Apprendre à raisonner (9) : Le problème des universaux
27 décembre 2021

Cet article est le neuvième d’une série consacrée à la logique classique (ou aristotélicienne, c’est-à-dire développée par Aristote). Le huitième expliquait la différence entre concept, terme et mot. Si vous avez du mal à comprendre cet article, ne vous inquiétez pas, ce sujet n’est pas très important pour apprendre à argumenter. Par manque de temps, vous pouvez le sauter.

Cet article présente (je l’espère) de manière accessible le problème des universaux : l’un des problèmes les plus anciens et les plus difficiles de la philosophie. J’en parle quand même parce que nous avons vu dans un article précédent que les concepts étaient universels. Mais est-ce que les choses (“qualités”) universelles existent vraiment ? C’est justement cette question qui fait débat (et à laquelle nous répondons “oui” avec le réalisme modéré). Comme d’habitude, je reprendrai énormément le contenu du livre de Peter Kreeft, Socratic Logic des pages 41 à 43.


Remarque importante : dans cet article vous allez rencontrer de nombreux mots compliqués. Pour simplifier, vous pouvez considérer que les mots “universaux”, “essences”, “natures” et “formes” sont des synonymes.

I. Une définition des universaux

Nous avons dit dans un article précédent que les concepts étaient universels car ils pointent (nous font connaître) vers des essences. Ces essences sont des catégories qui regroupent chacune plusieurs choses particulières. Par exemple, le concept « chien » ne désigne pas seulement Coco, le chien de ma voisine qu’elle appelle « mon gamin », mais s’applique aussi à tous les chiens qui existent dans le monde. Il regroupe tous les chiens, peu importe leur race (bergers allemands, bouledogues, chihuahua, etc.)

Les universaux comme des archétypes

On peut voir les universaux comme des archétypes (des modèles originaux) auxquels les cas particuliers se conforment quand ils apparaissent. En gros, les universaux sont des sortes de “moules” à travers lesquels toutes les choses individuelles d’un même groupe passent. Par exemple, quand les chats naissent, ils se conforment à la catégorie des chats : ils passent tous par le même “moule des chats”. Les chiens, tous par le même “moule des chiens”.

Ou alors, même si c’est très simpliste, l’essence “chien” filtre la matière pour ne donner que des chiens. Dans mon image ci-dessus, on voit que l’essence “chien” organise la matière (au sens très large de quelque chose de matériel et de quantitatif qui peut être organisé). Ce qui donne plusieurs individus chiens : Roxanna, Gertrude, Coco et Bill par exemple.

II. Le problème des universaux

Affirmer qu’il existe vraiment des catégories qui regroupent des choses a l’air évident pour pas mal de gens. Pourtant, elle est en fait très controversée ! Un des plus gros problèmes de la philosophie (plus précisément en métaphysique1) concerne justement ces essences. Pour faire plus court, on les appelle juste les universaux.

Ce problème, c’est le problème des universaux (ou querelle2 des universaux, présenté en vidéo ici – la meilleure -, ici, ici et ici) se résume en deux questions :

  1. Les universaux existent-ils vraiment ou sont-ils juste des illusions ?
  2. S’ils existent, où existent-ils ou, dit autrement, de quelle manière existent-ils ?

Il faut cependant remarquer que tout le monde est d’accord pour dire que les termes “singuliers” et “concrets” se réfèrent à des entités individuelles concrètes qui existent dans l’espace à un endroit particulier et dans le temps à un instant précis.

Je préviens que ma présentation sera très simpliste et sûrement très incomplète. La querelle des universaux est extrêmement complexe. En effet, il faut être très à l’aise avec Platon, Aristote, les philosophes antiques et médiévaux qui s’y sont intéressés, ce qui n’est pas mon cas. Pour cela, vous pouvez lire l’étude historique détaillée d’Alain de Libera et les livres de D. M. Armstrong qui traitent plus du débat contemporain. D’après ce que j’ai lu jusqu’à aujourd’hui, la bonne position est pour moi le réalisme modéré (Aristote).

Intéressons-nous d’abord à la première question.

