Sola fide chez les Pères : Justin Martyr
3 juin 2025

Récemment, j’ai annoncé débuter un survol de la littérature patristique sur la question de la justification par la foi, sans viser à être exhaustif mais en relevant ce que je considère être les meilleurs candidats parmi les précédents antiques à la doctrine de la justification par la foi seule (sola fide). Nous avons déjà proposé :

  1. Un état des lieux de la question dans le monde académique ainsi qu’une analyse de Clément de Rome à ce sujet ;
  2. Une analyse de l’épître à Diognète à propos de la justification par la foi.

Tournons-nous désormais vers Justin Martyr (100-165).

Justin, le philosophe martyr, était aussi apologète. Dans son Dialogue avec Tryphon en particulier, il aborde la question de la justification, face à un Juif défendant la nécessité d’obéir à la Loi mosaïque pour être justifié. Justin ne cite jamais Paul directement, mais ses arguments sont si proches de ceux de Paul en Romains et Galates qu’il s’agit soit d’un lecteur de Paul qui reformule ses arguments soit d’un témoignage du fait que le christianisme de ce siècle usait couramment d’une logique paulinienne. Des chapitres 11 à 31, il est question de la loi mosaïque que Tryphon prétend être universelle ; des chapitres 32 à 110 Jésus-Christ est présenté comme l’accomplissement de l’Ancien Testament et des chapitre 111 à 142 il est question de la conversion des Gentils. De manière générale, il faut reconnaître que cette structure a quelque chose d’artificiel en ce que le dialogue a une forme libre et comporte un grand nombre de digressions et répétitions. Il est donc plus utile de souligner les principaux arguments de Justin : la loi mosaïque ne peut pas sauver et Jésus est le Messie.

Au début du chapitre 8, Justin raconte sa conversion au christianisme et présente la foi chrétienne comme moyen pour Tryphon de parvenir au salut de l’âme :

Ainsi, si vous vous souciez de votre propre bien-être et du salut de votre âme, et si vous croyez en Dieu, vous pourrez avoir le privilège, puisque je sais que vous n’êtes pas étranger à cette question, de connaître le Christ de Dieu et, après être devenu chrétien, de jouir d’une vie heureuse.

Justin, Dialogue avec Tryphon, 8.2.

Dès le début de son discours, il lie le salut de l’âme au fait de croire en Dieu et au Christ, excluant la pratique des œuvres mosaïques.

À ces mots, les compagnons de Tryphon poussèrent un grand éclat de rire. Pour lui, il me dit en souriant : — J’applaudis au motif qui vous anime, au zèle tout divin qui vous embrase ; mais il eût mieux valu rester disciple de Platon ou d’un autre philosophe, et vous appliquer à acquérir la constance, l’empire sur les passions, la sagesse, que de vous laisser prendre à tout ce faux langage et de vous attacher à des hommes méprisables ; en demeurant fidèle à vos principes et vivant sans reproche, vous conserviez l’espoir d’une vie meilleure. Mais, quand vous abandonnez Dieu pour croire à la parole d’un homme, quel espoir de salut peut vous rester ? Si vous voulez m’en croire, car je vous regarde déjà comme un ami, faites-vous d’abord circoncire, puis observez le sabbat, les fêtes, les nouvelles lunes comme la loi le prescrit ; en un mot, faites tout ce qu’elle commande, peut-être alors trouverez-vous grâce devant le Seigneur. Si le Christ est né et demeure quelque part, il est inconnu, il ne se connaît pas lui-même et n’a aucun moyen de se faire connaître. Il faut d’abord que le prophète Elie vienne lui donner l’onction sainte et le révèle à la terre. Sur de vains bruits, vous avez rêvé un Christ qui n’est que dans votre imagination, et dupe de vous-même, vous courez aveuglément à votre perte.

Justin, Dialogue avec Tryphon, 8.3-4.

