Un argument fréquent des mouvements chrétiens associés à la gauche (comme Sojourners) consiste à reprocher aux chrétiens d'être "mondains" dans leurs choix politiques. On les accusera d'être des idolâtres de l'État, des infidèles qui trahissent l'Évangile pour suivre...
Un argument biblique en faveur d’une union de l’Église et de l’État
Dans la deuxième partie de son article « Qui dit Évangile dit chrétienté » publié le 26 novembre dernier, Étienne Omnès évoquait brièvement quelques arguments bibliques contre l’idée que le christianisme serait générateur d’une contre-culture. Cette...
Qui dit Évangile dit chrétienté
Dans un premier article : « Comment gérer une « gueule de bois » post-électorale ou quand mieux vaut perdre un vote que son âme » Pep’s café avait critiqué le vote évangélique américain pour Trump, selon un angle théologique. J’avais répondu dans le...
La laïcité comme rempart à l’extrémisme ?
La laïcité est-elle un rempart suffisant contre les violences religieuses[[Adapté d'un article paru en novembre 2018 dans La Revue Réformée n°288]] ? I. Plus de laïcité pour moins d'extrémisme ? Une première réponse à cette question, évidente, est que la laïcité...
Une défense du vote des chrétiens “déplorables”
La fièvre électorale américaine a touché aussi beaucoup en France. Sur les réseaux sociaux, il n’est pas rare que nous ayons soutenu Trump ou le contraire, et souvent avec plus d’assurance que ne le méritait cette question. C’est indirectement dans ce contexte que...
Turretin sur la tolérance religieuse
Récemment, j'ai rappelé ce que disait Gillespie sur la tolérance religieuse. À travers lui, on voyait ce qu'en disait la tradition réformée : Contre les papistes, elle limitait le pouvoir et la cruauté des magistrats dans le châtiment des hérétiques, et s'opposait à...
La tradition réformée contre la laïcité
Dans son clip de présentation mis en ligne l'an dernier, la Fédération Protestante de France tâchait de présenter la « belle diversité » et la « fraternité XXL » portée par le protestantisme. Elle concluait sur ces mots : Faisons vivre la...
Hemmingsen sur les trois formes de justice — Eric Hutchinson
Cet article est une traduction de Hemmingsen on Three Kinds of Justice de Eric Hutchinson, originellement publié sur le blog The Davenant Institute. Eric Hutchinson est professeur adjoint de lettres classiques au Hillsdale College, où il dirige également le Collegiate...
Christ et César : une réponse à John MacArthur — Brad Littlejohn
Nous présentons ci-dessous la traduction de l'article de Brad LittleJohn (Davenant Institute) Christ and Caesar: A response to John MacArthur. La décision de John MacArthur et de son Église de reprendre leurs cultes en infraction aux instructions de l'État de...
L’origine divine de l’institution étatique – Meredith G. Kline
Le dévoilement de cette institution de grâce commune qu’est la cité devait trouver son expression la plus accomplie (pour autant que le livre de la Genèse en retrace l’histoire) dans la révélation divine accordée à Noé, au moment où l’humanité allait prendre un nouveau départ après le jugement du vieux monde par le Déluge. La mise en place de cette institution prit alors la forme d’une alliance, dans laquelle la cité était l’objet à la fois d’un commandement de Dieu et de sa bénédiction (Gn 8 :21-9:7). Dieu avait toutefois déjà, dans sa grâce commune, institué la cité dans l’ancien monde, bien avant le Déluge. En effet, certaines des composantes nécessaires à l’élaboration de cette cité de grâce commune avaient été énoncées dès la Chute. Car, comme nous l’avons vu, la parole de la malédiction de Dieu adressée à l’ensemble de l’humanité lors du jugement en Eden (Gn 3 :16 ss.) comportait implicitement l’indication que l’institution du mariage et la tâche d’assujettir la terre devaient se perpétuer. Et, peu après, la structure de l’autorité judiciaire de la cité allait être établie dans une communication divine digne d’attention, donnée à celui-là même qui allait devenir le fondateur de la cité des hommes. Genèse 4:15 rapporte en effet la réaction divine à la plainte que Caïn lui a adressée. Cette déclaration divine constitue l’origine, par oracle divin, de l’institution de la cité, c’est-à-dire de l’État.