confession » et l’exhorte à confesser rapidement.	– « Mes amis et mes voisins se sont approchés de moi et se sont tenus contre moi » (Psaume 38:11). – « Leurs paroles étaient plus douces que l’huile, mais ce sont des lances » (Psaume 55:21). – « Salut, Maître » (Matthieu 26:49). – « Judas, trahis-tu le Fils de l’Homme par un baiser ? » (Luc 22:48). – « Ô Dieu, ne passe pas sous silence ma louange ; car la bouche du méchant et la bouche du trompeur s’ouvrent contre moi… » (Psaume 109:1-3).
Les grands prêtres présents et Jésus lié devant les portes de la ville	Certains grands prêtres étaient présents ; Jésus est lié avant les portes de la ville, ce qui correspond à une exposition antérieure d’un psaume sur le temps et le lieu.	– « Ils revinrent le soir, affamés comme des chiens, et encerclèrent la ville » (Psaume 59:6).
Les trente pièces d’argent	Les prêtres doivent un prix pour les guérisons de Jésus, mais lui donnent déshonneur au lieu de reconnaissance ; la prophétie est précise sur le nombre exact (30 pièces).	– « Et je leur dirai : Si cela vous semble bon, donnez-moi mon prix, sinon refusez » (Zacharie 11:12). – « Ils pesèrent pour mon prix trente pièces d’argent » (Zacharie 11:12).
Ce qui advient des trente pièces	Judas ne garde pas l’argent, il le rend ; la prophétie précise qu’il est jeté dans la maison du Seigneur, dans la fonderie. Le récit évangélique confirme que Judas jette l’argent dans le temple.	– « Et je pris les trente pièces d’argent et les jetai dans la maison du Seigneur, dans la fonderie » (Zacharie 11:13). – « Judas… jeta les pièces d’argent dans le temple et partit » (Matthieu 27:3, 5).
Disparité apparente entre « fonderie » et « champ du potier »	Certains critiquent une contradiction entre la « fonderie » (Prophète) et le « champ du potier » (Évangile). Cyrille explique que les potiers ont aussi des fonderies pour travailler l’argile, résolvant l’énigme prophétique.	– « Et je les jetai dans la maison du Seigneur, dans la fonderie » (Zacharie 11:13). – « Ils les donnèrent pour le champ du potier » (Matthieu 27:3, 7).
Réaction des grands prêtres après le repentir de Judas	Les grands prêtres refusent de reprendre l’argent, disant que c’est à Judas de s’en occuper, bien qu’ils soient les meurtriers. Ils jugent l’argent impur et ne le mettent pas dans le trésor.	– « Qu’est-ce que cela nous fait ? À toi de voir » (Matthieu 27:4). – « Il n’est pas permis de les jeter dans le trésor, car c’est le prix du sang » (Matthieu 27:6).
Jésus est lié et conduit chez le grand prêtre	Jésus est lié et amené dans la salle du grand prêtre, ce qui est prédit dans l’Écriture. Cyrille souligne la gravité du péché des Juifs contre Dieu incarné.	– « Malheur à leur âme, car ils ont formé un mauvais dessein contre eux-mêmes, disant : Lions le Juste, car il nous est importun » (Isaïe 3:9, avec interpolation de Sagesse 2:12 dans la Septante).
Jésus pouvait-il se libérer ?	Jésus aurait pu se libérer (comme il a libéré Lazare et Pierre), mais il a choisi de subir la Passion volontairement ; les anges étaient prêts mais retenus par sa volonté.	– « Déchirons leurs liens » (Psaume 2:3).
Jésus devant le tribunal des anciens	Jésus est conduit devant le siège du jugement des anciens, ce qui est aussi annoncé dans l’Écriture.	– « Le Seigneur lui-même entrera en jugement avec les anciens de son peuple et avec ses princes » (Isaïe 3:14).

Élément de la Passion	Remarques de Cyrille de Jérusalem	Références bibliques citées
Le grand prêtre interroge Jésus et il est frappé	Le grand prêtre, entendant la vérité, se met en colère ; un officier méchant frappe Jésus ; son visage, qui brillait comme le soleil, est frappé et reçoit des crachats, lui qui avait guéri un aveugle avec sa salive. Cyrille s’étonne de l’incrédulité face à ces souffrances du Fils de Dieu.	– « Rendez-vous ainsi au Seigneur ? Ce peuple est insensé et dépourvu de sagesse » (Deutéronome 32:6). – « Seigneur, qui a cru à notre annonce ? » (Isaïe 53:1). – « Le bras du Seigneur » (Isaïe 53:1).
