Après avoir, au chapitre II du traité De l’honneur qui doit être rendu à la sainte et bienheureuse Vierge Marie, indiqué comment l’exemple donné par Marie pouvait illuminer notre piété personnelle, Charles Drelincourt s’attaque aux formes de dévotion qui ne conviennent pas au culte chrétien tel que la Vierge l’aurait voulu. Il se fait donc ici plus polémique et retrouve des accents auxquels les protestants sont plus habitués, tout en gardant sa déférence habituelle envers la mère de Dieu. En faisant une distinction claire entre l’adoration due au Fils et l’honneur rendu à sa mère, les protestants sont ceux qui font la volonté de cette dernière et « conservent chèrement ses vraies reliques, à savoir ses doctes et précieux enseignements ».
Comme précédemment, le texte de Drelincourt est légèrement modernisé ; l’Écriture est citée dans la traduction Segond « à la colombe ».
Chapitre III – Que l’honneur et le respect que nous portons
à la sainte et bienheureuse Vierge nous empêche
de participer au service qui lui est rendu en l’Église romaine.
Le faux service de la Vierge Marie
La sainte et bienheureuse Vierge a assez de vrais honneurs sans lui en attribuer de faux. Job disait à ses amis : Direz-vous en faveur de Dieu ce qui est injuste, et pour lui, direz-vous ce qui est faux1? Ainsi disons-nous à Messieurs de l’Église romaine : faut-il qu’en faveur de la sainte Vierge vous inventiez un faux service ? Pensez-vous l’obliger par l’excès de vos louanges ? Tout ainsi que nous devons chérir et honorer la mère et les ministres du roi. Mais ce serait un crime de lèse-majesté de leur rendre les honneurs qui n’appartiennent qu’au roi, et de partager entre eux et sa Majesté la souveraineté de l’empire. On n’offenserait pas seulement le roi, mais aussi la reine et les fidèles ministres de l’État. Ainsi ceux qui défèrent à la bienheureuse Vierge les honneurs et le service qui ne convient qu’à Dieu seul se rendent coupables de lèse-majesté divine. Non seulement ils offensent notre Seigneur Jésus-Christ, mais de plus ils outragent la sainte Vierge. Encore entre le roi et les favoris il y a de la proportion. Mais entre le Créateur et la créature, il n’y en a point du tout.
Contre les faux titres mariaux
D’où vient que quand nous parlons de la bienheureuse Vierge, nous ne lui baillons pas le titre de déesse, nous ne l’appellons pas la reine des cieux, la porte du paradis, l’échelle de Jacob, l’avocate des pécheurs, l’inventrice de grâce, la médiatrice et la rédemptrice du genre humain ? Est-ce que nous serions ennemis de sa gloire, ou serions-nous ennuyés de flétrir sa mémoire bienheureuse ? Nullement. Car nous aimerions mieux endurer mille morts que d’avoir un dessein si damnable. Mais si nous tenions ce langage, nous toucherions au fruit défendu, nous ravirions à Dieu la gloire incommunicable à la créature. Nous contredirions au Saint-Esprit, sans faire aucune mention de Diéesse, et qui nous crie que le salut ne se trouve en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés2. Nous offenserions notre Seigneur Jésus-Christ, qui est le chef et le roi de l’Église3, auquel toute puissance a été donnée au Ciel et en Terre ; la vraie porte des brebis4, par laquelle celui qui entre sera sauvé : la voie, la vérité et la vie, par laquelle seule on peut aller à Dieu5. Notre avocat envers le Père, qui non seulement plaide pour nous, mais qui paye pour nous, et qui expie nos crimes ; bref c’est l’unique médiateur entre Dieu et les hommes qui s’est donné soi-même en rançon pour nous, livré pour nos offenses et est ressuscité pour notre justification6.
