En parlant du pédobaptême, je me suis rendu compte que, non seulement le catholicisme, mais aussi la pratique du baptême d’État est ce qui a le plus contribué à donner une mauvaise image de cette pratique biblique aux évangéliques. Dans un pays où tout le monde est chrétien de nom et si les dirigeants de l’Église ne respectent pas la Parole, très vite tout le monde est baptisé et le baptême ne signifie plus rien.
Une bonne Église réformée est une Église qui sait dire « non » et qui se doit de dire « non » à certains parents qui veulent que leur enfant soit baptisé. Je pense à des membres qui sont sous discipline d’Église, ou qui ne voudraient venir que pour le baptême et être absents tout le reste de l’année, ou qui ne prennent jamais la Cène, etc. Ce n’est pas parce que Dieu a un peuple visible que tous ceux qui se disent chrétiens en font partie. Au contraire, puisque le peuple visible de Dieu est en alliance avec Dieu, alors il repose sur nous une nécessité de discipline afin que l’Église du Christ ne devienne pas une synagogue de Satan ! L’ordre, la crainte de Dieu, la haine du péché et l’amour fraternel doivent être préservés.
Ainsi, une vraie pratique du pédobaptême considère que, pour que le baptême garde son sens aux yeux du peuple de Dieu, il faut que les enfants des personnes qui confessent la foi, qui ne sont pas sous discipline et qui sont des membres réguliers de l’Église soient baptisés et uniquement ces enfants-là.
Il ne s’agit pas de fermer les églises ni d’enquêter maladivement sur leur sincérité, mais d’observer des principes sains de discipline pour ne pas baptiser les enfants de parents qui n’ont que faire d’élever ces enfants dans la crainte de Dieu.
>> Lisez : les dangers du pédobaptisme (1)
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