III. Première question : Les universaux existent-ils vraiment ou sont-ils juste des illusions ?

Il y a seulement deux réponses possibles : les universaux n’existent pas (c’est le nominalisme) ou les universaux existent (c’est le réalisme).

Réponses possibles à la première question

A. Le nominalisme

Le nominalisme
1. Définition

Les universaux n’existent pas vraiment dans la réalité. Ce sont seulement des noms, des étiquettes arbitraires, mais pratiques, qu’on invente pour regrouper plusieurs choses, mais qui n’ont en fait rien avoir entre eux. Les noms que nous donnons aux choses ne reflètent pas ce qu’elles sont réellement.

C’est le nominalisme. C’est entre autres l’avis de William d’Ockham (souvent considéré comme un de ses précurseurs), un philosophe du Moyen-Âge ainsi que David Hume et John Stuart Mill, deux philosophes modernes. Il est également accepté ou supposé vrai par de nombreuses philosophies : l’empirisme, le pragmatisme, le marxisme et le positivisme.

2. Exemple

Par exemple, nous avons rencontré plein de chiens : des bergers allemands, des bouledogues, des chihuahuas, etc. On a remarqué qu’ils avaient tous les mêmes points communs : ils n’arrêtent pas de tirer leur langue, de bouger leur queue et de pousser un cri qu’on appelle “aboiement”. On a donc choisi de tous leur donner la même étiquette, l’étiquette « chien ».

Comme ça, si nous avons la flemme de désigner tous ces animaux ensemble en disant « le groupe qui contient les bergers allemands, les bouledogues, les chihuahuas, etc. », nous pouvons le dire avec un seul mot : “chien”. “Chien” ne désigne rien de réel (quelque de chose de commun à tous les chiens), mais sert seulement d’abréviation pour des paresseux (c’est-à-dire nous).

3. Conséquence

Si le nominalisme est vrai, alors la réalité devient un chaos incompréhensible. De plus, toutes les soi-disant vérités universelles deviennent seulement subjectives et artificielles. Cela inclut même les lois scientifiques (exemple : la loi de la gravité, les lois de Newton) et les principes éthiques (“Il faut faire le bien, mais pas le mal.”). La science et l’éthique sont alors des projets impossibles, sans fondements.

On tombe dans un scepticisme : il est impossible de connaître quoi que ce soit dès lors qu’une chose est générale. En pratique, peu de gens acceptent les conséquences de leur nominalisme.

4. Point fort

Le nominalisme a raison de penser que les universaux n’existent pas dans le monde en tant que choses indépendantes (ce qu’affirme le réalisme extrême de Platon).

5. Point faible

Le nominalisme est incohérent avec lui-même. En effet, quand il affirme par exemple que “Les arbres sont tous différents et n’ont en fait pas de point commun.”, il présuppose déjà qu’ils ont un point commun. En effet, quand il dit “les arbres” dans cette phrase, il suppose qu’il existe une catégorie (“arbre”) qui regroupe tous les “arbres”. Logiquement, le nominalisme se contredit lui-même car, pour survivre, il est obligé de supposer ce qu’il cherche à nier : l’existence des universaux.

Pour montrer son absurdité, on peut le faire d’une manière plus générale. Rappelons-nous que le nominalisme prétend que les universaux sont seulement les noms arbitraires que nous utilisons pour désigner les individus qui ont l’air de se ressembler les uns aux autres à certains égards. Le nominalisme utilise une notion universelle quand il utilise l’expression “à certains égards”. Ces “certains égards” renvoient à quelque chose universel, un critère pour regrouper plusieurs choses. Par exemple, le critère qu’on utilise pour regrouper les arbres dans une catégorie c’est “avoir un tronc, des branches et des feuilles”. Encore une fois, dans sa propre définition, le nominalisme fait appel à ce qu’il rejette : la notion d’universaux.

Ainsi, le nominalisme fait appel à des universels pour éliminer les universaux. Il fait exactement ce qu’il interdit aux autres de faire.

B. Le réalisme

Les universaux existent vraiment, ce ne sont pas des étiquettes arbitraires. Ce sont des choses qui existent vraiment, comme les plantes, les animaux, les planètes, etc. Ils ont existé avant l’apparition de l’humanité et continueront toujours d’exister même si tous les êtres-humains meurent.