Et non seulement nous offenserions notre Seigneur Jésus-Christ, mais aussi nous outragerions la sainte Vierge, car on ne peut lui donner ces qualités-là sans l’accuser tacitement de mensonge : tant s’en faut qu’elle prétende d’être reine des cieux qu’elle se qualifie la très humble servante du Seigneur7. Elle est bien éloignée de se dire salvatrice et rédemptrice, vu qu’elle-même a recours à la grâce et qu’elle embrasse le salut et la rédemption qui est en Jésus-Christ. Mon esprit, dit-elle, a de l’allégresse en Dieu mon Sauveur8.
Contre les images de la Vierge
D’où vient que nous ne lui consacrons point d’images ? Et que celles que l’on prétend avoir érigées à son honneur, nous ne les adorons point : nous ne les habillons point, nous ne leur faisons point fumer d’encens, nous ne leur allumons point de lampes, nous ne leur vouons point de pèlerinages. Bref, nous ne leur rendons aucun service. Est-ce que nous serions bien aises d’abolir de la surface de la terre la mémoire de cette Vierge bienheureuse ? Est-ce qu’il nous fâche de penser souvent à elle ? Est-ce que nous aurions à contre-cœur de lui rendre quelque service ? Ou que nous craindrions de faire quelque dépense en sa faveur ? Nullement ; car c’est pour nous un singulier contentement et une douceur incroyable que de penser souvent à elle, et de nous représenter sans cesse les grâces et les vertus de ce vaisseau d’élection. Si la sainte Vierge était en terre, il n’y a point d’honneur civil que nous ne voudrions lui rendre de bon cœur, et nous estimerions indigne du nom de chrétien celui qui lui refuserait tout ce qui serait en sa puissance. Mais outre que toutes ces images sont faites à plaisir, et que ceux que Dieu a retirés en son repos n’auront plus jamais aucune part à tout ce qui se fait sous le soleil9, nous ne pouvons croire que cette sainte Vierge, qui brûle du zèle de la gloire de son Dieu, prenne plaisir à être honorée par les choses qu’il défend expressément. Le manteau de sa grâce ne servira jamais de couverture contre les foudres de cette loi éternelle qui tonne du milieu des flammes : Tu ne te feras pas de statue, ni de représentation quelconque de ce qui est en haut dans le ciel, de ce qui est en bas sur la terre, et de ce qui est dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras pas devant elles, et tu ne leur rendras pas de culte10.
Contre les fêtes mariales
D’où vient que nous ne célébrons point les fêtes qui lui sont dédiées, et que nous n’assisonts point aux processions de la Chandeleur avec une chandelle ou un cierge en nos mains ? Est-ce que nous voudrions épargner notre temps, lui refuser quelques pas, ou lui économiser [plaindre] une chandelle ? Nullement : car si elle était ici-bas, nous irions jusqu’au bout du monde pour son service. Nous ne lui refuserions aucun de nos biens, pas même notre propre sang, si elle en avait besoin. Mais c’est que nous ne pouvons croire qu’elle trouve bon que l’on défende ce que Dieu permet, et que l’on considère comme un crime le travail des six jours de la semaine, vu que Dieu lui-même a dit de sa propre bouche et a écrit de son propre doigt tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage11. Si la bienheureuse Vierge pouvait contempler les actions des mortels, elle se rirait de nos luminaires : car elle est toute resplendissante de lumière et de gloire, et Dieu lui-même est sa chandelle. Elle n’a pas besoin d’être purifiée par nos feux ; car elle est à présent plus pure que le soleil et les étoiles. Mais la plus forte raison qui nous arrête est que nous penserions offenser très gravement la sainte Vierge de croire qu’elle peut prendre plaisir aux cérémonies que les pauvres idolâtres ont jadis inventé pour le service de leurs fausses divinités. Car justement en la même saison, au même mois, et presque au même jour, les anciens Romains allumaient des cierges et des flambeaux en l’honneur de Februa, mère de Mars, espérant que ce Dieu qu’ils croyaient être le Dieu des batailles trouverait agréable le service et les honneurs que l’on rendait à sa mère, et qu’en sa faveur il leur donnerait la victoire sur tous leurs ennemis. Ils célébraient aussi la même fête en l’honneur de la fille de Cérès, et en mémoire de ce (qu’au rapport de leurs fables) Pluton l’avait ravie pour sa beauté, et en avait fait une déesse. Les nuits se passaient en dévotions et sacrifices pour les âmes des trépassés. Les hommes et les femmes allaient en procession avec des cierges et des flambeaux ardents. On dit qu’un pape nommé Serge ordonna que cette fête de purification se célébrât en l’honneur non plus de ces prétendues déesses, mais de la mère de notre Seigneur, que l’on fît des processions et que le peuple tenant des cierges allumés en ses mains allât par les Églises. Que personne ne s’offense de cette remarque, car elle est prise des docteurs de l’Église romaine eux-mêmes, et mes paroles sont presque toutes empruntées du Rational de Durand, évêque de Mende.
