Le pasteur Alexandre Sarran a listé 14 questions intéressantes pour simplifier le raisonnement réformé, je les reproduis ici :
- Qui est le « père » des croyants ? Abraham (Ga 3.29).
- À qui « l’Évangile » a-t-il été annoncé d’avance ? À Abraham (Ga 3.8).
- Qu’est-ce qu’Abraham a obtenu par le moyen de la foi ? La justice (Rm 4.3).
- Sur quelle base Dieu a-t-il justifié Abraham ? Sur la base de l’œuvre de Jésus (Ga 3.18).
- Quel signe Dieu a-t-il donné à Abraham pour sceller cette justice ? La circoncision (Rm 4.11).
- À qui ce signe était-il destiné ? À Abraham et à sa maison (Gn 17.12-13).
- Qui a donc porté le signe de l’alliance de grâce depuis Abraham jusqu’à Jésus ? Tous les membres masculins du peuple de Dieu y compris les enfants.
- Quelle est la réalité spirituelle signifiée par la circoncision dans l’Ancien Testament ? La purification des péchés et la vie nouvelle rendues possible par Jésus (Col 2.11).
- Quel est le rite qui signifie ces choses dans le NT ? Le baptême (Col 2.12).
- L’œuvre de Jésus inaugure-t-elle un élargissement ou un étrécissement de l’alliance de grâce ? Un élargissement (Ga 3.27-28).
- Qui est le peuple de Dieu depuis le Nouveau Testament ? L’Église chrétienne (1 Pi 2.10).
- Jésus exclut-il les enfants du royaume de Dieu ? Au contraire (Mc 10.14).
- Les apôtres annulent-ils le principe de la solidarité familiale dans le Nouveau Testament ? Pas du tout (1 Co 7.14).
- Les enfants de croyants sont-ils considérés, dans le Nouveau Testament, comme des chrétiens ? Oui (Ép 6.1-4).
Ces quelques questions résument le raisonnement réformé et soulignent la continuité entre la composition du peuple de Dieu dans les deux Testaments.
Calaghan, comment te répondre si tu persistes à dire que nous soutenons des choses que nous ne soutenons pas ? Nous ne disons pas qu’il y a absolue continuité. En fait, Alexandre souligne précisément qu’il y a élargissement dans la discontinuité