Trouverez-vous de qui sont ces citations sur le baptême ?
28 mai 2022

Plutôt qu’une longue démonstration, je propose aujourd’hui un exercice particulier à mes lecteurs : retrouver de qui sont ces citations sur le baptême.


Car comme Dieu, nous régénérant par le baptême, nous incorpore en son Église, et nous fait siens par son adoption, aussi, comme nous l’avons dit, il accomplit l’office d’un père de famille bon et pourvoyable, en nous élargissant continuellement une nourriture propre à nous conserver et maintenir en la vie à laquelle il nous a engendré par sa Parole.

Citation 1

De même donc qu’Abraham jouissait déjà de la justice de la foi, avant de recevoir la circoncision, qui fut pour lui comme le sceau de cette justice de la foi ; de même Corneille reçut d’abord la sanctification spirituelle dans le don du Saint-Esprit, et ensuite le sacrement de régénération dans le bain du baptême. Au contraire, Isaac, circoncis le huitième jour après sa naissance, reçut d’abord le sceau de la justice de la foi ; et comme dans la suite il imita la foi de son père, la justice dont il avait reçu le sceau dans son enfance alla se développant sans cesse dans son coeur. Il en est de même pour nos enfants baptisés ; ils reçoivent d’abord le sacrement de la régénération ; et, pourvu qu’ils conservent la piété chrétienne, il s’opère en eux par la suite une véritable transformation, dont le signe mystérieux a été appliqué sur leur corps.

Citation 2

Ceux qui appartiennent vraiment à l’alliance, comme étant maintenant incorporés au Christ, sont scellés par le baptême, pour ne plus s’appartenir en propre, mais être siens, par lequel ils sont appelés dans la société de l’alliance et par conséquent dans un seul corps avec lui et tous les saints, et dans la participation de toutes les bonnes choses spirituelles et célestes ; et ils sont purifiés par ce baptême, qui est l’eau de la régénération, de tous leurs péchés par la vertu du sang du Christ, et ensevelis dans la mort avec le Christ, afin que, comme il est ressuscité de la mort par la faveur du Père, nous marchions en nouveauté de vie. C’est pourquoi on l’appelle habituellement le sacrement de la repentance pour la rémission des péchés, le sacrement de la foi, le sceau de l’alliance, l’eau de la régénération, le lavage des péchés, le sacrement de la vie nouvelle.

Citation 3

“…le baptême dans lequel Jésus baptise est aussi un baptême « dans l’Esprit Saint et dans le feu ». […] Si tu es saint, tu seras baptisé dans l’Esprit Saint ; si tu es pécheur, tu seras plongé dans le feu ; le même baptême deviendra condamnation et feu pour les pécheurs indignes ; mais les saints, ceux qui se convertissent au Seigneur avec une foi entière, recevront la grâce du Saint Esprit et le salut. « Celui qui baptise dans l’Esprit-Saint et dans le feu, comme le dit l’Écriture, « a le van à la main et va nettoyer son aire ; il ramassera le blé dans son grenier et brûlera la paille au feu qui ne s’éteint pas.

Citation 4

Considérez ce que je dis. Voici, un homme a reçu le sacrement de cette naissance, étant baptisé ; il possède le sacrement, et un grand sacrement, divin, saint, ineffable ! Considérez quel sacrement : pour en faire un homme nouveau par la rémission de tous les péchés ! Néanmoins, qu’il sonde bien son cœur, pour voir si ce qui est fait sur son corps est aussi entièrement fait dans son âme ; qu’il voie s’il a la charité, et qu’il dise ensuite : Je suis né de Dieu. S’il ne l’a pas, il a en effet la marque du soldat sur lui, mais il erre comme un déserteur. Qu’il ait la charité, sinon qu’il ne dise pas qu’il est né de Dieu. Mais s’il dit : J’ai le sacrement. Écoutez l’Apôtre lui répondre : « Si je connais tous les mystères, et si j’ai toute la foi, afin de pouvoir soulever des montagnes, mais que je n’ai pas la charité, je ne suis rien. »