Les œuvres mosaïques sont vues comme une condition pour entrer dans le peuple de l’alliance1. Les vertus du philosophe grec paraissent pour le Juif quelque chose de louable pour espérer obtenir « une vie meilleure ». Mais le respect de la loi demeure la voie royale. Le cœur du désaccord avec les Juifs reposait donc sur le respect de ces règles cérémonielles (car Juifs et chrétiens étaient d’accord sur le fait qu’il ne faille pas tuer, mentir ou voler) :

Lorsqu’ils eurent fini, je pris la parole en ces termes :
— Mes amis, que nous reprochez-vous ? Est-ce de ne pas vivre selon la loi, de ne pas nous soumettre à la circoncision, ainsi que le faisaient vos pères ; de ne point observer comme vous le jour du sabbat ? ou bien croyez-vous les odieuses calomnies répandues parmi vous contre les mœurs et les habitudes des Chrétiens ; et, s’il faut ici les rappeler, nous aurait-on peints à vos yeux comme des hommes qui mangent de la chair humaine, qui, le repas fini et les lumières éteintes, se livrent aux plus infâmes débauches ; ou bien, enfin, nous condamnez-vous seulement parce que nous suivons la religion du Christ, parce que nous professons une doctrine qui ne vous semble pas la vérité ?
— Oui, reprit Tryphon, ce que vous venez de dire en dernier lieu est la seule chose qui nous étonne ; pour les discours de la multitude, ils ne méritent pas d’être répétés et répugnent trop à la nature. Je trouve, au contraire, dans le livre que vous appelez Évangile de très beaux préceptes de morale, mais si élevés et si sublimes, que je les crois impraticables ; car j’ai eu la curiosité délire ce livre. Mais n’est-il pas étonnant que des hommes qui se piquent de piété, qui prétendent par là se distinguer des autres, n’en diffèrent en aucune manière et ne vivent pas mieux que les gentils ? En effet, vous n’observez ni les fêtes, ni le sabbat, ni la circoncision ; vous placez votre espérance dans un crucifié, vous ne suivez aucun des préceptes du Seigneur, et vous osez attendre de lui des récompenses ! Ne lisez-vous pas, dans le Testament qu’il nous a donné, que tout homme qui n’aura pas été circoncis le huitième jour périra d’entre son peuple ? La loi comprend jusqu’aux étrangers qui vivent parmi nous, jusqu’aux esclaves que l’on achète. Vous ne tenez compte ni du Testament, ni de ses conséquences ! Comment donc nous persuaderez-vous que vous connaissez Dieu, lorsque vous ne faites rien de ce qu’on voit faire à tous ceux qui le craignent ? Montrez-nous, si vous le pouvez, sur quoi se fonde votre espoir quand vous transgressez la loi ; donnez-nous une raison qui nous satisfasse : alors nous vous écouterons très volontiers, et c’est avec le même plaisir que nous discuterons tout le reste avec vous.

Justin, Dialogue avec Tryphon, 10.

Tryphon trouve absurde d’espérer trouver le salut en plaçant son espérance dans un crucifié et de négliger des commandements explicites de Dieu. Il demande alors une apologie (ἀπολογήσασθα), ce que l’apologète va lui offrir en une centaine de chapitres ! Deux chapitres en particulier semblent importants pour comprendre l’argument de Justin. En effet, le dialogue se déroule sur deux journées. Or, à la deuxième journée, il affirme qu’il va répéter son argument pour ceux qui étaient absents la veille2. Ce faisant, le résumé qu’il offre au chapitre 92 correspond de près à son argument au chapitre 23 qui semblent donc être les deux principaux passages pour cerner l’argument de Justin.