Jésus flagellé et livré à la crucifixion	Jésus offre volontairement son dos aux fouets et ses joues aux coups, ne se détournant pas des crachats, pour montrer l’exemple aux disciples face à la mort pour la vérité. Il enseigne que celui qui aime sa vie la perdra, et souffre comme Dieu pour encourager les hommes.	– « J’ai donné mon dos aux coups, et mes joues aux gifles ; je n’ai pas détourné mon visage de la honte des crachats » (Isaïe 50:6). – « Pilate, après l’avoir fait flageller, le livra pour être crucifié » (Matthieu 27:26). – « Celui qui aime sa vie la perdra » (Jean 12:25).
Jésus lié et conduit de Caïphe à Pilate, puis à Hérode	Jésus, lié, passe de Caïphe à Pilate, puis est envoyé à Hérode, roi présent à Jérusalem. La prophétie précise qu’il est offert en présent ; Pilate et Hérode se réconcilient ce jour-là, préfigurant la paix que Jésus apportera.	– « L’ayant lié, ils l’emmenèrent comme un présent au roi de Jarim » (Osée 10:6). – « Quand Pilate apprit qu’il était de Galilée, il l’envoya à Hérode » (Luc 23:6-7). – « Ce jour-là, Pilate et Hérode devinrent amis, alors qu’ils étaient auparavant ennemis » (Luc 23:12). – « Il réconcilie les cœurs des princes de la terre » (Job 12:24, interprété via la Septante).
Jésus jugé par Pilate et rejeté par le peuple	Jésus, qui siège à la droite du Père, est jugé par Pilate ; le peuple qu’il a sauvé crie « À mort, crucifie-le ! » Cyrille s’interroge : est-ce à cause de ses miracles qu’ils le rejettent ? Dieu annonce alors qu’il abandonne son héritage.	– « Éloignez-le, éloignez-le, crucifiez-le ! » (Jean 19:15, bien que la note cite Josué 19:15 par erreur). – « Contre qui avez-vous ouvert la bouche, contre qui avez-vous délié votre langue ? » (Isaïe 57:4). – « Mon héritage est devenu pour moi comme un lion dans la forêt ; il a fait entendre sa voix contre moi ; c’est pourquoi je l’ai haï » (Jérémie 12:8). – « J’ai abandonné ma maison » (Jérémie 12:7).
Jésus garde le silence devant Pilate	Jésus reste silencieux face aux accusations, au point que Pilate, influencé par le rêve de sa femme, s’étonne et lui demande s’il n’entend pas les accusations.	– « Entends-tu ce qu’ils témoignent contre toi ? » (Matthieu 27:13). – « Je suis devenu comme un homme qui n’entend pas, et dans la bouche duquel il n’y a pas de reproches » (Psaume 38:14). – « J’étais comme un sourd qui n’entend pas, et comme un muet qui n’ouvre pas la bouche » (Psaume 38:13).
Les soldats se moquent de Jésus	Les soldats se moquent de Jésus, leur Seigneur devient un jeu ; ils secouent la tête en le regardant, mais lui mettent une robe pourpre et une couronne d’épines, symboles royaux en dérision. La couronne est un mystère, remission des péchés et levée de la malédiction.	– « Lorsqu’ils me regardaient, ils secouaient la tête » (Psaume 109:25). – « Sortez, filles de Jérusalem, et regardez le roi Salomon avec la couronne dont sa mère l’a couronné » (Cantique des Cantiques 3:11).

Élément de la Passion	Remarques de Cyrille de Jérusalem	Références bibliques citées
Jésus porte une couronne d’épines	Adam a reçu la malédiction des épines ; Jésus porte les épines pour annuler cette sentence et est enterré pour bénir la terre maudite.	– « Maudite est la terre dans tes labeurs ; elle te produira des épines et des chardons » (Genèse 3:17-18).
Jésus maudit le figuier	À cause du péché en Éden, où ils se couvrirent de feuilles de figuier, Jésus maudit un figuier (pas tous) avant sa Passion, annulant symboliquement la malédiction ; il agit en hiver, quand les figuiers n’ont que des feuilles, montrant que la malédiction ne touche que celles-ci.	– « Que personne ne mange plus de fruit de toi » (Marc 11:14, bien que la note cite Marc 11:1 par erreur).
