La longue diatribe d'Athanase Coquerel fils en fait le chef de file naturel du parti libéral. Face à lui, le modérateur du synode, Charles Bastie, intervient pour partager ses interrogations et conclure la huitième séance du synode général. Il ébauche ainsi une...
Des traductions — Turretin (2.13)
Les versions sont-elles nécessaires, et quel doit être leur usage et leur autorité dans l'Église ? Rappelons tout d'abord que version désigne la traduction d'une langue étrangère vers sa langue maternelle. Par exemple, traduire la Bible du grec en français. Turretin...
L’Évangile social — Walter Rauschenbusch
Parmi les difficultés que nous rencontrons dans notre théologie politique, il y a les limites entre Église et État sur lesquelles nous avons déjà beaucoup écrit. L’autre difficulté que nous rencontrons depuis plus d’un siècle, c’est sur l’engagement social. Jésus nous...
Le canon des Écritures selon Athanase (298-373)
Comme je l'ai expliqué dans un récent article, quelqu'un m'a fait parvenir des critiques de la distinction entre livres ecclésiastiques et livres canoniques que je proposais, à la suite de plusieurs docteurs réformés, pour comprendre pourquoi certains Pères incluaient...
L’étendard de l’unité et le glaive de la diversité — Athanase Coquerel fils
Athanase Josué Coquerel, fils du pasteur parisien Athanase Laurent Charles Coquerel, et tout aussi célèbre que son père, est probablement le chef de file du parti libéral au synode de 1872. Son parcours personnel témoigne aussi de l’évolution qui s’opère avec la...
Ce n’est pas l’Église qui authentifie la Bible — Turretin (2.6)
Par quelle source la divine autorité des Écritures nous est connue ? Est-ce qu'elle dépend du témoignage de l'Église en elle-même ou par rapport à nous ? Nous le nions contre les papistes. Un grand classique de l'apologétique romaine de cette époque était d'exalter...
Hier steht er : nouveaux développements dans l’affaire Olaf Latzel
Après la célébration du cinq-centième anniversaire de la publication des quatre-vingt-quinze thèses de Martin Luther le 31 octobre 1517, l'Allemagne, et plus largement le monde protestant, célèbrent aujourd'hui l'anniversaire du procès de Luther à la diète de Worms....
Les Écritures ont été écrites par décret divin — Turretin (2.3)
Afin de diluer l’autorité des Écritures, les apologistes romains du XVIIe siècle faisaient feu de tout bois: d’abord ils niaient la nécessité des Écritures, puis ils niaient qu’elles soient à l’initiative de Dieu. Ainsi, le cardinal Bellarmin enseignait Christ n’avait pas commandé aux apôtres de mettre son enseignement pas écrit, et que ceux-ci n’imaginaient pas en écrivant leurs lettres qu’elles seraient considérées canoniques. L’enjeu pour Bellarmin est de mettre l’emphase sur la Tradition comme vrai canal de la Révélation, et aussi de renforcer le dogme catholique qui veut que ce soit l’Église qui ait canonisé les Écritures, plutôt que de les avoir simplement reconnues comme divines.
Mais évidemment, Turretin ne pouvait pas laisser passer ça.
De la nécessité des Écritures — Turretin (2.2)
Dans leur hostilité au Sola Scriptura, les catholiques du XVIIe siècle allaient jusqu’à dégrader la Bible elle-même. Des modérés comme Bellarmin disaient que les Écritures étaient utiles, mais non nécessaires. Des personnes plus emportées comme le Cardinal Stanislas Hozjusz disait: «Il aurait été plus intéressant pour l’Église que les Écritures n’aient jamais existé» ou bien encore Pedro de Valencia : «Il aurait mieux valu qu’elles [les Écritures] ne soient jamais écrites».
L’origine libérale de la glossolalie
Comme nous l’avons dit dans un précèdent article, tout au long de l’histoire de l’Église, on a compris le parler en langues selon deux définitions : Soit comme phonation miraculeuse — celui qui parle en langues parle une langue étrangère inconnue de lui...