Dans son commentaire sur l'épître aux Galates, Jean Calvin s'étonne que l'apôtre Paul daigne encore appeler "Églises" les congrégations de la province romaine de Galatie. En effet, celles-ci s'étaient, selon les propres mots de l'apôtres des païens, détournées du...
Hemmingsen sur les trois formes de justice — Eric Hutchinson
Cet article est une traduction de Hemmingsen on Three Kinds of Justice de Eric Hutchinson, originellement publié sur le blog The Davenant Institute. Eric Hutchinson est professeur adjoint de lettres classiques au Hillsdale College, où il dirige également le Collegiate...
Signes sacrés, sacrifices et sacrements
Les Réformés ne célèbrent que deux sacrements, nous le savons. Mais la Bible parle-t-elle d’autres sacrements, ou de choses semblables ? Il ne faut pas, ici, penser aux cinq autres « sacrements » de l’Église Romaine (ceux de la pénitence, de la...
Saint Luther, saint Calvin, saint Jansénius… — Bernard Cottret
Bernard Cottret est décédé brutalement le 13 juillet dernier. Professeur d'histoire moderne, spécialiste du monde britannique et américain, il avait signé de nombreux ouvrages sur l'histoire de la Réforme. Plusieurs hommages lui ont été rendus, par exemple sur le site...
L’Église chez Calvin : le lieu de la proclamation de l’Évangile
Avant d’en venir enfin, après avoir examiné la distinction posée par Calvin entre l'aspect visible et l'aspect invisible de l’Église, à la raison pour laquelle, selon le Réformateur de Genève, il n’y a pas de salut hors de l’Église visible, il nous faut indiquer...
Jean Calvin pour la psalmodie exclusive a cappella ?
J'étudie ces derniers temps l'épître aux Éphésiens, puisqu'il s'agit du livre que nous parcourons dans notre culte de famille. Je suis arrivé récemment dans mon étude au verset 5:19 où Paul nous exhorte à chanter psaumes, hymnes et cantiques spirituels. Au sujet de...
L’Église chez Calvin : Église visible et Église invisible
Nous nous sommes demandés à la fin de l’article précédent – dans lequel nous avions vu comment Calvin présentait l'Eglise comme remède à nos besoins et comme mère des croyants – si Calvin avait en vue l’Église visible ou l’Église invisible lorsqu’il s’appropriait le...
L’Église chez Calvin : remède à nos faiblesses et mère des croyants, hors de laquelle il n’y a pas de salut !
Dans les Églises où est récité le Symbole des Apôtres, les chrétiens récitent d’une traite qu’ils croient « à l’Église, à la communion des saints, à la rémission des péchés… » Et s’il est vrai que le croyant protestant perçoit assez intuitivement comment le thème de l’Église et celui de la communion des saints peuvent être traités ensemble (puisque la théologie protestante définit précisément l’Église comme la communauté des saints ou des fidèles, c.-à-d. des croyants), il lui est en revanche difficile à première vue de voir un lien immédiat entre l’Église et la communion des saints d’une part, et la rémission des péchés d’autre part.
Ce n’était pas le cas de Jean Calvin. Celui-ci, dans l’un de ses premiers écrits, sa Brève Instruction Chrétienne (1537), à la fin de son explication de ce qu’il faut comprendre par la clause « Je crois à la rémission des péchés », lie ensemble ces trois expressions de la manière suivante : « nulle rémission des péchés n’est donnée d’ailleurs ni par autre moyen, ni à d’autres [que ceux qui en font partie], vu qu’hors de cette Église et communion des saints, il n’y a point de salut. » Calvin énonce ici le caractère ecclésial de la rémission des péchés : c’est dans l’Église seulement que les péchés sont pardonnés. Une telle affirmation peut étonner de la part d’un des pères fondateurs du protestantisme. Comment la comprendre ?
L'art de l'éducation protestante
Cet article est une traduction de l'original publié sur le site The Davenant Institute par Roberta Bayer, professeur associé de gouvernement au Patrick Henry College. Roberta Bayer a obtenu son doctorat en philosophie politique à l'université Notre Dame, une maîtrise...
Nativité mortelle, nativité éternelle – Pierre Viret
De l’image que nous avons de notre nativité éternelle en notre nativité mortelle, et de la convenance qu’il y a entre l’une et l’autre, et des raisons pourquoi