En discutant avec un ami catholique romain des traces que nous avions, avant Pierre le vaudois ou Pierre Valdo, d’un christianisme évangélique dans les régions vaudoises d’Italie, j’ai mentionné le cas de Claude de Turin dont les écrits témoignent de son caractère évangélique. Cet ami a alors voulu minimiser son importance en qualifiant l’évêque de Turin d’obscur iconoclaste comme il y en eut beaucoup.
J’aimerai donner ici quelques raisons de considérer le témoignage des écrits de Claude de Turin comme d’une importance particulière et non pas comme s’il venait de n’importe quel prêtre iconoclaste :
- Claude était évêque, cela lui donne en soi une importance particulière.
- Il fut évêque pendant 17 ans, on peut juger de l’influence certaine que son épiscopat put, dès lors, avoir.
- Il était évêque de Turin-Milan, le plus grand diocèse de l’époque, héritier de la chaire d’Ambroise de Milan.
- Il fut placé dans cette position par Louis le Pieux, fils de Charlemagne (rappelons, au passage, que Louis comme Charlemagne étaient iconoclastes).
Claude de Turin n’est donc pas un obscur iconoclaste, c’est un personnage majeur de l’Église de son temps, témoin d’un christianisme évangélique solide dans les régions appelées par la suite vaudoises.
Vous pouvez lire des extraits de ses écrits dans cet autre article sur les vaudois.
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