Parallèles entre Éden et la Passion	La chute eut lieu dans un jardin (Éden), le salut dans un jardin (Golgotha). Le péché vient d’un arbre, perdure jusqu’à l’arbre de la croix ; le soir, Adam se cache, et le soir, le larron entre au Paradis avec Jésus.	– « Ils se cachèrent du Seigneur dans le jardin le soir » (Genèse 3:8). – « Le larron entre au Paradis » (Luc 23:43, implicite dans le contexte).
Jésus comme agneau conduit à l’abattoir	Jésus savait qu’il serait trahi et crucifié, comme un agneau innocent ; les Juifs complotent pour le tuer avec un bois (la croix), mais son nom perdure dans l’Église malgré leur volonté de l’effacer.	– « J’étais comme un agneau docile conduit à l’abattoir ; ne le savais-je pas ? » (Jérémie 11:19). – « Vous savez qu’après deux jours vient la Pâque, et le Fils de l’Homme sera livré pour être crucifié » (Matthieu 26:2). – « Voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » (Jean 1:29). – « Venez, plaçons un bois sur son pain » (Jérémie 11:19, interprété comme la croix sur son corps). – « Son nom subsiste avant le soleil » (Psaume 72:17).
La croix comme source de vie	Moïse fixa le serpent d’airain sur un bois pour sauver ; de même, Jésus crucifié, Fils de Dieu incarné, sauve. Le bois apporte la vie (arche de Noé, bâton de Moïse) ; l’eau coule du côté de Jésus sur le bois de la croix.	– « Ta vie sera suspendue devant tes yeux » (Deutéronome 28:66). – « Moïse fixa le serpent d’airain sur une perche » (Nombres 21:9 ; Jean 3:14).
Sang et eau du côté de Jésus	Les premiers signes de Moïse furent sang et eau ; le dernier signe de Jésus fut sang et eau de son côté, peut-être pour Pilate (eau, innocence) et les Juifs (sang, culpabilité), ou pour croyants et incroyants.	– « Pilate dit : Je suis innocent » (Matthieu 27:24). – « Que son sang soit sur nous » (Matthieu 27:25). – « De son côté sortirent du sang et de l’eau » (Jean 19:34).
Golgotha, lieu du crâne	Jésus, Tête de l’Église et de toute puissance, souffre au « lieu du crâne » (Golgotha), nom prophétique rappelant qu’il n’est pas un simple homme, mais celui dont le Père est la Tête.	– « Image du Dieu invisible » et « Tête du corps, l’Église » (Colossiens 1:15, 18). – « La tête de tout homme est Christ » (1 Corinthiens 11:3). – « Tête de toute principauté et puissance » (Colossiens 2:10). – « La tête de Christ est Dieu » (1 Corinthiens 11:3).
Jésus jugé et crucifié : nuit froide, heures de ténèbres	Jésus est jugé la nuit, dans le froid (feu de charbon) ; crucifié à la troisième heure, ténèbres de la sixième à la neuvième heure, puis lumière après. Cela accomplit la prophétie de Zacharie qui dit que le jour du Seigneur ne sera ni jour ni nuit, mais lumineux au soir.	– « Un feu de charbon était allumé » (Jean 18:18). – « De la sixième heure à la neuvième heure, il y eut des ténèbres » (Matthieu 27:45). – « Il n’y aura ni lumière, ni froid, ni gel ce jour-là… ce jour sera connu du Seigneur, ni jour ni nuit… au soir il y aura de la lumière » (Zacharie 14:6-7). – « C’est le jour que le Seigneur a fait » (Psaume 118:24). – « Dieu appela les ténèbres nuit » (Genèse 1:5).

Élément de la Passion	Remarques de Cyrille de Jérusalem	Références bibliques citées
Les ténèbres à midi lors de la crucifixion	Le soleil s’obscurcit à midi (sixième heure), un jour de fête (Pâque) devenu deuil ; les femmes pleurent, les apôtres se cachent, accomplissant la prophétie d’un deuil pour un Fils unique.	– « Le soleil se couchera à midi, et la lumière s’obscurcira sur la terre en plein jour » (Amos 8:9). – « Je changerai vos fêtes en deuil… je ferai de lui un deuil comme pour un fils unique » (Amos 8:10).
Les vêtements de Jésus partagés par les soldats	Jésus portait une tunique et un manteau ; les soldats divisent le manteau en quatre mais tirent au sort la tunique intacte, car la déchirer la rendrait inutile.	– « Ils ont partagé mes vêtements entre eux, et sur ma tunique ils ont jeté le sort » (Psaume 22:18 ; Jean 19:24).