Si on n’admet pas tout cela, il faut tomber dans les plus étranges absurdités, il faut dire que le Dieu d’aujourd’hui n’est plus celui du temps d’Hénoch, et des autres justes qui n’ont pas connu la circoncision et qui n’observaient ni le sabbat, ni les autres pratiques de cette nature, puisqu’elles ne remontent qu’à Moïse, ou bien qu’il n’a pas voulu que le moyen de salut fût le même dans tous les temps et pour tous les hommes. Qui ne voit combien de pareilles suppositions sont ridicules et insensées ? N’est-il pas plus raisonnable de dire que c’est à cause de vos prévarications que Dieu a prescrit ces diverses ordonnances, qu’il est l’ami de l’homme, qu’il voit l’avenir, qu’il est bon, qu’il est juste ? S’il en est autrement, répondez-moi, mes amis ; dites-le moi, quelle est votre manière de voir sur le sujet qui nous occupe ? Pas un d’eux ne me répondit. Alors je continuai : Eh bien ! Tryphon, je vais exposer pour vous, et pour ceux qui veulent devenir les disciples du Christ, la doctrine toute divine qu’il nous a enseignée. Voyez-vous les éléments se reposer, observer le jour du sabbat ? Restez comme vous êtes nés. On n’avait pas besoin de circoncision avant Abraham, ni de fêtes, ni de sabbat avant Moïse : eh bien ! tout cela est encore moins nécessaire depuis que Jésus-Christ le fils de Dieu, d’après la volonté de son père, est né sans péché d’une vierge issue du sang d’Abraham. Abraham lui-même, lorsqu’il était encore incirconcis, ne fut-il pas justifié et béni uniquement à cause de sa foi et parce qu’il crut à Dieu, ainsi que vous l’apprend l’Écriture ? Il reçut la circoncision seulement comme un signe et non comme une œuvre de justice, l’Écriture et les faits nous obligent à le reconnaître (Καὶ γὰρ αὐτὸς ὁ Ἀβραὰμ ἐν ἀκροβυστίᾳ ὢν διὰ τὴν πίστιν, ἣν ἐπίστευσε τῷ θεῷ, ἐδικαιώθη καὶ εὐλογήθη, ὡς ἡ γραφὴ σημαίνει· τὴν δὲ περιτομὴν εἰς σημεῖον, ἀλλ’ οὐκ εἰς δικαιοσύνην ἔλαβεν, ὡς καὶ αἱ γραφαὶ καὶ τὰ πράγματα ἀναγκάζει ἡμᾶς ὁμολογεῖν.).
C’est donc avec raison qu’il a été dit que chez le peuple juif quiconque n’aura pas été circoncis le huitième jour sera exclu de la nation. Mais les femmes ne peuvent recevoir la circoncision, preuve certaine qu’elle a été donnée uniquement comme signe et non comme moyen de salut ; car Dieu a fait la femme capable d’observer tous les préceptes de justice et de vertu. Nous voyons à la vérité entre elle et l’homme une conformation différente : toutefois nous savons bien qu’ils ne sont ni l’un ni l’autre justes ou injustes à cause de cette différence, mais qu’ils sont également nés pour la justice et la vertu.

Justin, Dialogue avec Tryphon, 23.

Celui qui vous demanderait comment il peut se faire qu’Enoch, Noé avec ses enfants, et les autres justes de cette époque aient été agréables à Dieu sans la circoncision et le sabbat, et que, plusieurs siècles après, Dieu ait voulu sauver les hommes par d’autres chefs et par l’institution d’une loi particulière ; que la circoncision soit devenue le moyen de salut pour ceux qui vécurent depuis Abraham jusqu’à Moïse ; que, depuis Moïse, ce ne fut pas seulement la circoncision, mais une multitude d’autres observances, telles que le sabbat, les victimes, les holocaustes, les offrandes, vous ferait blasphémer contre Dieu, si vous ne dites pas ce que j’ai déjà dit, que Dieu dans sa prescience voyait que votre peuple mériterait un jour d’être chassé de Jérusalem, sans pouvoir jamais y rentrer, et qu’il voulut le faire reconnaître par un signe particulier ; et vous l’avez ce signe dans votre chair : car ce qui vous distingue surtout des autres peuples, c’est la circoncision ; mais ce n’est pas elle qui a justifié Abraham, puisque Dieu nous déclare qu’il ne le fut qu’en vertu de sa foi (Οὐδὲ γὰρ Ἀβραὰμ διὰ τὴν περιτομὴν δίκαιος εἶναι ὑπὸ τοῦ θεοῦ ἐμαρτυρήθη, ἀλλὰ διὰ τὴν πίστιν·). Il est dit de lui avant qu’il fût circoncis :