Citation 5

Mais bien que toutes ces choses soient dites du baptême et qu’elles lui soient réellement attribuées comme à l’instrument du Saint-Esprit pour opérer ces choses, et que par conséquent tous ceux qui sont baptisés soient réellement dits être faits et être tels sacramentellement, cependant nous croyons que le baptême n’est pas effectivement et réellement accompli, si ce n’est seulement chez les élus, qui sont investis de l’Esprit du Christ, de sorte qu’ils ne font qu’un seul être à juste titre et appartiennent réellement au Christ et à son corps mystique. Et par conséquent, tous sont baptisés avec de l’eau, mais les élus seulement avec l’Esprit, et tous reçoivent le signe, mais tous ne sont pas rendus participants de la chose signifiée et offerte par le baptême, mais seulement les élus.

Citation 6

« Ils sont sortis de nous ; mais, ne soyez pas triste, ils n’étaient pas des nôtres. » Comment le prouvez-vous ? « S’ils avaient été des nôtres, ils seraient assurément demeuré avec nous ». Que votre charité le remarque donc : il y en a beaucoup qui ne sont pas de nous et qui, néanmoins, reçoivent avec nous les sacrements, le Baptême, ce que les fidèles savent recevoir, la bénédiction, l’Eucharistie, et tout ce qui se trouve dans les saints sacrements ; ils entrent, avec nous, en participation de l’autel lui-même, et ils ne sont pas d’avec nous. Qu’ils ne soient pas d’avec nous, il est facile d’en trouver la preuve au moment où la tentation les éprouve. Quand elle fond sur eux, ils s’envolent au dehors, comme si le vent les emportait, parce qu’ils ne sont pas du grain. Nous devons le leur répéter souvent, ils s’envoleront tous, lorsque au jour du jugement le Seigneur viendra vanner ce que renferme son aire. «Ils sont sortis du milieu de nous, mais ils n’étaient point de nous ; s’ils avaient été de nous, ils seraient demeurés avec nous »

Citation 7

Et nous pensons que le baptême est une nécessité pour le salut de chacun, mais que, même si quelqu’un n’est pas lavé dans l’eau par défaut ou par manque de prêtre, et non par mépris, nous pensons qu’il n’est pas pour autant condamné ou promis à la destruction éternelle.

Citation 8

Quant à nous, obéissons à ce saint docteur, et pratiquons seulement la circoncision spirituelle. Il a dit en effet : « c’est en lui que vous êtes circoncis d’une circoncision qui n’a rien de matériel, en vous dépouillant de la chair du péché, en un mot, de la circoncision du Christ. » Pour mieux nous enseigner ensuite en quoi consiste cette circoncision, il ajoute : « Vous êtes ensevelis avec lui dans le baptême. » De même, en effet, que l’ancien peuple était séparé des autres par le signe de la circoncision, et se trouvait ainsi marqué du sceau de la puissance divine ; de même, et d’une manière plus évidente encore, les fidèles sont maintenant distingués des infidèles par la circoncision qui s’accomplit dans le baptême. C’est pour cela qu’il est dit : « C’est en lui que vous êtes circoncis d’une circoncision qui n’a rien de matériel, en vous dépouillant de la chair du péché. » Car ce que faisait la circoncision de la chair, le baptême le fait en supprimant nos péchés.

Citation 9

Pour nous, qui devons au Christ le bonheur de connaitre Dieu, nous avons reçu non la circoncision de la chair, mais celle de l’esprit qu’Henoch et les autres justes ont observée ; nous l’avons reçue dans le baptême, grâce a la miséricorde divine qui nous a affranchis du péché ; et vous pouvez tous la recevoir comme nous.

