J’avoue n’avoir jamais pleinement compris cette objection. Évidemment que l’enfant ne l’a pas choisi. Mais un enfant ne choisit pas non plus sa famille, ce qu’on lui donne à manger, les exemples de vie qu’on placera devant lui ; bref, son éducation. Ainsi, la raison elle-même nous enseigne que ce n’est pas parce qu’un enfant ne choisit pas quelque chose que cela n’est pas bon. Mais la Bible a-t-elle quelque chose à nous apprendre ici ? Je le pense.
En effet, quoi que nous pensions au sujet du lien entre circoncision et baptême, nous devons tous au moins être d’accord sur le fait que des enfants étaient circoncis sans avoir donné leur accord. Et pourtant cela était voulu par Dieu. Ainsi, le débat ne peut pas se résumer à cela. La circoncision est la preuve que quelque chose peut être fait sans la volonté d’un enfant sans que cela soit mauvais. La vraie question n’est pas « l’enfant est-il d’accord ? » mais « cela est-il voulu par Dieu ? » et c’est précisément ce que nous avons défendu en avançant une quinzaine de raisons que nous développerons à l’avenir.
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