« Abraham crut à Dieu, et sa foi lui fut imputée à justice. »

Et nous autres qui sommes en possession de la seule circoncision nécessaire, je veux dire celle du cœur, nous qui croyons en Dieu par Jésus-Christ, nous espérons bien être trouvés justes et agréables à ses yeux (δίκαιοι καὶ εὐάρεστοι τῷ θεῷ ἐλπίζομεν φανῆναι) sans votre circoncision selon la chair : nous en avons l’assurance de Dieu lui-même, par le témoignage des prophètes.

Justin, Dialogue avec Tryphon, 92.

L’argument de Justin, très proche de celui de Paul, consiste à se concentrer sur la circoncision, qui tient comme métonymie de toute la loi : si la circoncision tombe, tout l’argument de Tryphon tombe avec. Or, comme le notent Paul et Justin, bien des saints du temps des patriarches qui ont été appelés « justes » et qui ont été justifiés l’ont été sans la circoncision. Abraham lui-même fut justifié avant la circoncision. Si ces gens ont été justifiés sans la circoncision, ce n’est pas par la circoncision que les circoncis justifiés l’ont été. En effet, c’est par la foi. Et c’est le seul élément que Justin livre pour rendre compte de leur acceptation aux yeux de Dieu, comme de la nôtre. La similitude entre l’argumentaire de Paul et celui de Justin est frappante, et ceux qui tendent à dire que les écrits de Paul ont été largement ignorés au deuxième siècle ne rendent pas suffisamment compte de ce texte. Justin, comme Paul, revient sans cesse à l’exemple d’Abraham :

II crut à la parole de Dieu, et sa foi lui fut imputée à justice ; et nous aussi nous avons cru à la parole de Dieu, qui nous fut annoncée par les prophètes et prêchée par les apôtres ; et aussitôt que nous avons entendu cette voix, nous avons renoncé à tous les biens de ce monde pour la suivre, et nous renoncerions à la vie s’il le fallait. Dieu promettait donc à Abraham une nation imitatrice de sa foi, attachée comme lui au culte du vrai Dieu, et qui serait un jour la joie de son père ; ainsi ce n’était pas vous, puisque l’Écriture vous appelle des enfants d’incrédulité.

Justin, Dialogue avec Tryphon 119.5-6.

Tryphon veut toutefois savoir s’il n’est pas possible de croire en Jésus-Christ tout en continuant dans la pratique des œuvres cérémonielles. Justin lui répond que l’on peut faire ainsi et être sauvé, mais qu’ils ne doivent pas l’imposer aux autres ni le placer comme condition pour communier3.

Les chrétiens sont purifiés « non par le sang des boucs et des brebis, ou par le sacrifice d’une génisse, ou par une offrande de farine, mais par la foi au sang de celui qui est mort pour expier le péché »4.

Eh bien ! de même que le sang de l’agneau pascal a sauvé les Hébreux qui étaient en Egypte, de même le sang du Christ sauvera de la mort ceux qui croiront en lui.

Justin, Dialogue avec Tryphon, 111.

Un dernier passage semble digne d’intérêt avec le chapitre 23, parce que la circoncision y est décrite, par les Juifs (et Justin s’oppose à cette idée) comme une « œuvre de justice » (δικαιοπραξίας ἔργον) :

Oh ! mes frères, n’injuriez pas celui qui a été crucifié, ne vous moquez pas de ses plaies, qui peuvent vous guérir tous tant que vous êtes, comme elles nous ont guéris nous-mêmes ! Qu’il serait beau de vous rendre à l’évidence des Ecritures et de recevoir désormais la circoncision du cœur, et non plus celle que vous retenez par un reste d’habitude et de préjugé ! Elle vous fut donnée comme signe et non comme œuvre de justice (δικαιοπραξίας ἔργον) ; vous êtes forcés de le reconnaître d’après les Écritures. Rendez-vous donc à leur évidence, et n’insultez pas au fils de Dieu; ne poussez pas la complaisance pour les pharisiens, qui sont vos docteurs, jusqu’à vous permettre contre le roi d’Israël les indécentes railleries dont ils vous donnent la leçon et l’exemple dans vos synagogues, après les prières d’usage.