C’est le réalisme3 auquel adhéraient par exemple Platon, Aristote, Augustin, Thomas d’Aquin et Duns Scot. Logiquement, les noms que nous donnons aux choses qui se ressemblent pour les regrouper expriment bien quelque chose de réel. Si l’on accepte le réalisme, il faut maintenant se poser une deuxième question. Cette position en regroupe plusieurs dont les plus importantes sont le réalisme extrême et le réalisme modéré. Nous en parlons juste après.

IV. Deuxième question : Les universaux existent-ils de la même manière que les choses individuelles connaissables par nos sens ?

Réponses possibles à la deuxième question

Dit autrement, les universaux sont-ils aussi réels que les choses que nous observons dans le monde physique ? Aussi réels que les chats que je vois tous les jours se balader dans mon jardin ? Techniquement, sont-ils des substances (nous verrons ce que ça veut dire) ? Pour voir plus clair, appliquons la question à des exemples concrets.

Nous savons que des choses rouges existent : des cerises, des fraises, des toboggans rouges, des coccinelles, du sang, etc. Mais est-ce que le « rouge » existe aussi comme une chose séparée et indépendante ?

Deuxième exemple : il existe plein de chats, si on prend des noms au hasard : Fifi, Loulou, Mimi et Leonard. Mais est-ce la catégorie « chat » existe également comme une chose à part ? Est-ce que « rouge » et « chat » sont aussi réels que les choses rouges et les chats ? Dans ce cas-là, il y a encore deux réponses possibles : oui (réalisme extrême) ou non (réalisme modéré).

A. Le réalisme extrême (position de Platon)

Le réalisme extrême

Platon répond oui avec sa « théorie des deux mondes ». C’est le « réalisme extrême » dans le sens où il accorde une importance exagérée (« extrême ») aux universaux. Selon lui, il existe deux types de réalité, deux « mondes » :

  1. Un monde matériel (notre monde physique) où habitent des choses individuelles dans l’espace et le temps que nous pouvons connaître par nos sens du corps humain ;
  2. Un monde immatériel (inaccessible à nos sens) dans lequel habitent des formes universelles4, intemporelles et immuables que nous pouvons connaître avec notre esprit par des concepts : c’est le monde des universaux (ou le monde des idées pour Platon).

Selon cette théorie, les universaux sont des formes ou des idées (des « qualités ») qui existent de manière indépendante en dehors de nos pensées et des choses matérielles (toutes individuelles). Ils ne dépendent pas de nos pensées et peuvent exister dans un autre état que des abstractions d’essences par notre intelligence. Ils n’ont pas non plus besoin d’être mélangés à des choses matérielles pour exister. Les universaux sont donc des objets de la pensée (des objets extérieurs auxquels notre pensée pense) et non juste pas des pensées bloquées dans nos têtes.

Les universaux sont donc aussi réels que les choses individuelles. En fait, même plus réels car, contrairement à ces dernières, ils sont immuables (ne changent jamais), intemporels (ne dépendent pas du temps) et immortels. En un mot, elles sont des substances : des choses indépendantes, aussi réelles que les choses matérielles (les chiens, les chats, les hommes, les roses, toutes des substances matérielles).

La différence entre choses physiques / individuelles et choses immatérielles / universelles est en fait encore plus radicale. Les premières ne sont que des copies imparfaites, des « ombres » des deuxièmes qui sont la réalité. C’est l’allégorie de la caverne de Platon.

Point fort : Cette position reconnaît que les universaux existent vraiment et donc qu’elles ne sont pas des inventions faites par les hommes.

Point faible : Une critique de la théorie des idées de Platon demanderait un article détaillé. Je ne donnerai donc pas de critiques ici, je compte sur votre patience !

B. Le réalisme modéré (position d’Aristote)

Le réalisme modéré

Je rappelle à nouveau la question : Les universaux existent-ils de la même manière que les choses individuelles connaissables par nos sens ? Aristote, Thomas d’Aquin et Avicenne répondent non : c’est le « réalisme modéré ».