Citation 10

« Tous ceux qui sont d’Israël ne sont pas Israël, et de même tous ceux qui sont baptisés d’eau ne le sont pas tout de suite de l’Esprit. Et, au contraire, certains catéchumènes ne sont ni étrangers ni dénués du Saint-Esprit. Je vois dans les Écritures que certains catéchumènes étaient reconnus dignes de l’Esprit saint, et que d’autres qui ont reçu le baptême n’étaient pas reconnus dignes de sa grâce. Corneille était ce catéchumène ; et, avant de venir dans l’eau, il fut jugés digne de recevoir l’Esprit saint. Et Simon (le Magicien), a bien reçu le baptême ; mais, étant venu avec hypocrisie pour obtenir la grâce, le don du Saint-Esprit lui fut refusé . »

Citation 11

L’Écriture enseigne clairement que le baptême, compris comme un signe et un sceau, régénère et renouvelle le baptisé, brise le pouvoir du péché originel, et le conduit à marcher en nouveauté de vie, bien qu’il continue à vivre dans la chair.

Citation 12

Nous avons suffisamment montré dans quel sens on doit interpréter ce qui est dit « du temple de Dieu», ou ces autres paroles: « Vous tous qui êtes baptisés en Jésus-Christ, vous êtes revêtus de Jésus-Christ ». Et, tout d’abord, les avares ne sont pas le temple de Dieu, puisqu’il est écrit : « Quelle union peut-il y avoir entre le temple de Dieu et les idoles ? » [..] Ensuite, les hommes se revêtent de Jésus-Christ, quelquefois jusqu’à la réception du sacrement, et quelquefois jusqu’à la sanctification de leur vie. Dans le premier cas nous pouvons rencontrer indistinctement les bons et les méchants dans le second nous ne trouvons que les hommes justes et pieux. Si donc « le baptême ne peut exister sans le Saint-Esprit », il faut admettre que les hérétiques possèdent le Saint-Esprit, non pas pour leur salut, mais pour leur ruine éternelle à l’exemple de Saül. Les démons sont chassés par la vertu du nom de Jésus-Christ dans le Saint-Esprit; or, nous lisons dans l’Evangile que les disciples rencontrèrent un juif qui était hors de l’Eglise et qui cependant chassait les démons. Les avares ont le baptême, et cependant ils ne sont pas le temple de Dieu, car « quelle union peut-il y avoir entre le temple de Dieu et les idoles?» Si donc les avares ont le baptême sans avoir l’Esprit de Dieu, ne faut-il pas en conclure que le baptême peut exister là où ne se trouve pas le Saint-Esprit ?

Citation 13

Considérons ce que disent, ensemble, ces différentes citations, comme si elles venaient d’un même auteur. Elles nous parlent du baptême avec un langage réaliste : Dieu nous y régénère, adopte, incorpore en son Église ; il nous incorpore au Christ, il est la circoncision spirituelle, il supprime nos péchés, il est nécessaire au salut, il brise le pouvoir du péché originel, il renouvelle, il conduit à marcher en nouveauté de vie, il fait du baptisé un homme nouveau par la rémission des péchés, le baptisé y est purifié de tous ses péchés par le sang du Christ, il est enseveli avec le Christ dans le baptême. Bref, on y trouve tout le langage réaliste dans sa forme la plus emphatique.

Ces citations ne se contentent pas de cela, en revanche. Elles abordent des questions spécifiques, comme :

  1. Tous les baptisés sans distinction reçoivent-ils ces choses ?
  2. Les reçoivent-ils nécessairement au moment du baptême ?
  3. Quelle analogies utiliser en parlant du baptême ?