Jésus revêtu de pourpre avant la crucifixion	Jugé par Pilate, Jésus est vêtu d’une robe pourpre en signe de moquerie ; Ésaïe prophétise un homme aux vêtements rouges venant d’Édom, symbolisant le déshonneur.	– « Qui est celui qui vient d’Édom ? La rougeur de ses vêtements vient de Bosor… Pourquoi tes vêtements sont-ils rouges ? » (Ésaïe 63:1-2). – « Tout le jour j’ai tendu les mains à un peuple rebelle » (Ésaïe 65:2).
Jésus étend les mains sur la croix	Jésus étend ses mains sur la croix pour embrasser le monde, au centre de la terre (Golgotha) ; ses mains humaines clouées font mourir le péché, permettant la résurrection en justice.	– « Tu as opéré le salut au milieu de la terre » (Psaume 74:12). – « Par un seul homme la mort est venue, par un seul homme la vie » (Romains 5:12, 17). – « J’ai le pouvoir de donner ma vie et de la reprendre » (Jean 10:18).
Jésus a soif et reçoit du vinaigre	Jésus, qui fit jaillir l’eau de la roche, dit « J’ai soif » ; la vigne d’Israël, devenue Sodome par le cœur, lui offre du vinaigre et du vin mêlé de myrrhe (amer comme le fiel), une offrande indigne.	– « J’ai soif » (Jean 19:28). – « Leur vigne est de Sodome, leurs rameaux de Gomorrhe » (Deutéronome 32:32). – « Ils m’ont donné du fiel pour nourriture, et dans ma soif, ils m’ont fait boire du vinaigre » (Psaume 69:21). – « Ils lui donnèrent du vin mêlé de myrrhe » (Marc 15:23). – « J’attendais qu’elle produise des raisins, mais elle a produit des épines » (Ésaïe 5:1-2). – « Je commanderai aux nuées de ne plus pleuvoir sur elle » (Ésaïe 5:6).
Les brigands crucifiés avec Jésus	Jésus est compté parmi les transgresseurs ; un brigand blasphème avec les Juifs, l’autre se repent et demande grâce, recevant une promesse immédiate de Paradis.	– « Il a été compté parmi les transgresseurs » (Ésaïe 53:12). – « Quand ils me regardaient, ils secouaient la tête » (Psaume 109:25). – « Seigneur, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton royaume » (Luc 23:40-42).
Promesse au bon larron	Le larron reconnaît Jésus sur la croix ; Jésus lui accorde une grâce rapide : « Aujourd’hui, tu seras avec moi au Paradis », inversant la chute d’Adam par l’arbre et ouvrant le Paradis.	– « Sois rassuré » (Luc 23:43, avec ajout « θάρσει » dans certains manuscrits). – « Aujourd’hui, tu seras avec moi au Paradis » (Luc 23:43). – « Aujourd’hui, tu as entendu ma voix et n’as pas endurci ton cœur » (Psaume 95:7-8). – « Le jour où vous mangerez, vous mourrez » (Genèse 2:17). – « Le serpent est tombé du ciel » (Luc 10:18). – « L’épée flamboyante » (Genèse 3:24). – « Là où le péché a abondé, la grâce a surabondé » (Romains 5:20). – « Est-il illégal pour moi de faire ce que je veux de ce qui m’appartient ? » (Matthieu 20:12-15).
Jésus dans le jardin de Golgotha	Jésus entre dans un jardin (Golgotha) où il boit vin, myrrhe et vinaigre, puis dit « Tout est accompli » ; son sang, par la croix, ouvre une voie nouvelle au sanctuaire, déchirant le voile du temple.	– « Je suis entré dans mon jardin, ma sœur, mon épouse… j’ai récolté ma myrrhe » (Cantique des Cantiques 5:1). – « Là où il fut crucifié, il y avait un jardin » (Jean 19:41). – « Tout est accompli » (Jean 19:30). – « Christ, grand prêtre… par son propre sang, entra une fois pour toutes dans le lieu saint » (Hébreux 9:11-12). – « Par le sang de Jésus, une voie nouvelle à travers le voile, sa chair » (Hébreux 10:19-20). – « Le voile du temple se déchira en deux » (Matthieu 27:51). – « Votre maison vous est laissée déserte » (Matthieu 23:38).