Contre la prière du Je vous salue Marie
D’où vient que nous ne disons pas l’Ave Maria avec ces messieurs de l’Église romaine ? Ou qu’au moins en notre langue nous ne nous adressons point à la sainte Vierge, pour lui dire, comme l’ange Gabriel lui disait autrefois, Je te salue toi à qui une grâce a été faite ; le Seigneur est avec toi, (ou selon la Bible de Louvain), je te salue pleine de grâce, le Seigneur est avec toi : tu es bénie entre toutes les femmes12? Est-ce parce que nous avons en horreur cette salutation angélique, ou que nous la méprisons ? Au contraire, nous l’avons en singulière révérence ; nous en croyons toutes les clauses aussi fermement que si Dieu l’avait prononcée de sa bouche, et que le son en fût parvenu jusqu’à nos oreilles. Est-ce donc que ce nous serait chose grave et ennuyeuse de la réciter si souvent ? Au contraire, nous voudrions la réciter un million de fois par jour, et continuer en cet exercice jusqu’au dernier soupir de notre vie, si cela servait à glorifier Dieu et à honorer la sainte Vierge. Mais chaque chose a sa saison : les paroles en sont très excellentes, mais l’application en est mauvaise. Elles étaient très convenables en la bouche de l’ange Gabriel, mais elles sont de très mauvaise grâce en la bouche des mortels. Car l’ange était près de la bienheureuse Vierge ; mais nous en sommes éloignés autant que les cieux sont éloignés de la Terre. La sainte Vierge était alors en l’Église militante parmi les maux et les combats de cette vie ; mais aujourd’hui elle est en l’Église triomphante, où les souhaits n’ont plus de lieu, car Dieu y saoûle tous nos désirs. Il nous y baille par-dessus tout ce que nous pouvons demander et penser ; et lui-même est tout en tous. L’ange tâche d’assurer la bienheureuse Vierge contre les craintes et les frayeurs qui saisissent ordinairement les humains aux apparitions divines. Il ajoute aussi à cela sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu13. Mais elle est maintenant exempte de toutes ces frayeurs. Je voudrais de bon cœur que ces messieurs de l’Église romaine pensassent bien à cela, et ils trouveraient que c’est une espèce d’injure et d’outrage qu’un pauvre homme, ou une simple femmelette, dise à la glorieuse Vierge : Bien te soit, Marie, ne crains point, tu es reçue en grâce. Mon ami, pense à assurer ta conscience contre les jugements épouvantables du Dieu des vengeances, et non pas à exhorter la Vierge glorieuse à n’avoir point de peur. Car la crainte n’a point d’entrée au paradis de Dieu. De plus, l’ange était envoyé à la sainte Vierge pour lui annoncer la conception et la naissance du Sauveur de l’Église. Mais Dieu ne nous a pas dépêché vers la sainte Vierge comme ses ambassadeurs et ses messagers. Il ne nous a donné aucune commission qui la regarde, et nous ne lui saurions annoncer aucune grâce, car elle est élevée au comble de la gloire. On peut bien réciter la salutation angélique pour se consoler et s’instruire, et se rafraîchir la mémoire de cette nouvelle bienheureuse, dont l’ange Gabriel a été le messager, de la même façon que l’on profère et que l’on médite le sacré cantique de la bienheureuse Vierge. Mais de le dire en forme de prière pour impétrer le secours de la Vierge Marie, ou pour demander à Dieu la rémission des péchés, et le don de son Esprit, il ne peut rien s’imaginer de plus mal à propos, car ce sont les mots d’une salutation, et non pas les clauses d’une prière. Certes ce n’est point sans raison que l’on apprend aux pauvres peuples à réciter ces choses en une langue qu’ils n’entendent point, car ils reconnaîtraient eux-mêmes l’absurdité et l’abus dans lequel on les nourrit. La superstition est ici palpable, car outre ce que de pauvres ignorants s’imaginent qu’ils prient Dieu quand ils saluent la Vierge : ou qu’ils supplient la sainte Vierge de prier Dieu pour eux, au lieu qu’en effet ils prient Dieu pour elle, sans y penser ; on s’attache scrupuleusement aux mots et aux syllabes, et à les répéter un certain nombre de fois, quoique sans attention et sans intelligence. On attribue ce mystère inouï du temps des apôtres une vertu secrète et un mérite infini.