Et lorsqu’elles le font, que nous disent-elles ? Que ceux qui ne sont pas élus ne bénéficient pas du baptême, que certains baptisés ne sont pas nés de Dieu, que certains sont baptisés pour leur jugement, qu’ils errent comme un déserteur, que certains baptisés ne sont pas dignes de la grâce de l’Esprit et ne reçoivent pas l’Esprit, que les avares et les cupides reçoivent le baptême pour leur ruine éternelle ; elles donnent Simon comme exemple de cette situation. Elles nous disent encore que, comme Corneille ou Abraham, certains reçoivent ce que signifie le baptême et ce que signifiait la circoncision avant de recevoir le baptême ou la circoncision. Elles nous disent enfin que, comme Isaac ou les enfants des chrétiens, certains reçoivent le signe du baptême avant de recevoir la transformation intérieure. Régulièrement, elles comparent le baptême et la circoncision dans leur symbolique et leur rapport à la grâce de la régénération.

Ne pourrait-on pas résumer toutes ces citations en disant, par exemple que l’efficacité du Baptême n’est pas liée au moment particulier de son administration ; pourtant, par le droit usage de cette ordonnance, la grâce promise est non seulement offerte, mais réellement présentée et conférée par le Saint-Esprit à ceux (adultes ou enfants) auxquels elle est accordée selon le conseil de la propre volonté de Dieu et au temps fixé par lui ? Ou encore que bien que ce soit un péché grave de mépriser ou de négliger cette ordonnance, la grâce et le salut ne sont cependant pas si étroitement attachés au Baptême que nul ne puisse être régénéré, ou sauvé, sans lui (Rm 4,11; Ac 10,2, 4, 22, 31, 45, 47 – exemple de Corneille et parallèle avec la circoncision), ou que tout baptisé soit indubitablement régénéré (Ac 8,13, 23 — histoire de Simon le Magicien) ?

Eh bien ! ces mots en italiques sont ce que dit la confession de Westminster au sujet du baptême.

Quant à ces citations, la première est de Calvin1, la seconde de saint Augustin2, la troisième de Girolamo Zanchi3, la quatrième d’Origène4, la cinquième de nouveau de saint Augustin5, la sixième de Girolamo Zanchi6, la septième de saint Augustin7, la huitième de Girolamo Zanchi8, la neuvième de saint Jean Chrysostome9, la dixième de Justin Martyr10, la onzième d’Origène11, la douzième de Herman Bavinck12 et la dernière d’Augustin13.

On le constate, les réformés et les pères utilisent un langage tout aussi réaliste. Ils invoquent les mêmes exemples (Simon, Corneille) et dressent les mêmes parallèles (la circoncision). Ils font les mêmes distinctions (sur le moment où la grâce est reçue et le fait que tous ne la reçoivent pas). Certes, certains éléments de langage précis peuvent trahir les réformés parmi ces citations (référence explicite à l’alliance, emploi côte à côte de “signe” et de “sceau”, etc.) mais ils témoignent plutôt d’une précision théologique accrue que d’une divergence doctrinale, dans la mesure où les mêmes réponses aux mêmes questions sont apportées.

Vous comprenez, je l’espère, là où je veux en venir : cet article est un pied de nez à nos détracteurs qui prétendent que la théologie réformée du baptême et celle des Pères sont radicalement différentes. Elles sont, en réalité, radicalement similaires. Pour le constater plus encore, je vous invite à consulter notre article sur la régénération baptismale duquel toutes ces citations sont tirées et qui en contient bien d’autres encore et notre article sur le parallèle entre circoncision et baptême dans la patristique.

La compréhension réformée des sacrements est symbolique. Mais, de nos jours, on entend par symbole un simple signe évoquant autre chose, à la manière dont un émoticon peut évoquer une émotion. Et, je ne diminue pas la force même d’un simple symbole comme celui-là : un émoticon évocateur dans une conversation peut effectivement vous donner de ressentir l’émotion qu’il représente et aura ainsi un effet réel sur son destinataire. Même des mots comme “éclat de rire” peuvent vous évoquer de manière tout à fait vivante ce qu’ils signifient. Je ne nie pas non plus que les éléments visibles du sacrement ait un rôle similaire. Ainsi, Augustin parlait des sacrements comme de paroles visibles.