1. Point commun avec le réalisme extrême

Comme les réalistes extrêmes (Platon), les réalistes modérés rejettent le nominalisme. Les deux reconnaissent que les universaux sont objectivement réels. Et non pas seulement des noms arbitraires qui n’ont aucun lien avec ce que les choses sont vraiment.

2. Différence avec le réalisme extrême

Le réalisme modéré affirme à l’inverse du réalisme extrême que, quand ils sont en dehors de nos pensées, les universaux sont toujours mélangés à des choses concrètes, individuelles et matérielles5 (qu’on appelle « substances » au sens d’Aristote) dont ils sont les qualités. En plus compliqué, on dit que les universaux sont les formes (les « qualités ») de ces substances. La forme est ce qui fait qu’une chose est précisément ce qu’elle est, et pas autre chose.

La couleur « rouge » n’existe jamais à part, toute seule mais toujours dans des substances matérielles. Elle est toujours mélangée à quelque chose de concret et de matériel : un champignon (rouge), du sang (rouge), une voiture (rouge), etc. Il n’y a pas non plus de forme « cheval » séparée de la matière mais seulement à chaque fois dans un cheval précis.

Par contre, comme on l’a vu avant, il est possible d’extraire cette qualité des choses individuelles pour la récupérer à un état séparé (c’est le processus d’abstraction). Les universaux existent bien quelque part à l’état séparé. Mais pas dans le monde extérieur, seulement dans nos pensées (et par extension dans celles des anges et de Dieu)..

3. Deux types de formes

Il est crucial de faire la différence entre deux types d’universaux (ou de formes) :

1) Les formes essentielles (comme « la nature humaine », « la nature du cheval »)
Ce sont celles qu’une chose doit avoir pour être ce qu’elle est. Par exemple, un homme doit avoir une nature ou une essence humaine (ici « animal rationnel », c’est-à-dire être doté de sensation et d’intelligence) pour être un homme. La nature humaine est donc une forme substantielle.

2) Les formes accidentelles (comme « rouge », « vert », « clair », « foncé ») 
Ce sont celles qu’une chose peut acquérir ou perdre tout en restant ce qu’elle est. Elles sont les formes qui déterminent ce qu’une chose est sous un aspect particulier. Par exemple, il y a la couleur : une tomate verte qui devient rouge reste quand même une tomate. Ou encore, si un homme qui avait la peau claire a bronzé, et que sa peau est devenue plus foncée, il reste toujours un homme. Dans tous ces exemples, on voit bien qu’en dehors des pensées, les universaux  « vert », « rouge », « clair » et « foncé » existent tous dans des substances. Et elles déterminent bien ce que sont des substances sous un aspect particulier : ici la couleur.

Pour résumer, les universaux (ou formes) existent de deux manières :

  1. Soit dans le monde, mélangés à des choses concrètes et individuelles (des substances) ;
  2. Soit dans nos pensées, dans un état séparé des choses concrètes et individuelles (des substances).

V. Qu’est-ce que ça change ?

Se tromper sur les universaux mène à des conséquences graves en pratique.

A. Les dangers du nominalisme

Si l’on est nominaliste, on exagère les choses individuelles et on néglige les choses universelles. On tombe alors dans le scepticisme6. La réalité devient ainsi un chaos inconnaissable qu’on ne peut plus ordonner avec nos concepts.

De plus, comme nos concepts sont subjectifs (seulement vrais « dans nos têtes » mais pas dehors), ils n’ont aucun rapport avec la réalité. Il y a donc un énorme trou entre nous et la réalité qui est impossible à franchir. On n’a plus aucune base pour atteindre des lois et principes généraux qui dépassent des cas particuliers.

  1. Par conséquent, on ne peut plus faire de la science qui cherche des principes généraux pour expliquer la nature.
  2. Ni de l’éthique qui cherche des principes généraux pour nous aider à faire le bien dans différents cas spécifiques.

B. Les dangers du réalisme extrême

Si à l’inverse on croit au réalisme extrême, on négligera les choses particulières en exagérant l’importance des choses universelles.