Contre l’intercession mariale
En tous nos maux nous avons notre refuge à la très sainte et très glorieuse Trinité. Nous l’adorons seule, en esprit et en vérité. Nous en attendons grâce et gloire, et lui offrons les sacrifices de nos louanges. Nous ne déférons point le même honneur à la sainte Vierge. Cela procède-t-il de mépris ? Nullement, car nous ne le déférons pas non plus aux anges ni aux archanges. Mais c’est parce que Dieu ne nous a rien commandé de tel, et qu’en toute sa Parole il n’y en a aucun exemple. Saint Jean le bien-aimé, disciple auquel Jésus-Christ en mourant recommanda sa sainte mère, lui a survécu de beaucoup, selon le calcul de tous les historiens ecclésiastiques, cependant il ne l’a jamais invoquée. Il n’a point composé l’office ou le service de la Vierge. Il ne nous enseigne pas à la prier. Il ne nous dit point, si vous avez offensé Dieu, vous avez une avocate au ciel qui appaisera l’ire de Dieu par son intercession. Mais il s’écrie, mes petits enfants, je vous écris ceci, afin que vous ne péchiez pas. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. Il est lui-même victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier14. Plût à Dieu que cette sainte et bienheureuse Vierge descendît en terre, nous ne voudrions point d’autre juge en sa propre cause ; mais les belles et saintes paroles qu’elle nous a laissées suppléent à son absence. Elles sont capables de terminer notre différend, et de nous apprendre en quoi consiste le vrai honneur qui lui doit être rendu : car lorsqu’elle exalte les plus grandes faveurs qu’elle a reçues du ciel. Elle ne dit pas : les fidèles en tous siècles m’invoqueront, et me voueront des vœux et s’adresseront à moi comme à leur avocate. Elle ne dit point avec un saint François : un jour je serai adorée par tout le monde. Mais comme nous l’avons ouï ci-dessus : voici : désormais toutes les générations me diront bienheureuse15.
Joignez à cela qu’elle a fait une ordonnance qui doit à jamais fermer la bouche à nos contradicteurs ; car étant aux noces de Cana en Galilée, elle renvoya à son Fils ceux qui s’adressaient à elle, en prononçant cet oracle, faites tout ce qu’il vous dira16. Or il ne nous dit pas : allez à ma mère quand vous serez en détresse et en angoisse ; invoquez-la et priez-la qu’elle vous soulage, quand vous sentirez la pesanteur du fardeau de vos péchés, mais il dit bien clairement : venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos17. Il ne dit pas : priez Dieu et invoquez-le au nom de ma mère, et en vertu de ses mérites : tout ce que vous demanderez en son nom, vous l’obtiendrez, mais il dit : ce que vous demanderez au Père, il vous le donnera en mon nom18. Bref, il ne dit pas : vous pouvez aller à Dieu par moi ou par ma mère, peu importe quel chemin vous prenez. Mais il dit : je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi19. Aussi ne saurions-nous nous adresser à personne qui nous soit allié de plus près, car il a pris à soi notre chair, et nous a revêtu de son Esprit ; ni qui nous aime d’un amour plus ardent, car il a donné son âme en rançon pour nous, et ne nous a point épargné son précieux sang ; ni qui connaisse mieux ce qui nous est nécessaire, car il sait le poids et la mesure de toutes choses ; ni qui ait plus de pouvoir de nous bien faire, car tout pouvoir lui a été donnée dans le ciel et sur la terre20; ni qui nous donne plus d’accès, car il a toujours ses yeux ouverts à nos misères, et ses oreilles attentives à nos cris ; ni enfin qui puisse mieux entendre nos prières et nos vœux, car lui seul connaît le cœur de tous les hommes, et distingue l’hypocrite qui s’approche de lui des lèvres, d’avec le vrai fidèle qui épand son âme en sa présence.
