Plusieurs prédicateurs réformés ont saisi l'occasion de la fête catholique romaine de l'Immaculée Conception, le 8 décembre de chaque année, pour exposer leur opposition à cette croyance (qui ne deviendra un dogme que beaucoup plus tard, en 1854) et, plus largement,...
De l’autorité des Pères — Turretin (2.21)
Les écrits des Pères sont-ils la règle de vérité dans les doctrines de la foi et dans l'interprétation des Écritures ? Nous le nions contre les papistes Turretin clôt le deuxième lieu par une réflexion sur l'usage des pères de l'Église. Par cette expression, il...
De la Vulgate – Turretin (2.15)
La Vulgate est-elle authentique? Contre les papistes nous le nions. Situation (§§1-2) Même si apparemment il y a eu un "développement doctrinal", il fut un temps où les catholiques enseignaient et défendaient que la Vulgate -l'ancienne traduction de la Bible en Latin...
Des traductions — Turretin (2.13)
Les versions sont-elles nécessaires, et quel doit être leur usage et leur autorité dans l'Église ? Rappelons tout d'abord que version désigne la traduction d'une langue étrangère vers sa langue maternelle. Par exemple, traduire la Bible du grec en français. Turretin...
Ce n’est pas l’Église qui authentifie la Bible — Turretin (2.6)
Par quelle source la divine autorité des Écritures nous est connue ? Est-ce qu'elle dépend du témoignage de l'Église en elle-même ou par rapport à nous ? Nous le nions contre les papistes. Un grand classique de l'apologétique romaine de cette époque était d'exalter...
Les Écritures ont été écrites par décret divin — Turretin (2.3)
Afin de diluer l’autorité des Écritures, les apologistes romains du XVIIe siècle faisaient feu de tout bois: d’abord ils niaient la nécessité des Écritures, puis ils niaient qu’elles soient à l’initiative de Dieu. Ainsi, le cardinal Bellarmin enseignait Christ n’avait pas commandé aux apôtres de mettre son enseignement pas écrit, et que ceux-ci n’imaginaient pas en écrivant leurs lettres qu’elles seraient considérées canoniques. L’enjeu pour Bellarmin est de mettre l’emphase sur la Tradition comme vrai canal de la Révélation, et aussi de renforcer le dogme catholique qui veut que ce soit l’Église qui ait canonisé les Écritures, plutôt que de les avoir simplement reconnues comme divines.
Mais évidemment, Turretin ne pouvait pas laisser passer ça.
De la nécessité des Écritures — Turretin (2.2)
Dans leur hostilité au Sola Scriptura, les catholiques du XVIIe siècle allaient jusqu’à dégrader la Bible elle-même. Des modérés comme Bellarmin disaient que les Écritures étaient utiles, mais non nécessaires. Des personnes plus emportées comme le Cardinal Stanislas Hozjusz disait: «Il aurait été plus intéressant pour l’Église que les Écritures n’aient jamais existé» ou bien encore Pedro de Valencia : «Il aurait mieux valu qu’elles [les Écritures] ne soient jamais écrites».
La peine de mort et l’Église catholique romaine : un magistère vacillant
Comme je l'indiquais dans un précédent article, l'actualité catholique romaine est d'un intérêt particulier pour comprendre, au-delà des représentations et des discours idéalisés, la dynamique du magistère romain, son rapport à la tradition et à l'Écriture et sa...
Je l’admets : le catholicisme est irréfutable
À force de lire des articles catholiques, des polémistes, des apologètes de tous niveaux, des catholiques qui discutent entre eux et des théologiens reconnus, on finit par remarquer un détail fort irritant dans le discours catholique. Les protestants ont des erreurs,...
Les femmes pourront être instituées lecteurs et acolytes dans l’Église romaine
L'actualité catholique romaine, en particulier sous le pontificat de François, est utile pour comprendre la dynamique actuelle de l'Église romaine et mettre en lumière certains éléments à même de révéler le fonctionnement véritable du magistère romain. Aussi, je...