1) Cela risque d’ouvrir la porte aux régimes totalitaires qui prétendront qu’il est légitime de maltraiter les citoyens (des individus particuliers) pour le bien de l’État (quelque chose de général).

2) Cela conduit aussi à un élitisme7. Comme nous ne pouvons pas connaître les universaux avec nos sens mais seulement par une intuition intellectuelle, seuls les gens vraiment intelligents auront accès à la connaissance la plus haute (les principes généraux). Ce qui peut rapidement créer de l’orgueil chez cette élite et favoriser la discrimination envers les autres qui leur sont “inférieurs”.

3) Ceci est une remarque qui vient de moi. Cette position risque de décourager l’étude de la nature et donc la science. Si les universaux ne sont pas accessibles (au moins au début) par les sens mais seulement par une intuition indirecte, alors la science n’a plus beaucoup d’intérêt.

P.S. : Je suis conscient que Kreeft a oublié de traiter une autre position possible qu’est le conceptualisme. Je mettrai à jour l’article quand j’aurais le temps. On peut dire au minimum qu’il rencontre à peu près les mêmes problèmes que le nominalisme.

Résumé

*C’est-à-dire vraies, existant en dehors de nos pensées personnelles, subjectives.
**C’est ce qu’on appelle traditionnellement « le monde des idées » de Platon.
***C’est-à-dire des choses concrètes et individuelles comme le chien de ma voisine, moi, Maxime, les roses de ma mère etc.

Illustration : Éducation d’Alexandre par Aristote, gravure de Charles Laplante, publiée dans le livre de Louis Figuier, Vie des savants illustres – Savants de l’antiquité (tome 1), Paris, 1866, pages 134-135.

  1. La discipline de la philosophie qui étudie ce que sont les choses qui existent (leur « identité », leurs propriétés communes et distinctes : les hommes, les animaux, les plantes, les cailloux, les atomes, les anges, Dieu, etc.)[]
  2. Querelle est juste un synonyme de dispute : se disputer avec quelqu’un[]
  3. Quand je parle ici de réalisme, je pense au réalisme métaphysique (c’est-à-dire en lien avec une question qui concerne les choses qui existent) et non pas au réalisme épistémologique (c’est-à-dire en lien avec une question qui concerne notre connaissance : est-ce que le monde matériel existe vraiment en tant qu’une réalité indépendante de notre pensée ? En gros, de manière simpliste : sommes-nous dans la matrice comme dans Matrix ?). Le réalisme épistémologique répond non. Il affirme que la raison humaine peut connaître la réalité objective (les universaux = concepts universaux) telle qu’elle est vraiment, et certaines fois avec certitude quand elle travaille justement et naturellement. Pour approfondir ce sujet, lire les livres d’Étienne Gilson : Le réalisme méthodologique et Réalisme thomiste et critique de la connaissance ainsi que les ressources conseillées (toutes accessibles) dans cette bibliographie dans les parties Introduction à la philosophie et Epistémologie[]
  4. Pour simplifier les choses (et parce que je ne sais pas trop encore quoi penser d’eux), je ne parlerai pas des anges qu’on considère souvent être des « substances séparées », c’est-à-dire des choses individuelles sans (« séparées de la ») matière (au sens général « d’ingrédient » quantifiable dans l’espace et le temps. En gros, les anges sont des créatures immatérielles, sans corps : des « esprits ».[]
  5. Seulement si l’on ne considère pas les anges qui ne sont pas matériels[]
  6. Doctrine (notamment des anciens philosophes sceptiques grecs) selon laquelle l’esprit humain ne peut atteindre aucune vérité générale (Dictionnaires Le Robert)[]
  7. C’est-à-dire à une séparation de l’humanité en deux groupes : l’élite et les « gens inférieurs »[]

Laurent Dv

Informaticien, époux et passionné par la théologie biblique (pour la beauté de l'histoire de la Bible), la philosophie analytique (pour son style rigoureux) et la philosophie thomiste (ou classique, plus généralement) pour ses riches apports en apologétique (théisme, Trinité, Incarnation...) et pour la vie de tous les jours (famille, travail, sexualité, politique...).

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