Justin, Dialogue avec Tryphon, 137.

Les Juifs auxquels Justin répond considéraient la circoncision et les autres lois de Moïse comme un moyen d’obtenir la justice. L’expression qu’il utilise est une néologisme qui correspond aux ἔργα νόμου (œuvres de la loi) de Paul. La circoncision tenait lieu de signe et n’a jamais été conçue pour être une œuvre à accomplir afin d’obtenir la justice.

En bref, le cœur du débat entre Tryphon et Justin porte sur la manière d’obtenir le salut de l’âme (περὶ σεαυτοῦ μέλει καὶ ἀντιποιῇ σωτηρίας5) et l’acceptation aux yeux de Dieu : « nous qui croyons en Dieu par Jésus-Christ, nous espérons bien être trouvés justes et agréables à ses yeux » (δίκαιοι καὶ εὐάρεστοι τῷ θεῷ ἐλπίζομεν φανῆναι 6). Tryphon pense que l’observance de la loi mosaïque est une œuvre à même de faire atteindre la justice (δικαιοπραξίας ἔργον). Justin lui oppose seulement la foi en Christ, finalité de la loi, qui a justifié les patriarches et qui nous justifie aujourd’hui. Il ne précise pas le rapport du respect des œuvres morales à la justification, car il ne s’agit pas du cœur du débat avec les Juifs. Toutefois, il faut remarquer que l’argument de Justin colle avec la « compréhension traditionnelle de Paul » (par opposition à la New Perspective on Paul7). L’opposant de Justin voit le respect de la loi comme un moyen d’acquérir la faveur de Dieu (τότε σοι ἴσως ἔλεος ἔσται παρὰ θεοῦ8). Mais cette faveur s’obtient par la foi, qui est imputée à justice comme pour Abraham l’incirconcis. Dès lors, prétendre que Justin aurait accepté de considérer les œuvres morales comme un pour atteindre la justice à la place des œuvres cérémonielles passe à côté du sens de son argumentaire (comme de celui de Paul !).


Illustration en couverture : Thomas Cole, Le pélerin de la croix à la fin de son voyage, Smithsonian American Art Museum.

  1. Discours étonnant pour un Juif du deuxième siècle si la New Perspective on Paul disait vrai ![]
  2. Justin, Dialogue avec Tryphon, 92.5.[]
  3. Justin, Dialogue avec Tryphon, 47.3-4.[]
  4. Justin, Dialogue avec Tryphon, 13.[]
  5. Justin, Dialogue avec Tryphon, 8.2.[]
  6. Justin, Dialogue avec Tryphon 92[]
  7. Arnold, Brian J. Justification in the Second Century. Waco : Baylor University Press, rééd., 1 août 2018, page 182.[]
  8. Justin, Dialogue avec Tryphon, 8.4. Brian Arnold souligne l’importance de τότε ici : seulement après avoir accompli la loi peut-on espérer obtenir compassion devant Dieu ; Arnold, Brian J. Justification in the Second Century. Waco : Baylor University Press, rééd., 1 août 2018, page 169.[]

Maxime Georgel

Maxime est interne en médecine générale à Lille. Fondateur du site Parlafoi.fr, il se passionne pour la théologie systématique, l'histoire du dogme et la philosophie réaliste. Il affirme être marié à la meilleure épouse du monde. Ils vivent ensemble sur Lille avec leurs quatre enfants, sont membres de l'Église de la Trinité (trinitelille.fr) et sont moniteurs de la méthode Billings.

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