Le vrai service de la Vierge Marie
Quand donc nous allons à Dieu par Jésus-Christ, et que nous le prions par le seul mérite de la mort et passion de ce bienheureux Sauveur, nous honorons la sainte Vierge ; davantage, nous obéissons à ses commandements, vu qu’il est impossible d’obéir au Fils sans obéir à la mère qui nous renvoie à lui. Et je tiens pour constant que, si du haut des cieux de ce palais céleste, de ce riche trône de gloire, sur lequel est élevée la sainte Vierge, elle pouvait jeter les yeux sur cette vallée de larmes, et considérer le service qu’on lui rend, elle en affligerait son âme juste ; elle s’irriterait contre ceux qui l’invoquent et qui l’adorent, comme firent jadis saint Paul et Barnabas, lorsque les habitants de Lystre voulurent leur offrir des sacrifices ; comme saint Pierre lorsque Corneille le centenier se prosterna à terre pour l’adorer ; ou comme l’ange lorsque saint Jean se jeta à ses pieds pour l’adorer : garde-toi de le faire ! Je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères qui ont le témoignage de Jésus. Adore Dieu21!
Que toute la terre juge donc maintenant, qui sont ceux qui rendent le plus d’honneur à la Vierge Marie. Car comme jadis les Juifs bâtissaient superbement les sépulcres des prophètes et foulaient aux pieds leurs oracles, ainsi ces messieurs de l’Église romaine enchassent richement les reliques de la bienheureuse Vierge. Ils gardent, à ce qu’ils disent, de son lait, de ses cheveux, de son huile, de ses chandelles. Ils se glorifient d’avoir sa maison, son lit, sa chaise, la fontaine et les pierres sur lesquelles elle lavait les linges de notre Seigneur Jésus-Christ, ses chemises, ses robes, ses voiles, sa ceinture, sa coiffe, son peigne, son anneau, ses gants et une infinité de telles choses. Ils ont même ses paroles continuellement en la bouche ; mais ils désobéissent à ses commandements. Quant à nous, nous conservons chèrement ses vraies reliques, à savoir ses doctes et précieux enseignements ; et qui plus est, nous les observons très religieusement.
Illustration de couverture : Henry Ossawa Tanner, Christ et sa mère étudiant les Écritures, huile sur toile, vers 1909 (musée d’art de Dallas).
- Job 13,7.[↩]
- Actes 4,12.[↩]
- Cf. Éphésiens 1,22.[↩]
- Cf. Jean 10,7.[↩]
- Cf. Jean 14,6.[↩]
- Romains 4,25.[↩]
- Luc 1,38.[↩]
- Luc 1,47.[↩]
- Ecclésiaste 9,6.[↩]
- Exode 20,4-5.[↩]
- Exode 20,9.[↩]
- Luc 1,28, 42.[↩]
- Luc 1,30.[↩]
- 1 Jean 2,1-2.[↩]
- Luc 1,48.[↩]
- Jean 2,5.[↩]
- Matthieu 11,28.[↩]
- Jean 16,23.[↩]
- Jean 14,6.[↩]
- Matthieu 28,18.[↩]
- Apocalypse 19,10.[↩]
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