Mais je veux dire que les réformés entendent plus que cela lorsqu’ils parlent des sacrements comme de symboles. Pour Calvin, les sacrements sont un symbole au même sens que la colombe l’était lors du baptême du Christ. Elle faisait plus que d’évoquer l’Esprit à la pensée, elle témoignait de sa présence et de son action, si bien que Jean-Baptiste a pu dire qu’il a “vu l’Esprit descendre comme une colombe”. De même, dit Calvin au sujet de la Cène et la confession de Westminster au sujet du baptême, le sacrement ne nous représente pas simplement la réalité signifiée mais nous la présente aussi réellement et l’offre véritablement. Les sacrements de Dieu ne sont pas des mensonges : il ne nous propose pas de nous laver le corps et de nous nourrir de pain uniquement. C’est réellement la purification de l’âme et le pain de vie qu’ils nous offrent. La prédication de la parole vivante de Dieu, de manière similaire, ne nous informe pas simplement au sujet du Christ. Il s’y offre pleinement et réellement avec tous ses bienfaits spirituels. Ainsi, tout comme il était juste pour Jean-Baptiste de dire qu’il vit l’Esprit, alors qu’il vit une colombe manifestant sa présence et son action et non pas l’essence invisible de la troisième personne de la Trinité, de même nous pouvons dire que le baptême régénère, que le pain est le corps du Christ et que Dieu nous engendre par sa Parole quand bien même il s’agirait simplement d’eau, de pain et de mots parce que Dieu a consacré ces choses pour en faire les instruments de son Esprit.

Si l’on ne saisit pas cette métaphysique du symbole à l’œuvre dans les textes des pères et des réformés, on opposera artificiellement un point de vue “réaliste” dans le cadre duquel on peinera à comprendre les nuances qu’ils apportent et un point de vue “symboliste” dans le cadre duquel le langage réaliste nous semblera artificiel. Il existe, au sujet des sacrements, un double mode de langage correspondant à ce qu’ils sont en eux-mêmes et ce qu’ils sont selon que l’Esprit en use : pour Paul, “la circoncision n’est rien” et elle est “le sceau de la justice reçue par la foi”. À ce sujet, je vous recommande encore cet article sur Calvin et le duplex loquendi modus.


Illustration en couverture : Edmund Blair, Le secret, 1885.

  1. IRC IV.1.17.[]
  2. Du Baptême contre les donatistes, IV, XXIV, 31.[]
  3. De religione christiana fides, De baptismo 15, I ; traduction personnelle.[]
  4. Homélies sur S. Luc, Paris : Cerf, 1961, XXVI, 3-5, p. 341.[]
  5. Traité aux Parthes, V.6, sur 1 Jean 3,9-18.[]
  6. De religione christiana fides, De baptismo 15,II ; traduction personnelle[]
  7. Homélie III sur 1 Jean 2,18-27.[]
  8. De religione christiana fides, De baptismo 15,V ; traduction personnelle. J’ai traduit minister par prêtre plutôt que pasteur pour ne pas trahir l’origine réformée du texte.[]
  9. Homélie XXXIX sur la Genèse.[]
  10. Dialogue avec Tryphon, XLIII.[]
  11. Homélie sur les Nombres.[]
  12. Reformed Dogmatics, IV ; traduction personnelle.[]
  13. Du Baptême contre les donatistes, IV, XXIV, 34-35.[]

Maxime Georgel

Maxime est interne en médecine générale à Lille. Fondateur du site Parlafoi.fr, il se passionne pour la théologie systématique, l'histoire du dogme et la philosophie réaliste. Il affirme être marié à la meilleure épouse du monde. Ils vivent ensemble sur Lille avec leurs trois enfants, sont membres de l'Église de la Trinité (trinitelille.fr) et sont moniteurs de la méthode Billings.

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