Plutôt qu'une longue démonstration, je propose aujourd'hui un exercice particulier à mes lecteurs : retrouver de qui sont ces citations sur le baptême. Car comme Dieu, nous régénérant par le baptême, nous incorpore en son Église, et nous fait siens par son adoption,...
Théodoret de Cyr contre la transsubstantiation
Théodoret de Cyr fut évêque de Cyr, en Chypre, au IVe siècle. Il est notamment connu pour avoir participé à la querelle christologique sur la double nature de Christ, dont il représente une étape cruciale dans la formulation du dogme chalcédonien : Jésus est vraiment...
Liturgie de l’Ascension
Peu d'Églises évangéliques proposent à leurs fidèles un culte à l'occasion de l'Ascension. Parfois pour des raisons théologiques (refus, chez les presbytériens, du calendrier liturgique traditionnel), mais plus souvent pour des raisons pratiques (le jeudi de...
Où reposer notre âme ? — Elisabeth Elliot
Elisabeth Elliot, l'épouse du missionnaire et martyr Philip James Elliot, écrivit plusieurs lettres pour conseiller sa fille Valérie qui allait se marier. Nous reproduisons ici un extrait où celle-ci témoigne de la façon dont la liturgie l'aide à ne pas disperser ses...
La Pâque comme festin — Jean Mestrezat
Jean Mestrezat (1592-1657), né dans une grande famille de Genève, est un des plus célèbres prédicateurs de la France de l'édit de Nantes. Étudiant puis professeur à l'académie de Saumur, il devient pasteur à Paris (et prêche à Charenton) après un stage sous la...
De la Cène — Discipline des Églises réformées de France
Il n’y a pas d’Église sans Cène. Les anciens et pasteurs la prennent en premier, avant de la distribuer au peuple. L’innovation liturgique est interdite: toutes les Églises doivent la prendre de la même façon, sans rien changer.
Des baptêmes — Discipline des Églises réformées de France
Le baptême ne peut être administré que par un pasteur ou quelqu’un qui en a une commission. Dès le seizième siècle, le baptême administré par celui qui n’a aucune vocation ni commission est considéré comme nul. Dans le contexte d’alors, cela signifiait que l’on acceptait les baptêmes faits par des prêtres catholiques, mais qu’on rejetait ceux qui étaient faits par des moines, des proposants [élèves pasteurs] ou simples particuliers. Détail amusant : la plupart des gens au début du dix-septième siècle arrivaient jusqu’à la vieillesse sans autre baptême que celui qui était fait par les sages-femmes, considéré comme nul, ce qui a posé un problème particulier au synode de la Rochelle 1607. Par ailleurs, il ne suffit pas d’être docteur: c’est bien le statut de pasteur qui permet d’administrer les sacrements, et celui-là seul.
L’immersion seulement ?
Quelle quantité d’eau utiliser pour le baptême ? De quelle manière l’eau doit-elle passer sur le corps ? Autrement dit : Peut-on baptiser par aspersion ou par effusion d’eau comme c’est le cas d’un grand nombre d’Églises de tendances théologiques par ailleurs...
Pourquoi chantons-nous ?
Récemment, notre Église a organisé une soirée consacrée au chant : il s'agissait de se réunir pour s'encourager en chantant ensemble, pour apprendre de nouveaux chants et en savoir plus sur l'histoire de l'écriture d'un de ces chants. J'ai eu l'occasion au cours de...
Du culte huguenot — Discipline des Églises réformées de France
Lors du culte, les pasteurs aussi s’acquittant avec soin et fidélité du devoir de leur charge, obvieront par leurs remontrances et exhortations, au mépris duquel sont coupables plusieurs particuliers, qui ne daignent fréquenter les prédications, et négligent l’usage des prières, qui doivent être faites dans les maisons privées par les chefs de famille et leurs domestiques.