Nous continuons le traité de la Trinité commencé la semaine dernière. On commence par explorer ce que signifie pour Dieu d’avoir des « relations » en lui. La semaine prochaine nous étudierons ce que signifie le mot « personne » quand il est...
Une histoire de l’Église pendant le génocide de Vendée
La Constitution civile du clergé Pour rappel : l’Église française n’a pas forcément été archi-conservatrice dans les tous premiers jours des États généraux: certes, les évêques et la haute hiérarchie étaient définitivement réactionnaire, mais les délégués plus humble...
Le consensus de Sandomir : 450 ans d’œcuménisme — Holger Lahayne
Holger Lahayne est un théologien et missionnaire allemand, catéchète de la paroisse réformée de Vilnius (Lituanie) ; il enseigne aussi dans un institut biblique. Il a publié cet article en allemand pour son blog personnel en juin 2020. Les événements de Sandomir,...
Jean Calvin pour la psalmodie exclusive a cappella ?
J'étudie ces derniers temps l'épître aux Éphésiens, puisqu'il s'agit du livre que nous parcourons dans notre culte de famille. Je suis arrivé récemment dans mon étude au verset 5:19 où Paul nous exhorte à chanter psaumes, hymnes et cantiques spirituels. Au sujet de...
Thomas d’Aquin sur la procession des personnes divines
Maintenant nous comprenons mieux pourquoi le Saint Esprit existe tout entier pour nous faire porter les yeux vers le Christ, qui est l’image parfaite du Père. Puisqu’il procède de l’amour du Père pour le Fils, il n’y a aucune raison qu’il attire l’attention sur lui-même, puisqu’il est au contraire tout entier issu de la Volonté de Dieu, qui est portée vers Jésus. Il n’est donc pas hérétique de prier le Saint Esprit, mais pourquoi irais-je dire à mon Père : « Ô Amour paternel, accorde moi… » alors que nous sommes encouragés à diriger nos prières vers le Père directement ?
L’Église chez Calvin : Église visible et Église invisible
Nous nous sommes demandés à la fin de l’article précédent – dans lequel nous avions vu comment Calvin présentait l'Eglise comme remède à nos besoins et comme mère des croyants – si Calvin avait en vue l’Église visible ou l’Église invisible lorsqu’il s’appropriait le...
Rappel historique du génocide vendéen
La Vendée ne se fait pas particulièrement remarquer avant et après les événements de 1789 : comme toutes les provinces, elle croule sous l’impôt et comme toutes les provinces, la chute de la monarchie autoritaire est un vent d’air frais qui apporte de nouveaux...
L’Église chez Calvin : remède à nos faiblesses et mère des croyants, hors de laquelle il n’y a pas de salut !
Dans les Églises où est récité le Symbole des Apôtres, les chrétiens récitent d’une traite qu’ils croient « à l’Église, à la communion des saints, à la rémission des péchés… » Et s’il est vrai que le croyant protestant perçoit assez intuitivement comment le thème de l’Église et celui de la communion des saints peuvent être traités ensemble (puisque la théologie protestante définit précisément l’Église comme la communauté des saints ou des fidèles, c.-à-d. des croyants), il lui est en revanche difficile à première vue de voir un lien immédiat entre l’Église et la communion des saints d’une part, et la rémission des péchés d’autre part.
Ce n’était pas le cas de Jean Calvin. Celui-ci, dans l’un de ses premiers écrits, sa Brève Instruction Chrétienne (1537), à la fin de son explication de ce qu’il faut comprendre par la clause « Je crois à la rémission des péchés », lie ensemble ces trois expressions de la manière suivante : « nulle rémission des péchés n’est donnée d’ailleurs ni par autre moyen, ni à d’autres [que ceux qui en font partie], vu qu’hors de cette Église et communion des saints, il n’y a point de salut. » Calvin énonce ici le caractère ecclésial de la rémission des péchés : c’est dans l’Église seulement que les péchés sont pardonnés. Une telle affirmation peut étonner de la part d’un des pères fondateurs du protestantisme. Comment la comprendre ?
Toutes ces personnes que je devrais connaître – Heath-Whyte & Brake – Recension
Parmi les ressources catéchétiques que proposent les éditions BLF, j'ai été heureux de voir qu'il y avait aussi une introduction à l'histoire de l'Église pour les petits. Pour la théologie systématique pour les tout-petits, j'ai déjà recensé Tout ce que je devrais...
L’Esprit saint condamnant le monde – Augustin
Nous présentons une prédication d'Augustin portant sur un passage de l'évangile de Jean que nous reproduisons en tête du sermon[[Intitulé latin : De verbis ejusdem Evangelii Joannis (XVI, 8-11) : "Ipse arguet mundum de peccato, et de justitia, et de judicio."]]....